Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/121

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215, 216 ; s’élève sans ménagement contre le régent, 216, 217 ; se plaint des fautes que le marquis de Lede a faites dans son expédition, 217 ; reproche au duc de Savoie de n’avoir songé qu’à tromper le roi d’Espagne, 218 ; consulte Cellamare sur les mesures à prendre pour avoir sur pied en Espagne huit ou dix mille hommes de troupes étrangères ; change de conduite à l’égard de Rome lorsqu’il craint que la suite de l’expédition de Sicile ne réponde pas à ses espérances ; ses ordres au cardinal Acquaviva, 219 ; ses instances pour les bulles de Séville, 221 ; sa conduite et ses discours au comte Stanhope, 234 ; sa dispute avec Riperda sur un présent du roi d’Angleterre, 235 ; A quelles conditions il offre l’accession du roi d’Espagne au traité de la quadruple alliance, 238 ; ses motifs pour empêcher l’ambassadeur de France de quitter Madrid, XVII, 102 ; son emportement lorsqu’il apprend qu’il est hors d’Espagne, 102, 103 ; entreprend de fortifier le port du Passage ; en fait le dépôt principal de construction pour l’Océan, 195 ; son plan politique, 351 ; il reçoit un billet du roi qui lui ordonne de se retirer à l’instant et de sortir d’Espagne en deux fois vingt-quatre heures ; il est arrêté en chemin et rend avec beaucoup de peine le testament de Charles II et des papiers importants, 354 ; joie universelle en Espagne, en Italie, à Vienne et à Londres, 354, 355 ; comment il traverse le midi de la France ; il débarque sur les côtes de Gênes, est longtemps errant et caché, 356 ; sa rage, son désespoir ; ses deux lettres au régent, 356 ; motif de sa rage et de son désespoir, 357, 358 ; il est appelé à Rome pour assister au conclave, XVIII, 144 ; loue un palais magnifique dans cette ville, après l’élection du pape ; devient ensuite légat à Ferrare, 145.

ALBERT (le duc d’), colonel de dragons-Dauphin, se déguise en batelier et entre dans Namur en passant la Meuse à la nage, I, 273 ; accusé de duel et n’ayant pas voulu se constituer prisonnier à la Conciergerie, il est cassé de sa charge ; malgré le crédit de Mme de Chevreuse il ne peut être rétabli, II, 424 ; quelle est la cause de son duel, 424 ; il s’attache au service de Bavière ; est présenté au roi en allant servir en Espagne, IV, 299 ; envoie à M. de Bouillon, son père, son blanc-signé pour terminer leur procès comme il lui plaira ; cet envoi remet la paix dans la famille, V, 146.

ALBERT (le comte d’) est envoyé par l’électeur de Bavière faire ses remercîments au roi d’Espagne et prendre soin de ses affaires dans ce pays, IX, 314.

ALBRET (le maréchal d’) ; par quoi il s’attire une grande considération ; grand état qu’il mène partout ; ses filles ; il reçoit Mme Scarron qui lui plaît beaucoup, I, 367 ; devient son meilleur ami et son conseil quand elle est maîtresse du roi ; marie Mlle Pons à M. Sublet et obtient pour son mari la charge de grand louvetier, 368.

ALBRET (le duc d’), fils aîné de M. de Bouillon, épouse la fille de M. de La Trémoille, I, 305 ; sa dispute avec son père au sujet d’un testament du maréchal de Bouillon ; éclat qu’elle fait à la cour où tout le monde lui tourne le dos, II, 175 ; il obtient le gouvernement d’Auvergne sur la démission de M. de Bouillon et un brevet de retenue de 100 000 écus, XV, 40 ; obtient une augmentation d’appointements et une de brevet de retenue de 100 000 livres, 266 ; épouse en secondes noces Mlle de Culant, malgré la famille Louvois et par la protection du prince de Conti, soutenu des ordres du régent, 339 ; refait son mariage suivant l’arrêt du conseil de régence ; le mariage se célèbre chez Caumartin, conseiller d’État, XVII, 184 ; sa nouvelle épouse meurt en couches, 218 ; il se marie une troisième fois à Mlle de Gordes de la maison de Simiane ; perd cette troisième femme au bout de deux ans, XVIII, 2 ; épouse en quatrièmes noces une fille du comte d’Harcourt-Lorraine ; prend lui-même le nom de prince de Guise, 2 ; marie son fils aîné, le prince de Turenne, à la seconde fille du prince Jacques Sobieski ; le prince de Turenne étant mort douze jours après son mariage, le duc d’Albret marie son second fils à la veuve, XX, 23 ; ce mariage n’est pas heureux, 24.

ALBRET (la duchesse d’) obtient, peu de temps avant sa mort, de M. le duc d’Orléans, la survivance de grand chambellan pour son fils aîné et celle de premier gentilhomme de la chambre pour son neveu ; caractère de cette dame, XIV, 194.

ALBRET (bâtards d’), leur généalogie, XI, 50 et suiv. ; en qui finit cette bâtardise, 50 ; fils légitimes de Henri dit d’Al-