Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/143

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pourqnoi, 119 : il se flatte à tort de trouver dans les États généraux beaucoup de penchant pour l’Espagne, 165 et suiv. ; ses manéges, 198 ; comment il est trompé par de faux avis, 206 ; assurances qu’il donne à l’Espagne des bonnes dispositions de la Hollande, 206 ; son aveuglement sur les dispositions de cette puissance et de la France, 365 ; malgré sa sécurité, il craint de me pouvoir empêcher la Hollande de se soumettre aux idées de l’Angleterre, si elle est d’accord avec la France, 434 ; il se vante d’avoir surmonté, par son habileté, l’opposition des Provinces-Unies, 439 ; dans l’intention de faire passer le prétendant en Angleterre, il cherche à lier l’Espagne à la Suède ; ses propositions avec un officier polonais, XVI, 6, 7 ; bonnes dispositions qu’il trouve dans l’ambassadeur de Moscovie, 8 ; il essaye d’empêcher les États généraux de prendre aucun engagement dans le traité de Londres ; son embarras ; 24, 25 ; sa jalousie contre Monteléon, 26 ; ses plaintes contre la France, 33 ; ses efforts pour détourner la Hollande du traité de Londres ; il propose de nommer un ambassadeur hollandais pour Madrid, 33 ; fait un voyage à Amsterdam, pour empêcher la régence de cette ville d’accéder au traité, 42 ; ses efforts pour traverser la négociation de Cadogan, 65, 66 ; il cherche à décrier Monteléon en toute occasion, 66 ; déclaration qu’il fait en Hollande de la part du roi d’Espagne, 81 ; il attribue à sa dextérité la longue incertitude des Hollandais ; ses invectives contre la France ; ses fausses idées ; ses conseils, 86 ; il vante l’utilité du mémoire qu’il a fait remettre aux États généraux, 89 ; ses relations diverses à la cour de Madrid, 89 ; ses conseils à Albéroni touchant les négociants espagnols, 90 ; il inspire à l’agent du duc de Savoie des soupçons sur les desseins des alliés, 91 ; continue à décrier Monteléon, 92 ; prévoyant que les États généraux vont souscrire au traité, il en attribue la cause aux sollicitations impétueuses de la France, 99 ; nouveau moyen qu’il emploie pour prévenir l’événement qu’il craint, 99 ; ses plaintes contre l’ambassadeur français à la Haye, et contre l’abbé Dubois, 100 ; il continue à se vanter de ses pratiques secrètes ; cherche à gagner le baron de Welderen, 127 ; se plaint du premier ministre d’Espagne ; se vante d’avoir retardé la résolution de la province de Hollande, 128 ; malgré sa vivacité, il cède à la nécessité des circonstances ; conseille au roi de dissimuler et de suspendre tout ressentiment, 163 ; la signature du traité d’alliance dément les éloges qu’il donnait à tant de démarches qu’il supposait avoir faites pour l’empêcher, 228 : il déplaît à Albéroni par l’exagération continuelle de son crédit en Hollande, 232.

BERGER DE MALISSOLES, évêque de Gap, publie un mandement contre le cardinal de Noailles, IX, 95. Voy. Unigenitus.

BERGHES (le prince de), épouse une fille du duc de Rohan ; obtient par le crédit de l’électeur de Bavière une compagnie des gardes du corps du roi d’Espagne, à Bruxelles, l’ordre de la Toison d’or, puis la grandesse, VIII, 405 ; meurt en Flandre, XVII, 450.

BERGHEYCK, baron, puis comte flamand, est présenté au roi par le ministre Chamillart ; sa capacité ; sa droiture, V, 269 ; il est mis à la tête des affaires des Pays-Bas pour l’Espagne ; son caractère ; il est universellement aimé et honoré en Flandre, 269 ; est chargé par le ministre Chamillart de faire révolter les Pays-Bas dans le même temps qu’on exécuterait en Écosse le projet conçu par l’Anglais Hough, VI, 188 ; ses conférences à ce sujet avec M. de Vendôme devant le roi et le ministre Chamillart ; sa contenance ferme et modeste, 189 et suiv. ; il va à Marly où le roi lui fait les honneurs de ses jardins, est envoyé à Clichy avec Puységur et Chamlay, pour conférer avec M. de Vendôme sur les opérations de l’armée de Flandre, 238 ; comment ils sont accueillis par le duc, 238 ; Bergheyck part pour Mons, 239 ; cherche les moyens de tirer quelque parti du soulèvement qu’il a concerté, 306 ; vient à Paris où il trouve le ministère changé ; va visiter Chamillart ; paroles que lui adresse le roi à son sujet, VII, 265 ; appelé en Espagne, est renvoyé par la princesse des Ursins, IX, 72 ; voit le roi à Versailles et les ministres séparément, 313 ; est nommé par l’Espagne pour aller négocier la paix à Utrecht, X, 16 ; il obtient de se retirer des affaires et d’aller achever tranquillement sa vie dans une terre en Flandre ; son caractère modeste, affable et véridique, XI, 82 ; il vient à Versailles ; le roi lui permet de venir à Marly toutes les fois qu’il voudra ; loge à Versailles ; est