Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/153

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son savoir, son genre d’esprit ; il subjugue Fagon auquel il dédie une thèse contre le tabac ; est recherché par la meilleure compagnie ; son caractère, 35 ; comment il traita un jour le maréchal de Villeroy en présence de Monseigneur qui en rit, sa curiosité pour toutes sortes de remèdes et de secrets, 36 ; il avertit la Dauphine de prendre garde à elle, en la prévenant qu’on veut l’empoisonner ainsi que le Dauphin, X, 64 ; il dit nettement au roi en présence de Mme de Maintenon que la cause de la mort de Mme la Dauphine est le poison, 135 ; le répète en public, 136 ; attribue la même cause à la mort du Dauphin, 139 ; ose dire au roi que le coup part de M. le duc d’Orléans, 144.

BOUFFLERS (le marquis de), est fait maréchal de France, I, 39 ; est nommé gouverneur de Lille et de la Flandre, 206 ; se jette dans Namur menacé par le prince d’Orange, 272 ; il capitule avec l’électeur de Bavière, 278 ; rend aussi le château où il s’est retiré ; comment il en sort, 279 ; il est arrêté après sa sortie et conduit à Namur ; pourquoi, 280 ; est fait duc vérifié au parlement, 281 ; est reçu à Fontainebleau avec des applaudissements extraordinaires ; fait avancer en grade tout ce qui était avec lui dans Namur, 281 ; a plusieurs conférences avec le comte de Portland, II, 35 ; ces conférences hâtent la conclusion de la paix de Ryswick, 36 ; le maréchal commande le camp à Compiègne où il étonne par sa dépense et par l’ordre qu’il y fait régner, 183 ; les enfants de France, les princes et les princesses dînent chez lui, 189 ; il est choisi pour commander l’armée de Flandre sous Mgr le duc de Bourgogne, III, 390 ; est accusé d’avoir manqué l’occasion de battre le duc de Marlborough, 417 ; bat les Hollandais près du village d’Eckeren, IV, 131 ; reçoit la Toison d’or, 132 ; revient à la cour, 195 ; reçoit une augmentation de 200 000 livres de brevet de retenue sur sa charge pour le consoler du défaut de commandement, 249 ; est nommé par le roi capitaine des gardes à la place du maréchal de Duras, 369 ; apprend du roi que sa charge de colonel du régiment des gardes est donnée au duc de Guiche ; sa surprise et sa douleur ; il dissimule et demande même au roi pour le duc le brevet de 500 000 livres qu’il avait sur le régiment des gardes, 369 ; demande à aller défendre Lille ; l’obtient après un premier refus, VI, 377 ; il demande au roi et obtient avec peine que Surville et La Freselière aillent servir sous lui ; la cour applaudit à sa conduite généreuse en cette occasion, 377 ; ce qu’il fait pour la défense de Lille, 378 ; sa conduite pendant le siége et les soins qu’il se donne lui gagnent les cœurs des troupes et des bourgeois, 409 ; il est blessé et renversé ; est forcé par ses soldats à se faire saigner et à se reposer huit jours ; joie de la garnison quand il reparaît ; abondance à sa table sans aucune délicatesse, 410 ; défense merveilleuse des assiégés, 410 ; Boufflers capitule après deux mois de tranchée ouverte ; condition de la capitulation ; il obtient la liberté de l’envoyer à Mgr le duc de Bourgogne pour être tenue s’il l’approuve, sinon de demeurer nulle et non avenue, 418 ; il se renferme dans la citadelle avec tous les soldats qui veulent le suivre, 419 ; est blessé en visitant le chemin couvert, VII, 9, 10 ; mange lui même de la chair de cheval comme les soldats ; garde secret autant qu’il peut l’ordre qu’il reçoit du roi de se rendre, 10 ; il capitule et obtient tout ce qu’il veut, 19 ; honneurs que lui rend et lui fait rendre le prince Eugène, 19 ; il vient à Versailles ; le roi l’embrasse tendrement ; le comble d’éloges, 22 ; modestie du maréchal qui refuse de demander des faveurs ; le roi le fait duc ; donne à son fils la survivance du gouvernement de Flandre et les appointements de gouverneur particulier de Lille, 22 ; le maréchal est destiné à faire le siége de Lille sous le roi et envoyé en Flandre sous prétexte d’y donner divers ordres, 28 ; arrivé à Douai, il rassemble une armée ; songe à délivrer Gand, 30 ; reçoit ordre de tout cesser et de renvoyer tous les officiers, 38 ; fait la visite de son gouvernement, 111 ; tombe dangereusement malade ; revient à la cour, 111, prie M. de Saint-Simon de dresser ses lettres d’érection de duc et pair, et d’être un de ses témoins le jour de sa réception, 131 ; l’enregistrement des lettres et la réception ont lieu le même jour ; grande foule au parlement, 132 ; détails sur cette cérémonie, 132, 133 ; texte du témoignage de M. de Saint-Simoh, tel qu’il fut lu après le serment de M. Boufflers, 133, 134 ; réponse du maréchal au discours du premier président, 135 ; ses paroles aux guerriers qui ont assisté à sa réception, 135, 136 ; encouragé par