Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/136

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tient une capitulation honorable, il est tué à la bataille de Neerwinden, 11.

BARBANÇON, premier maître d’hôtel de Monsieur, célèbre par ses chansons et par l’agrément et le naturel de son esprit, meurt en 1695, I, 257.

BARBARIGO, Vénitien, évêque de Brescia, est fait cardinal, XVIII, 69.

BARBERIN (Charles), cardinal, est nommé légat a latere à Naples, III, 404 ; comment il y est reçu par Philippe V, 405.

BARBEZIÈRES, maréchal de camp, est chargé d’aller visiter les ruines de Manheim et de faire construire un pont de bateaux derrière pour le passage de l’armée, I, 265 ; est pris déguisé en paysan, près du lac de Constance et jeté dans un cachot ; trouve le moyen d’écrire à M. de Vendôme et obtient par son moyen, après une longue et dure prison, d’être mis en liberté, IV, 108 ; est conduit de Gratz à l’armée du comte de Staremberg, puis à celle de M. de Vendôme, 186 ; comment il était parvenu à être traité plus honnêtement dans la prison, 284.

BARBEZIEUX, ministre de la guerre, trompé par son courrier, donne une fausse nouvelle au roi qui l’en réprimande ensuite, I, 15 ; reçoit un coup de caveçon du roi qui est mécontent de lui ; à quelle occasion, 39 ; comment il fait avorter le projet de M. de Noailles en gagnant M. de Genlis, envoyé au roi par ce duc et en lui prescrivant de dire le contraire de ce qu’il était chargé d’expliquer à Sa Majesté, 227 ; se marie à la fille aînée de d’Alègre, maréchal de camp ; fête somptueuse à cette occasion, 301 ; devient jaloux de sa femme ; fait tout pour paraître ce qu’il n’est pas ; le roi, importuné du bruit du beau-père et du gendre, décide que Mme de Barbezieux s’en ira chez son père, puis dans un couvent en Auvergne, II, 228 et suiv. ; la nomination de Chamillart au ministère est pour M. de Barbezieux un coup de foudre ; il essaye en vain de noyer son chagrin dans les plaisirs, III, 53 ; tombe malade et meurt au milieu de sa famille ; son extérieur ; ses talents ; ses manières polies, 54 ; ses défauts ; le roi me l’aimait point, mais Mme de Maintenon le protégeait, 55 ; note sur la conduite du roi à son égard, XII, 505.

BARBEZIEUX (Mme de), meurt fort jeune après une longue infirmité ; ses enfants, V, 259.

BARGETTON, avocat, est conduit à la Bastille ; pourquoi, XVII, 99 ; est remis en liberté, 196.

BARILLON, évêque de Luçon, meurt de l’opération de la pierre ; sa vie tout apostolique, II, 274.

BARIN, premier maître d’hôtel de Monsieur, fort avant dans les affaires de Mademoiselle et de M. de Lauzun et de Mme de Montespan, est fort estimé des ministres ; son caractère, son esprit, son adresse, sa fidélité ; sa mort, II, 363.

BARONS (hauts) du duché de France, puis hauts barons de France, ce qu’ils étaient ; ils furent mandés aux assemblées comme adjoints et non comme nécessaires ; ce qui les distinguait des pairs ou grands feudataires, qui avaient besoin d’une excuse légitime pour se dispenser d’assister à ces assemblées, XI, 279 ; ils assistent au parlement quand le roi les appelle et en tel nombre qu’il veut, 283 ; à quelle époque les hauts barons quittèrent la fonction d’adjoints dans ces assemblées ; ceux qui la conservèrent firent les familles les plus distinguées du parlement de Paris, 284.

BARONS de la Sainte-Ampoule. Voy. Ampoule.

BARRE (La), lieutenant de la compagnie colonelle du régiment des gardes, est cruellement maltraité de paroles par Surville, colonel du régiment d’infanterie du roi ; suite de cette affaire, dont le roi se mêle ; caractère de La Barre, V, 52 et suiv. ; est présenté au roi par le duc de Guiche, le roi l’entretient dans son cabinet et lui demande comme à un ami qu’il sacrifie son ressentiment et se raccommode avec Surville ; les maréchaux de France font ensuite le raccommodement, 266 ; sa mort, 335.

BARROIS, envoyé du duc de Lorraine à Paris, loge avec M. de Vaudemont, à l’hôtel de Mayenne, et entre dans toutes les intrigues des Lorrains, VI, 25.

BARTET, ancien secrétaire du cabinet du roi, meurt à cent cinq ans ; son audace ; ses impertinences lui attirent une rude bâtonnade de la part de M. de Candale ; depuis ce moment son crédit tombe, VI, 120, 449 ; le vieux maréchal de Villeroy se retire chez lui, à Neuville, près de Lyon, 121 ; note sur son aventure avec M. de Candale, VI, 448.

BARTILLAT, garde du trésor royal, meurt à 90 ans, fort aimé du roi, pour sa fidélité, son exactitude, son désintéressement, III, 188.