Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/134

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de la maréchale de Lorges, lève à ses dépens la difficulté qui arrête la conclusion du mariage du duc de Saint-Simon, I, 252.

AUVERGNE (le prince d’) passe aux ennemis ; va à Munich, puis en Hollande où il est fait major général, IV, 3 ; se montre plus cruel qu’aucun des ennemis, 5 ; son procès lui est fait au parlement ; il est condamné à être pendu en effigie, 5 ; par sa maladresse, l’avant-garde des ennemis qu’il commande en Flandre ne peut détruire l’arrière-garde de l’armée française, VI, 88 ; il fortifie la Bassée d’où il est forcé de se retirer, VII, 2 ; est chargé de conduire à Douai le maréchal de Boufflers et les principaux officiers de la garnison de la citadelle de Lille, 19, 20 ; il reçoit son oncle le cardinal de Bouillon et l’emmène avec lui à l’armée des ennemis, VIII, 369 ; meurt de la petite vérole, laissant une fille qui épousa le prince palatin de Sultzbach, 404.

AUVERGNE (le comte d’) vient aussitôt après la mort de sa femme demander au roi la permission d’épouser et d’emmener en France Mlle de Wassenaër, Hollandaise ; l’obtient et se marie ; caractère doux et aimable de cette demoiselle, II, 260 ; le comte meurt à Paris d’une longue et singulière maladie ; il voit avant de mourir son fils, l’abbé d’Auvergne, avec lequel il était horriblement brouillé ; son extérieur ; son caractère, VI, 130.

AUVERGNE (la comtesse d’), meurt d’une hydropisie de vents ; Mme Chadon, femme d’un fameux avocat, l’avait convertie à la religion catholique, IV, 347 ; tous les Bouillon qui l’avaient reçue froidement s’étaient à la fin laissé gagner par sa vertu et ses manières, 348.

AUVERGNE (le fils aîné du comte d’), se bat en duel avec le chevalier de Caylus ; pourquoi ; il est pendu en effigie, I, 412 ; meurt dans l’ordre de Malte, III, 388.

AUVERGNE (l’abbé d’), chanoine de Strasbourg et prêtre coadjuteur de Cluni, se trouve concurrent avec l’abbé de Sou bise pour la coadjutorerie de Strasbourg ; ses mœurs ; son ignorance ; sa dissipation, II, 389 ; il dit la messe du Saint-Esprit avant l’élection de l’abbé de Soubise, 398 ; gagne son procès contre les moines de Cluni, IV, 1 t 1 ; sollicite les juges de de Bar, et, pour les toucher, leur dit à peu près ce que M. de Bouillon dit au roi, V, 325 ; est nommé à l’archevêché de Tours ; réponse du régent au sujet de cette nomination, XVII, 292 ; friponnerie de l’abbé d’Auvergne pour avoir l’archevêché de Cambrai ; comment elle est découverte, 389 et suiv. ; de l’archevêché de Tours il passe à celui de Vienne, 401.

AVARAY (D’), lieutenant général ; son extraction ; il est fait chevalier de l’ordre, VII, 204 ; son ambassade en Suisse, 204 ; est renvoyé ambassadeur dans ce pays, XI, 247 ; XIII, 343.

AVAUGAUR (Mme d’), bâtarde non reconnue de Monseigneur, meurt sans laisser d’enfants, XIV, 17.

AVAUX (D’), est envoyé ambassadeur en Hollande, III, 68 ; propositions que lui font à la Haye les Hollandais et les Anglais ; les conférences sont rompues ; d’Avaux revient, 140 ; vend au président de Mesme, son neveu, sa charge de prévôt et grand maître des cérémonies de l’ordre, avec permission de continuer à porter le cordon bleu ; de qui il tenait cette charge, IV, 146 ; sa mort ; sa famille ; son extérieur ; son caractère, VII, 72 ; ses talents comme négociateur ; il avertit inutilement la cour de France du projet de la révolution d’Angleterre, 73 ; son ambassade en Irlande avec le roi d’Angleterre ; conduite qu’il y tient ; pourquoi il en court la disgrâce de Louvois, 76 ; son ambassade en Suède ; pourquoi il demande à revenir, 77 ; sa nouvelle ambassade en Hollande ; genre de vanité qui le rend ridicule, 78 ; il meurt de l’opération de la pierre, 79.

AVEIRO (la duchesse d’), mère des ducs d’Arcos et de Baños, meurt à Madrid, XII, 12.

AVERNE (le comte d’), Sicilien, brigadier de dragons, attaque un poste près du village de Weisloch, l’emporte, poursuit les ennemis et est tué ; est fort regretté du maréchal de Lorges, I, 193.

AVERSBERG (le comte d’), envoyé ambassadeur d’Allemagne en Espagne, est prié par la junte de ne pas attendre l’arrivée du roi à Madrid, III, 135 ; il s’en retourne et passe par Paris, 135.

AVRINCOURT (D’), colonel de dragons, est marié à une demoiselle de Saint-Cyr, Mlle d’Osmond ; est fait gouverneur d’Hesdin ; autres avantages qu’il retire de son mariage, IV, 422.