Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/114

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à la dignité de duc et pair qui lui est refusée par le roi ; pourquoi, IV, 385 et suiv.

AIGUILLON (la duchesse d’), sœur du duc de Richelieu, meurt à soixante-dix ans, aux filles du Saint-Sacrement ; son caractère extraordinaire, IV, 384.

ALARI (l’abbé), fils d’un apothicaire, obtient 2000 livres de pension ; son esprit, son érudition ; il se fait chasser de la cour par ses intrigues, XVTII, 289.

ALBANE ou ALBANI (le cardinal), neveu du pape, est secrètement vendu à l’empereur et touche des sommes considérables sur Naples ; il informe avec soin le cabinet de Vienne de tout ce qui se passe dans l’intérieur du palais du pape ; son crédit sur l’esprit de son oncle, IV, 196 et suiv. ; il sert mieux l’empereur auprès de lui que les ministres mêmes de ce prince ; son caractère, 313 ; est nommé camerlingue, XVII, 184.

ALBANO (le cardinal) est élu pape ; son origine ; les cardinaux français ont beaucoup de part à son élection, III, 45 ; il prend le nom de Clément XI. Voy. Clément XI.

ALBE (le duc d’), ambassadeur d’Espagne en France, arrive à Paris avec sa femme et son fils unique ; historique sur les ducs d’Albe, IV, 211 ; folie amoureuse du père de l’ambassadeur, 211 ; portrait et caractère de ce dernier ; comment lui et sa femme sont reçus à Versailles ; Il va fort loin en cortége hors de Paris recevoir la princesse des Ursins, lui donne une fête, la loge quelque temps chez lui, 411 ; est admis par elle à un bal de Marly avec la duchesse d’Albe ; comment ils y sont traités, 428, 429 ; le duc sollicite la charge de majordome-major ; le roi de France s’intéresse pour lui ; la princesse des Ursins promet ses bons offices, V, 23 ; il est indigné de la considération dont M. de Vaudemont jouit auprès du roi de France, VI, 24 ; est fait sommelier du corps par le roi d’Espagne, VII, 60 ; va trouver le roi à Marly et lui parle avec force et adresse de la résolution prise de rappeler les troupes d’Espagne, 285 ; il perd son fils unique âge de sept ou huit ans ; vœux et dévotione singulières que fit la duchesse pour obtenir sa guérison, 339 ; mort du duc d’Albe ; ses qualités ; noms et généalogie de sa maison, IX, 311 et suiv.

ALBE (la duchesse d’) part de France après la mort de son mari ; emmène avec elle un abbé castillan ; l’épouse en Espagne ; sa mort ; fortune de ce second mari. X, 256.

ALBE (le duc d’), oncle paternel du précédent, succède à la grandesse de son neveu ; historique sur les ducs d’Albe, XVIII, 365 et suiv.

ALBEMARLE (le duc d’), bâtard du roi d’Angleterre et d’une comédienne, est marié par Mme du Maine à Mlle de Lussan, qui est traitée comme duchesse du roi d’Angleterre ; stupidité du duc d’Albemarle, II, 462 ; sa mort, IV, 68.

ALBEMARLE, lieutenant général et fils du favori du roi Guillaume, prisonnier à Denain, obtient par le crédit du cardinal de Rohan la liberté de s’en aller chez lui sur parole, X, 219 ; il meurt gouverneur de Bois-le-Duc ; comment il avait succédé auprès du roi Guillaume à la faveur du duc de Portland, XV, 336.

ALBERGOTTI, commandant quinze cents grenadiers français, culbute dans l’Orba une partie de l’arrière-garde du comte de Staremberg, IV, 245 ; à la mort de Magalotti, son oncle, il obtient le régiment Royal-Italien ; son caractère dangereux et méchant, 435 ; il gagne la confiance de M. de Luxembourg, celle du prince de Conti et de M. le Duc ; est accusé d’avoir toujours tenu un peu à M. de Vendôme dont il devient par la suite un favori, 436 ; protége l’arrière garde de l’armée en retraite sur Pignerol, après la bataille de Turin, V, 240 ; part avec un gros détachement pour aller surprendre Ath ; arrive trop tard et revient au camp, VI, 417 ; reprend Saint-Guillain avec 600 hommes qui étaient prisonniers de guerre, VII, 9 ; livre Douai aux ennemis par une capitulation honorable ; est fait chevalier de I’ordre, VIII, 357 ; commande au siége de Douai qui capitule ; y fait entrer 8 bataillons, X, 216 ; sa mort, son caractère, XIV, 212 et suiv.

ALBERGOTTI, brigadier, est chargé d’aller surprendre Menin ; ses longs apprêts donnent le temps aux ennemis d’être avertis ; Albergotti se présente et ne voit d’autre parti à prendre que de revenir, VI, 416 ; se laisse engager dans un colloque inutile et dangereux avec un officier ennemi, avant la bataille de Malplaquet, VII, 374 ; comment il s’en excuse, 376, est blessé et mis hors de combat, 378 ; à la mort de son oncle, il obtient son régiment Royal-Italien, XIV, 214.