Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/144

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toujours accueilli à la cour, 111 ; prend congé du roi et se retire en Flandre, 270.

BERINGHEN, premier valet de chambre du roi, se sauve à Bruxelles lors de la visite faite chez la reine au Val-de-Grâce, I, 70 ; revient auprès d’elle dans les premiers jours de sa puissance ; ce qu’était son père qui devint premier valet de chambre de Henri IV, 70 ; son fils qui lui succède achète la charge de premier écuyer du duc de Saint-Simon, 71.

BERINGHEN, fils du précédent, premier écuyer du roi, est enlevé dans la plaine de Bissancourt, V, 373 ; est délivré au delà du château de Ham ; arrive à Versailles et va chez Mme de Maintenon où le roi le reçoit à merveille, 375 ; traite celui qui l’a enlevé et qui est devenu son prisonnier avec toutes sortes d’égards ; lui donne de l’argent et lui fait des présents considérables, 375 ; son désespoir à la mort de Monseigneur, IX, 278 ; son caractère, 350 ; sa réponse à M. de Saint-Simon qui le prie de travailler à réconcilier le chancelier avec M. de Beauvilliers, 354 ; est nommé du conseil des affaires du dedans, XIII, 155 ; est chargé des grands chemins, ponts et chaussées, 157 ; sa contestation avec M. le Grand au sujet de la dépouille de la petite écurie, 207 ; son caractère, 208 ; raisons qu’il fait valoir dans un mémoire, 211 ; le conseil de régence décide en sa faveur, 221 ; sa reconnaissance envers M. de Saint-Simon, 223 ; il meurt à 71 ans, XIX, 449.

BERINGHEN, fils du précédent, sa contestation avec le grand écuyer est décidée en sa faveur par M. le Duc, XX, 83 ; il meurt à 43 ans sept mois après son père auquel il a succédé ; son caractère ; son frère obtient la charge de premier écuyer 84, 85.

BERLIPS (Mme), Allemande, acquiert une grande fortune en Espagne où elle gouverne entièrement la reine, épouse de Charles II ; contribue aux dispositions que fait ce prince en faveur du prince électoral de Bavière, II, 251 ; emporte en Allemagne les trésors qu’elle a acquis, III, 12.

BERMUDEZ, jésuite espagnol, est nommé confesseur du roi d’Espagne aussitôt après la mort du P. Aubenton ; sa haine pour la France ; ses talents pour la prédication ; il prêche les sermons de Bourdaloue traduits en espagnol, 33.

BERNARD (Samuel), fameux banquier est mandé chez le contrôleur général Desmarets, pour dîner et travailler avec lui ; le roi lui fait voir ses jardins et le comble de caresses, VI, 240 ; à quel but ; Bernard enthousiasmé accorde à Desmarets ce qu’il lui avait refusé et au delà de ce qu’il avait demandé, 241 ; sa prodigieuse banqueroute ; le ministre Desmarets le secourt autant qu’il peut ; son crédit ne peut se rétablir à Lyon ni dans la partie de l’Italie qui en est voisine, VII, 129.

BERNIÈRE, major du régiment des gardes, est tué à la bataille de Ramillies, V, 176.

BERNSTORFF, ministre anglais, est seul auteur de la violence exercée contre Gyllembourg, ambassadeur de Suède à Londres ; les Anglais désapprouvent cette violence, XIV, 241.

BERRY (le duc de), est nommé chevalier de l’ordre, II, 230 ; est nommé chevalier de l’ordre de la Toison d’or par le roi d’Espagne Philippe V ; reçoit le collier des mains du roi de France, III, 192 ; est délivré de ses gouverneurs ; sa joie, V, 79 ; est nommé pour accompagner son frère Mgr le duc de Bourgogne, VI, 95 ; pourquoi son voyage est rompu, 100 ; est nommé pour aller servir sur le Rhin comme volontaire sous les ordres de son frère, 233 ; part pour l’armée ; rejoint son frère à Valenciennes, 286 ; est admis aux conseils de guerre et y montre beaucoup de sens, 396 ; il revient à la cour ; comment il y est accueilli par le roi, VII, 16 ; sa réponse au roi qui lui demande s’il serait bien aise de se marier et si Mademoiselle lui plairait, VIII, 283 ; est présenté par le roi à Madame sur le pied de gendre, 284 ; célébration de son mariage, 333 et suiv. ; sa douleur à la mort de Monseigneur, IX, 123 ; combien il est sensible aux procédés de M. le Dauphin et de Mme la Dauphine, 161 ; plaisir qu’il ressent de la réconciliation qui a lieu entre les deux princesses, 167 ; il fait des efforts inutiles pour engager la duchesse de Berry à aller donner la chemise à Mme la Dauphine, 168 ; lui-même la donne à M. le Dauphin, 169 ; sa dispute avec Mme la Dauphine pour du tabac provenant de la succession de Monseigneur, X, 23 ; il vend beaucoup de diamants de son héritage pour faire face à ses affaires, 26 ; son caractère ; sa faiblesse pour Mme la duchesse de Berry, 35 ; il crève un œil à