Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/122

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bret baron de Miossens ; Alexandre d’Albret comte de Marennes, 52 ; le maréchal d’Albret, 52 ; M. de Miossens, 53.

ALBUQUERQUE (le duc d’), vice-roi du Mexique, envoie un vaisseau chargé d’argent pour le roi d’Espagne et pour les Espagnols ; ce vaisseau arrive à Brest, V, 341 ; grand d’Espagne ; son extérieur grossier ; son caractère ; sa richesse ; historique sur les ducs d’Albuquerque, Bertrand La Cueva, XVIII, 367 et suiv.

ALDOBRANDINI, nonce à Madrid ; son extérieur ; son caractère ; il devient cardinal et meurt bientôt après, XIX, 52.

ALDOVRANDI, nonce du pape en Espagne, profite de l’ambition du ministre Albéroni et du confesseur Daubenton pour avancer peu à peu les affaires de son maître, XIII, 388 ; comment il est trompé par Albéroni, 444 ; malgré cette tromperie, il s’offre d’aller lui-même à Rome aplanir les difficultés qui arrêtent l’accommodement des deux cours ; il part subitement avec un projet d’Albéroni pour donner l’année suivante un plus grand secours au pape, 453 ; il ne trouve pas à Rome ce qu’il espérait ; pourquoi, 456 ; contenu du mémoire dont il est porteur, 458 ; Aldovrandi, par son adresse et ses amis, parvient à se faire écouter du pape et se le rend favorable ; mais ne peut obtenir d’être renvoyé promptement en Espagne, XIV, 77 ; fait valoir au pape le caractère d’Albéroni ; dans quel but, 84 ; obtient de Sa Sainteté l’assurance du chapeau pour ce ministre, 86 ; est renvoyé en Espagne avec une instruction fort singulière et des brefs qui accordent au roi d’Espagne une imposition annuelle sur les biens ecclésiastiques, 224, 225 ; il fait part au duc de Parme des instructions dont il est chargé ; ce qu’ils conviennent ensemble à ce sujet, 233 ; il propose à ce prince de commettre quelques personnes d’autorité à Rome pour y solliciter la promotion d’Albéroni, 234 ; il arrive à l’Escurial ; comment il y est reçu, XV, 16 ; signe avec Albéroni l’accommodement entre les cours de Rome et de Madrid, 67 ; colère du pape contre lui, 76 ; ses inquiétudes à cet égard ; ses craintes au sujet de la flotte d’Espagne, 77 ; il sert Albéroni à Rome en tâchant d’y persuader que l’entreprise regarde Oran, 80 ; sa docilité aux volontés d’Albéroni, 161 ; il tâche de persuader au pape que la conquête de la Sardaigne peut devenir un moyen de paix par les offices de la France et de l’Angleterre, 161 ; il cherche à faire sa cour au pape en engageant les évêques d’Espagne d’accepter la constitution, 182 ; est blâmé à Rome de cette démarche ; reçoit ordre de détruire son propre ouvrage ; griefs du pape contre lui, 192 ; il travaille à rapprocher les cours de Rome et d’Espagne. 215 ; cherche à excuser sa conduite pour l’acceptation de la Constitution, 215 ; pourquoi il continue et même redouble ses instances pour la faire approuver, 370 ; son adresse pour servir Albéroni auprès du pape, 411 ; il ne cesse d’exalter ses bonnes intentions, 446 ; motifs qu’il fait valoir pour l’obtention des bulles de Séville, 446 ; effrayé ou feignant de l’être de la décision du conseil de Castille à ce sujet, il tente de nouveaux efforts auprès du pape, XVI, 18 ; l’avertit de prendre ses précautions contre les troupes d’Espagne, 77 ; et que le roi vient de mettre en séquestre les revenus des églises de Séville et de Malaga, 78 ; avant le départ de la flotte d’Espagne il s’efforce de persuader au pape que les intentions d’Albéroni sont bonnes ; mais lorsque la flotte est partie il change de sentiments et de discours, 117 ; sa situation difficile ; il écrit à Albéroni pour lui représenter les raisons qu’a eues le pape de refuser les bulles de Séville, 146 ; ses plaintes à la cour de Rome ; malgré la sagesse de ses conseils, Rome et Madrid font tomber sur lui la haine de la rupture entre les deux cours, 146 ; il est gardé à vue, 148 ; est accusé par Albéroni de s’être réconcilié avec la cour de Vienne, 149 ; est arrêté, 150 ; avertit les évêques d’Espagne que le pape suspend toutes les grâces qu’il a accordées au roi, 179 ; représente vivement au pape les inconvénients d’une rupture et l’embarras où il se jette par les engagements qu’il vient de prendre, 182.

ALÈGRE (le marquis d’), maréchal de camp, force dans le bois d’Hagenbach un grand retranchement d’où il chasse le général Soyer, I, 202 ; rend Bonn, après trois semaines de siége, IV, 131 ; est fait prisonnier à l’attaque des lignes entre Lave et Heylesem, V, 35 ; obtient une des trois lieutenances générales du Languedoc, 328 ; donne sa fille à Maillebois avec sa lieutenance générale du Languedoc ; le roi accorde 200 000 livres, X, 305 ; est nommé à l’am-