Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/118

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93 ; il éloigne toute proposition de traité et de négociation, parce qu’il se croit sûr de son entreprise ; sa confiance dans la Hollande, 109 ; sa colère contre Venise ; il cherche à se faire en France et surtout à Rome un mérite de sa modération forcée ; il persévère à vouloir faire croire que l’entreprise de la flotte d’Espagne se fait contre son avis et sa volonté, 111 ; pourquoi il désire ménager le pape ; sa réponse à l’envoyé d’Angleterre qui lui a demandé une explication sur les desseins du roi d’Espagne, 111, 112 ; ses instructions à Beretti, ambassadeur en Hollande, sur le plan qu’il s’est proposé de suivre, 112 et suiv. ; il s’avoue par tout l’auteur de la guerre, excepté à Rome ; ses artifices et ses impostures à l’égard du pape, 114 ; pourquoi il s’affranchit de toute reconnaissance envers le duc de Parme, 116 ; il travaille avec grand soin à la marine d’Espagne ; frais immenses pour son entreprise, 117 ; il fait espérer au duc de Parme que des négociations pourront le mettre à couvert des dangers qu’il craint, 118 ; comment il essaye de rassurer le roi de Sicile, 118 ; ses promesses et ses plaintes au régent et au roi d’Angleterre ; il cherche à s’assurer de plus en plus de la Hollande qui est toute sa resource, 119 ; ses projets ; ses précautions, 158 ; il fait donner au prétendant le conseil de se marier comme chose qui serait agréable à toute l’Angleterre, 159, pourquoi l’abbé del Maro, ambassadeur de Sicile, lui est odieux ; il prend un soin particulier de le décrier dans sa cour et dans les autres, 159 ; ses manéges auprès du pape, 159 ; il déclame contre le cardinal Albani, neveu du pape, 160 ; sa conférence avec le colonel Stanhope et le secrétaire Bubb ; son emportement sur les plaintes qu’ils lui font de l’infraction de la neutralité d’Italie, et sur les moyens qu’ils lui proposent de prévenir la guerre en Europe, 162 et suiv. ; il déclare que le roi d’Espagne ne consentira à aucun accommodement si l’empereur n’est auparavant dépouillé d’une partie des États qu’il possède en Italie, 164 ; se plaint en forme par un mémoire qu’il remet au secrétaire d’Angleterre des propos que Stairs a tenus sur l’entreprise de Sardaigne, comment il se laisse apaiser par une équivoque, 175 ; il resserre de plus en plus le roi qui tombe dangereusement malade, 176 ; reçoit des coups de bâton du marquis de Villena dans la chambre même du roi : à quelle occasion, 178 ; lui envoie le lendemain un ordre de se retirer dans une de ses terres à trente lieues de Madrid ; le fait revenir au bout de cinq ou six mois ; cherche inutilement à se raccommoder avec lui ; dicte au roi un testament concerté avec la reine, 179 ; son opiniâtreté à rejeter la paix ; il écrit au pape avec hauteur, 182 ; ses grands préparatifs de guerre ; il fait part aux cours étrangères de ce qui s’est passé entre le colonel Stanhope et lui sur les propositions de paix ; son but, 186 ; le triste état du roi ne paraît pas avoir abattu son courage, 187 ; il publie ses préparatifs ; assure la Sardaigne par des garnisons ; refuse de traiter en donnant à la France et à l’Angleterre différents prétextes, 188 ; sa réponse au duc de Saint-Aignan ; chimères dont il se repaît, 189 ; il est nommé évêque de Malaga, puis archevêque de Séville ; autres faveurs que lui fait le roi ; il envoie chercher à Gênes un nommé Zanchizzi qui avait prédit son cardinalat, 191 ; s’emporte contre les demandes que l’empereur a faites au pape ; s’exhale en injures contre ce dernier ; déclare que le roi d’Espagne est prêt à intervenir dans la négociation ; à quelles conditions, 212 ; fait acheter en Hollande des vaisseaux de guerre, de la poudre, des boulets, etc., 213 ; son autorité absolue ; son accès très-difficile, 214 ; son mépris pour le souverain pontife, 215 ; il affecte de douter de l’augmentation des troupes de l’empereur, et n’en presse pas moins ses préparatifs, 223 ; il reçoit secrètement une gratification considérable du roi d’Angleterre par les mains de Riperda, 224 ; se plaint audacieusement de son sort, 225 ; s’épuise en soins inutiles pour s’attirer l’union des Hollandais, 225 ; ses instructions aux ministres d’Espagne au dehors, 226 ; mesures qu’il prend pour faire la guerre ; louanges qu’il se donne, 227 ; les Anglais le ménagent ; il fait venir de Rome le médecin Servi pour traiter le roi, 227 ; fait faire au colonel Stanhope par le P. Daubenton la proposition du mariage du prince des Asturies avec une fille du prince de Galles, 228 ; son intelligence avec M. et Mme du Maine contre le régent, 246 ; il menace les Anglais et les Hollandais de la ruine de leur commerce s’ils donnent le moindre sujet de plainte à l’Espagne par leurs liaisons avec l’empereur ; se plaint de la conduite et de la mauvaise foi des Alle-