Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/149

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France ; trompe Madame à cet égard : le roi le trouve mauvais ; elle est présentée à la princesse et n’ose la baiser, I, 400 ; son amitié pour Mme Guyon, II, 133 ; tient des assemblées à l’abbaye de Montmartre ; elle devient l’amie la plus intime des trois filles de Colbert et de ses gendres, IX, 294 ; sa mort ; son caractère ; son zèle constant pour le quiétisme, XIII, l120.

BÉTHUNE (le marquis de), gendre du ministre Desmarets, reporte en Espagne la Toison du duc de Berry ; Mme des Ursins la lui fait donner, XI, 235.

BÉTHUNE, neveu de la reine de Pologne, épouse une sœur du duc d’Harcourt ; ce mariage devient le germe d’une grande révolution, VI, 201 ; il se remarie à la fille du duc de Tresmes, XIII, 182.

BEUVRON (le comte de), capitaine des gardes de Monsieur, est complice de l’empoisonnement de Madame, première femme de ce prince, III, 181.

BEUVRON, lieutenant général de Normandie, meurt à l’âge de quatre-vingts ans, à la Meilleraye, IV, 437.

BEUVRON (le comte de), lieutenant général en Normandie, meurt fort jeune en rendant le sang par les pores, XIV, 50.

BEUVRON (la comtesse de), est attachée à Madame, sans avoir ni titre mi nom, avec une pension de 4000 livres ; sa famille ; ses intrigues l’avaient fait chasser par Monsieur, III, 385 ; sa correspondance journalière avec Madame ; son caractère, 386 ; sa mort, ses qualités, VI, 429 et suiv.

BIENAISE, chirurgien domestique du duc Claude de Saint-Simon, se rend célèbre et riche par l’invention de l’opération de l’anévrisme ou de l’artère piquée, I, 60.

BIGNON, conseiller d’État, magistrat d’une grande intégrité et ancien avocat général, meurt à l’âge de 80 ans, I, 409.

BIGNON (l’abbé), très-bel esprit, très savant, mais de mœurs répréhensibles ; est nommé conseiller d’État d’Église par le crédit du chancelier son oncle, III, 75 : est mis à la tête de toutes les académies ; amasse plus de cinquante mille volumes ; devient doyen du conseil et bibliothécaire du roi ; son île enchantée près de Meulan, 76 ; il obtient la place de la bibliothèque du roi qu’avait l’abbé de Louvois avec le même brevet de retenue, XVII, 58.

BILLARDERIE (La), lieutenant des gardes du corps, arrête à Sceaux M. du Maine ; détails à ce sujet, XVII, 96.

BING (l’amiral), commandant la flotte anglaise, arrivé à Cadix, déclare de la part du roi d’Angleterre que ses ordres sont d’insister auprès du roi d’Espagne pour en obtenir une suspension d’armes, et d’employer pour la défense des États d’Italie les forces qu’il a sous son commandement, XVI, 186 et suiv. ; il arrive à Naples, 221 ; détruit la flotte espagnole devant le cap Passaro, 237.

BIRAN, fils de M. de Roquelaure, est marié par le roi à Mlle de Laval, fille d’honneur de Mme la Dauphine, V, 438.

BIRKENFELD (le prince de), est nommé brigadier par le roi, en récompense de sa conduite au siége de Barcelone, II, 7.

BIRON, lieutenant général, passe l’Escaut comme il peut et gagne les hauteurs au delà, VI, 310 ; dépêche un aide de camp aux princes et à M. de Vendôme pour les informer des positions de l’ennemi et leur demander leurs ordres, 310 ; soutient de son mieux un combat d’infanterie ; suites de ce combat, 312 et suiv. ; Biron est fait prisonnier, 318 ; est relâché quelque temps après sur parole ; il vient à Fontainebleau ; voit plusieurs fois le roi en particulier, 320 ; entretient souvent Mme la duchesse de Bourgogne, 321 ; croit sa fortune perdue à la mort de Monseigneur ; mais trouve de quoi espérer au près de la Dauphine, IX, 279 ; perd un bras dans une grande sortie au siége de Kaiserlauthern, X, 430 ; est nommé membre du conseil de guerre, XIII, 150 ; marie sa fille aînée à Bonac et son fils Gontaut avec la fille aînée du duc de Guiche, 307 ; marie une autre fille au chevalier de Bonneval, qui obtient de la régence des lettres d’abolition, XIV, 118 ; est chargé de l’écurie et des équipages de M. le duc d’Orléans, XVII, 210 ; est fait duc et pair à la majorité du roi, XIX, 437.

BISIGNANO, Saint-Séverin (le prince de), d’une des premières maisons de Naples ; grand d’Espagne, XVIII, 411.

BISSY, ancien lieutenant général et commandant en chef en Lorraine et dans les trois évêchés ; meurt fort regretté pour son équité ; son origine ; ses deux fils ; ses paroles prophétiques sur l’abbé de Bissy, III, 338.

BISSY, fils du lieutenant général,