Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/152

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autorité ; le cardinal fait des efforts inutiles pour la relever, I, 404 ; dans sa douleur, il cherche un appui auprès de M. du Maine, gouverneur de Languedoc, 405 ; meurt, à Montpellier, à soixante-treize ans ; détails sur la famille des Bonzi de Florence, IV, 133 et suiv. ; missions et places que remplit le cardinal Bonzi ; son portrait ; ses qualités, 134 ; il se fait adorer dans le Languedoc ; prend soin de l’abbé de Fleury ; est jalousé par Bâville, intendant, qui écrit contre lui à la cour, 135 ; son amour pour Mme du Gange ; il vient à la cour où il est mal reçu du roi ; retourne à Montpellier pour les états ; découvre que Bâville est son ennemi ; se brouille avec lui, 136 ; son cœur et sa réputation souffrent de l’exil de Mme du Gange ; il essaye de se relever par le mariage de M. de Castries, fils de sa sœur et gouverneur de Montpellier, avec une fille de M. le maréchal duc de Vivonne, est un peu soutenu par M. du Maine, tombe bientôt accablé de tristesse, ses attaques d’épilepsie, 137.

BORDAGE (Du), gentilhomme de Bretagne et huguenot, se convertit ; est tué devant Philippsbourg ; son fils et sa fille abjurent ; le premier obtient de bonne heure un régiment ; son amour pour le jeu ; la seconde se marie à M. de Coigny, mestre de camp royal étranger, II, 361.

BORDAGE (Du), fils du précédent, sa passion pour le jeu lui fait quitter promptement le service, sa liaison avec Mme de Polignac ; témoin de la triste mort de cette dame, il s’empoisonne ; ses domestiques le rappellent à la vie avec beaucoup de peine ; il reprend son jeu et sa vie accoutumée, V, 197.

BORDEAUX (Mme de), sa beauté, sa galanterie ; son esprit de manége ; elle marie sa fille à M. de Fontaine-Martel, I, 30.

BORGIA (le cardinal), patriarche des Indes, fait manger le vendredi saint de la viande aux personnes qu’il a invitées à dîner, s’appuyant sur une bulle du pape Alexandre VI qui donne cette permission à sa maison, III, 402 ; il est fait cardinal, XVIII, 69 ; son adieu singulier au frère du pape nouvellement élu ; son caractère, XIX, 20 et suiv. ; il fait la cérémonie du mariage du prince des Asturies avec Mlle de Montpensier ; scène plaisante qu’il y donne par son ignorance, 121 et suiv. ; baptise l’infant don Philippe ; donne la même scène, 244 et suiv.

BOSSU, archevêque de Malines, est promu cardinal ; son éducation à Rome, XVII, 318 ; son dévouement aux jésuites ; l’empereur fait saisir ses revenus ; pourquoi, 318 ; il va au conclave à Rome ; revient à Vienne où il éprouve mille dégoûts, 319.

BOSSUET, évêque de Meaux, est nommé aumônier de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 352 ; ne peut faire changer de sentiments à Mme Guyon, 423 ; publie sous le titre d’Instruction sur les états d’oraison un ouvrage où il expose la doctrine, la conduite et les procédés des partisans et des adversaires du quiétisme, 432 ; présente au roi cet ouvrage, 432 ; comparaison de ce livre avec celui des Maximes des saints, 433 ; envoie à M. de la Trappe ses premiers écrits contre la doctrine de Mme Guyon, et les Maximes des saints de M. de Fénelon ; montre à Mme de Maintenon la réponse de M. de la Trappe, II, 131 ; reçoit de celui-ci une lettre de reproches de cette communication, 132 ; sa mort, IV, 255.

BOUCHER, beau-frère de M. Le Blanc, obtient l’intendance d’Auvergne ; les maîtres des requêtes font un grand bruit de cette nomination ; pourquoi ; XIV, 170.

BOUCHERAT (le chancelier), ferme sa porte aux carrosses des évêques ; reçoit les députés de l’assemblée du clergé dans la pièce du château où il tient conseil des parties, I, 288 ; sa mort, sa famille, II, 296 ; l’attachement que M. de Turenne prit pour lui fit sa fortune ; ses talents très-médiocres ; ses deux mariages, ses enfants, 297.

BOUCHEVILLIERS (De), brûle par ordre du roi la belle maison de la Verrerie du duc de Savoie, I, 106.

BOUCHU, conseiller d’État et intendant du Dauphiné, meurt dans une maison qu’il s’était bâtie près de l’abbaye de Cluni ; anecdote singulière à ce sujet, caractère de Bouchu ; sa fortune, IV, 438.

BOUCHU (Mme), veuve du conseiller d’État, se fait faire secrètement l’opération d’un cancer au sein, guérit parfaitement, épouse le duc de Châtillon, cul-de-jatte, meurt d’une fluxion de poitrine, X, 186.

BOUDIN, premier médecin de Monseigneur, se laisse tromper par un alchimiste escroc ; son extraction, IX, 35 ;