Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/148

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à Paris, 302 ; entre au conseil de régence, 419 ; grand d’Espagne ; tué au siége de Philippsbourg, XVIII, 374 ; averti des premiers que La Vrillière prétend au duché pairie, il en parle à M. le duc d’Orléans avec beaucoup de force et l’embarrasse étrangement, XIX, 467.

BESONS, brigadier de cavalerie, est nommé directeur général des troupes en Flandre, I, 225 ; est envoyé auprès de M. le duc d’Orléans ; le joint à Briançon, V, 246 ; retourne rendre compte au roi des moyens et des difficultés pour le retour de l’armée en Italie, 253 ; est fait maréchal de France, VII, 221 ; reçoit ordre de passer de Catalogne en Espagne pour en ramener les troupes, 282 ; reçoit un autre ordre pour suspendre le retour des troupes, 283 ; mande à M. le duc d’Orléans l’aventure qui est arrivée à son aide de camp Flotte envoyé en Espagne, 309 ; contrarié par différents contre-ordres, il manque l’occasion de défaire les ennemis au passage de la Sègre, 354 ; met ordre à la subsistance et aux quartiers qu’il doit laisser en Espagne et repasse les Pyrénées avec le reste de ses troupes, 354 ; le duc de Saint-Simon lui propose de travailler avec lui à séparer M. le duc d’Orléans de sa maîtresse, 539 et suiv. Il se rend à l’invitation que lui fait Saint-Simon ; son entrevue avec lui, VIII, 9 ; leur entretien avec M. le duc d’Orléans, 9 et suiv. ; comment ils combattent la passion du prince et parviennent à l’ébranler et à le faire revenir sur le compte de sa femme, 20 et suiv. ; dans quel état ils le laissent ; résolution qu’ils prennent de ne le pas quitter, 24 ; leur nouvel entretien avec M. le duc d’Orléans ; Besons appuie le conseil que M. de Saint-Simon donne au prince ; vive sortie qu’il fait contre son projet de voir Mme d’Argenton avant de s’en séparer, 25 et suiv. ; son tête-à tête avec Saint-Simon sur le duc d’Orléans, 38 et suiv. ; Besons accompagne le prince jusqu’à la porte de Mme de Maintenon, 40 ; revoit Saint-Simon, et apprend de lui ce que le duc d’Orléans vient de lui dire de sa visite à Mme de Maintenon, 44 ; sur la confidence que lui fait Saint-Simon de l’audience qu’il a demandée pour lui-même au roi, il lui conseille de faire la même confidence au duc d’Orléans, 43 ; dans un autre entretien, le prince lui apprend qu’elle a vu le roi, et ce que Mme de Maintenon lui a dit le matin ; sa surprise et sa joie, 44 et suiv. ; autres détails sur cet entretien, 47 et suiv. ; résolution que prennent entre eux Saint-Simon et Besons pour leur con duite relativement à la rupture qu’ils viennent d’opérer, 49 et suiv. ; Besons insiste auprès du prince pour qu’il aille voir la duchesse d’Orléans dans la jour née et lui dise sa rupture ; le prince le lui promet, 51 ; il consulte le chancelier et le duc de Saint-Simon pour avoir leur avis sur la place de gouverneur du duc de Chartres que M. le duc d’Orléans lui propose ; leurs avis divers, 80 ; demande au roi son agrément, 83 ; sur sa réponse il juge qu’il ne peut accepter la place, 84 ; vit aux dépens de l’ennemi au delà du Rhin ; rejoint l’armée du duc d’Harcourt, X, 86 ; comment il est joué par la duchesse de Berry, 284 et suiv. ; se plaint à elle-même, 285 ; fait le siége de Landau qui capitule, 429 ; se rend maître de Kirn, XI, 20 ; est nommé du conseil de régence ; son caractère, XIII ; son extraction, 159 ; il échoue dans le projet de se faire un département des placets du commun, 189 ; il marie une de ses filles à Maubourg, brigadier de cavalerie, 336.

BESONS, évêque d’Aire, est nommé archevêque de Bordeaux, II, 88 ; puis membre du conseil de conscience ou des affaires ecclésiastiques ; XIII, 146 ; son caractère, sa capacité, 146 ; il passe à l’archevêché de Rouen, XVII, 190 ; entre au conseil de régence, 285 ; ac corde à l’abbé Dubois un démissoire pour son ordination, 423 ; sa mort ; ses qua lités, XVIII, 208, XX, 27.

BÉTHOULAT ou BÉTHOULOT. premier nom de La Vauguyon. Voy. ce mot.

BÉTHUNE (le duc de), dit chez M. de Saint-Simon qu’il avait toujours cru le pape infaillible, mais que depuis la condamnation de M. de Cambrai il ne le croyait plus, II, 285 ; il meurt à 76 ans, XIV, 284.

BÉTHUNE (le marquis de), épouse une demoiselle d’Arquien ; est envoyé en Pologne pour complimenter le nouveau roi, mari de sa belle-sœur ; est fait chevalier de l’ordre ; repart pour Varsovie avec sa femme ; ses enfants ; il meurt en Suède où il est envoyé ambassadeur extraordinaire ; son caractère ; ses services, VI, 69.

BÉTHUNE (Mme de), dame d’atours de la reine de Pologne, revient en France ; son esprit entreprenant : elle prétend avoir le droit de baiser les filles de