BASLEROY, colonel de dragons, épouse la seconde fille du maréchal de Matignon, XVII, 452.
BAVILLE, intendant de Languedoc, invente et propose l’impôt de la capitation, I, 228 ; il fait donner le commandement des armes dans toute la province à son beau-frère Broglio ; s’attire par là toute l’autorité ; son génie supérieur ; son activité ; son esprit de domination, IV, 112 ; comment il supplante l’autorité du cardinal Bonzi, archevêque de Narbonne, 135 ; écrit à la cour sur ses déprédations, dont Mme de Gange est accusée de profiter, 136 ; son autorité croît de jour en jour aux dépens du cardinal, 137 ; il se démet de sa charge de conseiller d’État en faveur de son fils Courson, XIV, 110 ; il quitte son intendance et obtient une pension de retraite de 12 000 livres ; son caractère, XV, 239.
BAUDRY, remplace le jeune d’Argenson, dans la place de lieutenant de police, XVIII, 31.
BAUFREMONT (Mlle de) plaît à M. et à Mme de Duras, qui la prennent chez eux ; par sa malice et sa noirceur elle trouble leur bonheur domestique ; est à la fin congédiée, IV, 364 ; sa mort, 436.
BAVIERE (l’électeur de) se déclare pour la France, et offre d’amener 25 000 hommes sur le Rhin, IV, 7 ; prend Memmingen et plusieurs petites places, 28 ; fait plusieurs petites conquêtes, 107 ; est joint par le maréchal de Villars ; sa joie en l’embrassant, 116 ; il dîne chez lui ; est reçu par les bataillons français aux cris de vive le roi et M. l’électeur, 116 ; ne pouvant demeurer avec Villars, il conçoit le dessein de s’emparer du Tyrol ; est appuyé par Villars, 140 ; folie de ce projet, 141 ; il est approuvé par le roi et Chamillart, 142 ; l’électeur, maître d’Inspruck, y fait chanter un Te Deum ; mais ne pouvant avancer plus loin et craignant de manquer de tout, il revient joindre Villars, 144 ; gagne avec le maréchal la bataille d’Hochstedt, 187 ; désunion entre eux causée par les hauteurs de Villars ; explication, 191 ; il assiége et prend Augsbourg avec le maréchal Marsin, 194 ; pressé par le duc de Marlborough, il appelle les Français à son secours, 293 ; faute capitale de ce prince, 303 ; marche aux ennemis, arrive à la plaine d’Hochstedt ; se dispose à livrer bataille ; fautes qu’il commet, 304 et 305 ; fait des prodiges de valeur, mais me peut remédier à rien, 307 ; sa fermeté après la perte de la bataille, 311 ; se rend à Bruxelles comme il peut ; voit l’électrice et ses enfants en passant à Ulm, et leur donne ses instructions, 312 ; arrive de Bruxelles au grand galop pour assister à la bataille de Ramillies, V, 173 ; y montre beaucoup de valeur, 175 ; fait des plaintes amères contre le maréchal de Villeroy, qui s’est opposé à ce que l’armée gardât le grand Escaut, 177 ; va éveiller le duc de Vendôme et l’avertit inutilement du péril qui le menace, VI, 88 ; quitte avec peine la Flandre pour aller sur le Rhin ; à quelles conditions, 220 ; vient passer quelques jours à Metz, amenant des troupes en Flandre, 308 ; vient à Compiègne où le roi lui fait trouver toutes sortes d’équipages de chasse ; s’en va subitement en poste à Mons ; s’approche de Bruxelles avec 3000 chevaux et 24 bataillons, 412 ; se voit en péril d’être battu et pris par ses derrières ; abandonne le siége et rentre dans Mons, 413 ; sort de cette ville menacée par les ennemis, vient à Compiègne, VII, 364 ; obtient avec peine la permission de venir saluer le roi à Versailles incognito ; vient à Paris ; va dîner chez Torcy à Marly ; y voit le roi ; est présenté aux princes et princesses ; sa promenade avec le roi, 396 ; dîne chez d’Antin à Versailles ; va à Meudon voir Monseigneur ; la prétention d’y avoir la main l’empêche d’entrer dans sa maison, 398 ; retourne à Compiègne ; comment s’introduit l’usage de dire l’électeur au lieu de monsieur l’électeur, 399 ; après la mort de l’empereur, l’électeur de Bavière vient voir le roi à Marly ; détails sur son séjour, IX, 310 ; le roi d’Espagne lui donne en toute souveraineté tout ce qui lui reste aux Pays-Bas ; il revient à Marly, part ensuite pour Namur et envoie le comte d’Albert faire ses remercîments en Espagne, et y prendre soin de ses affaires, 314 ; va à Fontainebleau et retourne chez d’Antin à Petit Bourg, X, 256 ; vient à Paris ; est reçu en audience du roi, 321 ; ses voyages à Versailles et à Marly, 371 ; revient de Suresne voir le roi et soupe chez d’Antin, 431 ; voit encore le roi à Fontaine bleau ; y est traité par d’Antin, 431 ; vient à Paris chez son envoyé Monasterol ; va voir le roi à Versailles ; est fort triste de n’espérer plus le titre de roi de Sardaigne, XI, 26 : vient courre le cerf à Marly ; joue au lansquenet avec M. le duc de Berry, 83, 94, 118, 248 ; vient à