Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/146

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père tant qu’il vécut, 130 ; son aversion et son mépris pour sa mère, 130 ; sa crainte du roi et de Mme de Maintenon desquels elle est méprisée, 131 ; sa confiance entière pour Mme de Mouchy, 131 ; après la mort du roi elle va loger au Luxembourg ; Mme de Saint-Simon en prend occasion de vivre séparée d’elle le plus qu’il lui est possible, XII, 183 et suiv. ; elle veut avoir un capitaine des gardes et en obtient un du régent, 256 ; obtient une compagnie des gardes, 256 ; marche dans Paris avec des timbales sonnantes ; va à la comédie où elle a un dais dans sa loge et quatre de ses gardes sur le théâtre ; le régent fait cesser ces usurpations, 350 ; elle fait arrêter le carrosse de M. le prince de Conti et maltraiter son cocher ; quelles excuses elle fait à ce prince, 351 ; son amour effréné pour Rion ; comment elle en est traitée, 351 ; s’avilit à faire des repas avec lui et des gens obscurs, 353 ; elle va coucher aux Carmélites les jours de bonnes fêtes, y assiste à tous les offices ; mange avec les religieuses ; remontrances que lui font les deux carmélites chargées de la recevoir, 354 ; elle rend à M. d’Orléans son père les rudesses qu’elle éprouve de son amant, 355 ; fait murer les portes du jardin du Luxembourg ; obtient du régent qu’il abrége les deuils, 422 ; fait avoir à La Haye une place de gentilhomme de la manche ; achète la Muette au bois de Boulogne, 423, double en faveur de Mme de Mouchy et de Rion les charges de dame d’atour et de premier écuyer, XV, 63 ; changements faits dans sa maison à cette occasion, 64 ; elle fait donner à Rion le gouvernement de Cognac, 139 ; sa conduite inconvenante envers le maréchal de Villars, 326, autre faute de même genre envers Mme de Clermont, 327 ; comment elle la répare par le conseil de Mme de Saint Simon, 328 et suiv. ; est fêtée pendant plusieurs jours à Chantilly par M. le Duc, XVII, 47 ; affecte une hauteur dédaigneuse à l’égard de Mme la Duchesse, 47, 48 ; obtient Meudon en échange du château d’Amboise ; en donne le gouvernement à Rion, 58 ; ses deux entreprises étranges, l’une à l’Opéra, l’autre chez elle, envers l’ambassadeur de Venise, 61 ; elle devient enceinte de Rion qui se moque d’elle ainsi que Mme de Mouchy, 176 ; tombe malade au terme de sa grossesse : son état dangereux, 177 ; ses emportements contre le curé de Saint Sulpice et le cardinal de Noailles qui lui refusent les sacrements si Rion et Mme de Mouchy ne sont renvoyés du Luxembourg, 180 ; éclat que fait dans le monde cette affaire ; son mariage secret avec Rion, 180, 181 ; elle accouche d’une fille, 181, rouvre au public son jardin du Luxembourg ; se voue au blanc pour six mois ; donne au comte d’Uzès la place de capitaine de ses gardes, 183 ; retombe malade ; va s’établir à Meudon ; veut déclarer son mariage, 204 ; scènes avec M. le duc d’Orléans à ce sujet, 205 ; elle veut faire avec son père sur la terrasse de Meudon un souper qui lui devient fatal, 206 ; elle se fait transporter à la Muette, 206 ; sa maladie empire et donne de justes craintes, 222 ; elle se confesse à un cordelier, 223 ; portrait de cette princesse ; ses qualités ; ses vices ; son orgueil ; ses débauches ; elle s’indigne qu’on ose parler de ses débordements, 223 et suiv. ; elle se soumet aux remèdes ; reçoit une première fois les sacrements, 225 ; donne à Mme de Mouchy son baguier estimé plus de 200 000 écus, 226 ; reçoit une seconde fois les sacrements, mais avec plus de piété que la première, 227 ; éprouve beaucoup de soulagement de l’élixir de Garus ; mais les bons effets en sont détruits par une médecine que lui donne Chirac ; sa mort, 231 ; à l’ouverture de son corps on trouve qu’elle était enceinte et que son cerveau était dérangé ; détails sur ses funérailles, 232 ; son cœur est porté au Val-de-Grâce et son corps à Saint-Denis, 232, 233 ; deuil porté à la cour et au Palais-Royal, 235.

BERWICK (de) est fait prisonnier au village de Neerwinden, I, 93 ; va secrètement en Angleterre pour le roi Jacques II ; manque y être arrêté ; son retour fait concevoir de grandes espérances pour ce prince, 316 ; il perd son épouse à la fleur de l’âge, belle, touchante et faite à peindre, II, 84 ; devient amoureux de la fille de Mme Bockley, une des dames de la reine d’Angleterre de Saint-Germain, 400 ; est choisi par le roi pour aller commander en Espagne, IV, 207, 260 ; Puységur lui est donné pour adjoint et chargé du détail de toutes les troupes, 260 ; remporte plusieurs avantages qui découragent les ennemis, 289 ; prend Castelbranco ; bat et poursuit le général Fagel ; s’empare de Portalègre, de Salvatierra, etc., 290 ; est rappelé aux instances de la reine d’Espagne, 332 ; Son