Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/156

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de l’ordre, 430 ; sa conduite toute française au conclave ; il contribue de tout son pouvoir à l’élection du cardinal Albano ; le sacre évêque comme doyen du sacré collége, III, 45 ; part de Rome et se rend à son exil de Cluny ; il obtient mainlevée de la saisie de ses biens et de ses bénéfices, 84 ; sa conduite dans l’affaire du cartulaire de Brioude, voy. La Tour (maison de) ; il rapatrie M. de Bouillon avec son fils et fait en sorte que tous deux plaident honnêtement, V, 377 ; il perd au grand conseil son procès avec les moines de Cluny, et ensuite au conseil du roi ; dépit qu’il en ressent, VI, 206 ; obtient la permission de passer quelque temps à Rouen ; à quelle condition ; fait quelque séjour à la Ferté chez M. de Saint-Simon ; sa vanité le fait mépriser à Rouen, 277 ; il se fait peindre avec le cordon de l’ordre qu’il porte toujours sous ses habits, 278 ; reçoit ordre de s’en retourner en Bourgogne, revient à la Ferté, 280 ; comment il s’y conduit ; va à la Trappe ; sa conversation avec M. de Saint-Louis, 280 ; il essaye de gagner l’évêque de Chartres ; son désespoir de ne pouvoir réussir auprès de lui, 281 ; il quitte la Ferté et se rend à Auny près de Pontoise ; sa bassesse l’y fait mépriser, 283 ; obtient la permission de s’en aller auprès de Lyon, 284 ; le roi adoucit la rigueur de son exil, VII, 227 ; son procès avec les moines de Cluny, VIII, 364 ; il le perd à la grande chambre, 365 ; ses projets en faveur du comte d’Auvergne ; ses préparatifs de fuite, 367 et suiv. ; il vient à Montrouge où il apprend la perte de son procès ; sa fureur ; son désespoir, 368 ; il va à Ormesson, puis à Arras ; s’enfuit chez les ennemis ; comment il est reçu par le prince Eugène et le duc de Marlborough, 368 ; sa lettre insolente au roi, 370 et suiv. ; analyse de cette lettre, 372 et suiv. ; le cardinal écrit sur les procédures dont on le menace au président de Maisons une lettre plus violente encore ; le parlement rend un arrêt de prise de corps contre lui, contre son domestique Certes et contre un jésuite mêlé dans ses intrigues ; pourquoi la procédure est arrêtée, 387 ; le parlement rend un arrêt portant commission au lieutenant général de Lyon de visiter l’abbaye de Cluny et d’y faire biffer et effacer tout ce qui, en monuments ou en écritures, pourrait indiquer des titres faux en faveur de la maison de Bouillon, 390 (voy. le texte de cet arrêt, IX, 449) ; le cardinal officie pontificalement dans l’église de Tournai, au Te Deum chanté pour la prise de Douai ; sa lettre à l’évêque de Tournai, 391 ; il perd son neveu le prince d’Auvergne, 404 ; se fait élire abbé de Saint-Amand par une partie des moines de cette abbaye, 404 ; il marie la veuve du prince d’Auvergne à Mésy, ancien page des Bouillon ; dans quel but, X, 66 et suiv. ; les nouveaux mariés sont chassés de l’hôtel d’Aremberg, 67 ; le cardinal prétend à la tutelle de sa petite nièce ; sa conduite le couvre de honte et de mépris ; sa vie errante et misérable, 67 ; se retire chez l’évêque de Ruremonde ; s’achemine vers Rome, X, 430 ; y arrive et y paraît fort délaissé ; tous les Français reçoivent défense de le voir, XI, 95 ; sa mort ; précis de sa vie, XII, 21 et suiv. ; il imagine comme une grande distinction pour les cardinaux de conserver seuls leur calotte sur la tête en parlant au pape, 26 ; l’affront qu’il reçoit à cette occasion devient la cause de sa mort, 27 ; son extérieur ; son luxe prodigieux, 27 ; ses mœurs infâmes ; son orgueil, 28 ; extrait d’une apologie du cardinal écrite par l’abbé d’Anfreville, 473.

BOUILLON (le chevalier de), propose au régent qu’il y ait trois fois la semaine un bal public dans la salle de l’Opéra, etc. ; obtient 6000 livres de pension pour cet avis qui est mis à exécution, XIII, 305 ; a une violente prise au bal avec d’Entragues, cousin germain de la princesse de Conti, pour Mme de Barbezieux, le duc d’Orléans les accommode sur-le-champ, V, 144 ; prend le nom de prince d’Auvergne ; se marie avec une aventurière anglaise ; ses dissipations, XVII, 303.

BOUILLON (le maréchal de) et son fils le duc de Bouillon, voy. La Tour (maison de)

BOUILLON (ancienne seigneurie), ne fut jamais une souveraineté ; preuves historiques, V, 304 et suiv.

BOUILLON-SIMIANE (la duchesse de), meurt à 39 ans à Paris, XIX, 325.

BOULAINVILLIERS, ses connaissances dans l’histoire, surtout dans celle de France, son caractère ; sa réputation en astrologie, XII, 80.Ses prédictions vraies et fausses, 81 ; il meurt l’année, le mois, le jour et l’heure qu’il a prédits ; son savoir ; sa modestie ; son défaut fut de travailler à trop de choses à la fois, XIX, 306.