Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/154

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Mme de Maintenon, il se plaint amèrement et publiquement du ministre Chamillart, 215 ; va sur les pas de son beau-père le duc de Grammont offrir au roi sa vaisselle d’argent et a le mérite de l’invention de cette offre qui appartenait à la duchesse de Grammont, 222, 223 ; attaque sans cesse Cbamillart auprès du roi, 236 ; il presse vivement le maréchal Tessé de raconter à Mme de Maintenon, puis au roi le propos du nonce Cusani concernant la femme de Chamillart ; exagère lui-même le crime dont il est question, 242, 243 ; grande faveur dont il jouit auprès du roi ; son autorité dans les affaires de la guerre, 264, sa sortie violente contre Chamillart, 265 ; service qu’il devait à ce dernier, sans s’en douter, 266 ; instruit qu’on va rappeler les troupes d’Espagne, il en parle au roi ; va trouver Mme de Maintenon et combat cette résolution de toute sa force, 284 ; s’éloigne à cette occasion du duc de Chevreuse et par suite de M. de Beauvilliers, 286 ; comment il apaise deux émeutes dans Paris causées par la disette du pain, 350 et suiv. ; il va à Versailles rendre compte au roi de ce qu’il a vu et fait ; le roi lui offre le commandement de Paris qu’il refuse ; il fait rendre au gouverneur les fonctions qu’il avait, 351 ; le gouverneur, le lieutenant de police et le prévôt des marchands sont soumis aux ordres du maréchal ; conduite modeste et prévoyante de Boufflers, 352 ; il offre au roi d’aller servir en Flandre sous Villars, et de le remplacer s’il lui arrive quelque malheur ; grandeur de ce trait de générosité, 361 ; le roi le remercie ; puis accepte son offre, 362 ; le maréchal part ayant la goutte ; comment il est reçu à l’armée et par le maréchal de Villars ; union parfaite entre ces deux généraux, 363 ; il est un moment victorieux à la droite de l’armée le jour de la bataille de Malplaquet, 378 ; comment il se voit arracher la victoire ; ses efforts désespérés pour la retenir, 378 ; sa belle retraite, 380 ; ses deux lettres au roi sur la bataille ; éloge qu’il y fait de Villars, 385 et suiv. ; effet que produisent ces lettres, 386 ; il s’aigrit des procédés secrets de Villars contre lui, sans changer les siens, 390 ; il éprouve une marque de mépris qu’aucun général d’armée n’avait encore éprouvée, 391 ; causes qui le perdent, 392 et suiv. ; il revient à la cour ; accueil indifférent et froid que lui fait le roi ; Mme de Maintenon, Monseigneur, Mgr le duc de Bourgogne essayent en vain de le consoler, 394 ; il devient furieux en apprenant comment sont conçues les lettres d’érection du duché-pairie de Villars ; il crie publiquement contre lui ; biffe tout ce qu’il veut dans ces lettres que Villars lui envoie, VIII, 98 ; il va le voir, 99 ; conçoit pour lui une haine qui s’exhale quelquefois peu décemment, 99 ; perd son fils aîné ; par quelle aventure, IX, 83 ; le roi donne à son cadet la survivance de son frère, 84 ; le maréchal regrette Monseigneur par amitié ; dans quels termes il se trouve avec le Dauphin, 278 ; sa mort ; son éloge, IX, 422 ; causes de sa maladie, 424 ; les médecins l’empoisonnent ; le roi accorde une pension de 12000 livres à sa veuve, 424, 425.

BOUFFLERS (la maréchale de), marie sa seconde fille au fils unique du duc de Popoli, XIV, 289.

BOUFFLERS (le duc de), épouse une fille du duc de Villeroy, XVIII, 173.

BOUILLON (le duc de), qui s’était désisté de faire cause commune avec les ducs et pairs opposants aux prétentions de M. de Luxembourg, est mal payé de sa désertion par le premier président et par M. de Luxembourg lui-même ; il finit par avouer son tort et son repentir à MM. de La Trémoille et de La Rochefoucauld, I, 166 ; feint d’être malade pour ne point assister à la cérémonie de l’hommage-lige de M. de Lorraine ; son motif, II, 355 ; supplie le roi d’arrêter l’affaire du cartulaire de Brioude par bonté pour ceux qui ne sont coupables que d’une crédulité trop confiante et pour les sauver de la flétrissure, V, 325 ; gagne à Dijon son procès contre son fils, 377 ; instruit par sa femme de tout ce qu’elle a fait pour arrêter la lettre de leur fils, le comte d’Évreux, écrite en faveur de M. de Vendôme et contre le duc de Bourgogne, il porte au roi la seconde lettre que Mme de Bouillon lui a fait écrire et prétend la faire passer pour la première et unique ; comment elle est reçue, VI, 351 ; ses étranges inquiétudes sur les suites de la félonie du cardinal son frère ; peu d’appui qu’il a dans sa famille, VIII, 392 ; son discours au roi, 393 ; il obtient du roi la permission de s’adresser au chancelier, 394 ; celui-ci lui prouve la nécessité où il est de se reconnaître et de s’avouer sujet du roi ; M. de Bouillon y résiste, 395 ; il reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 62 ; obtient 100 000 écus de brevet