Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/157

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BOULAYE (La), gouverneur d’Exilles, qui s’était rendu prisonnier de guerre avec sa garnison, est échangé et se constitue prisonnier à la Bastille pour y être condamné ou justifié, VII, 32.

BOULDUC, apothicaire du roi ; son savoir, son esprit, sa discrétion ; il ne cache point à M. et à Mme de Saint-Simon ce qu’il pense de la maladie de Mme la Dauphine et de M. le Dauphin, X, 95 ; il confirme au roi que la cause de leur mort est le poison, 135 ; confie à M. de Saint-Simon que la maladie du duc de Berry a la même cause, XI, 83.

BOULIGNEUX, lieutenant général, et Wartigny, maréchal de camp, sont tués devant Verue ; singularité concernant leurs masques de cire, IV, 383.

BOURBON (Mme de), religieuse à Fontevrault, obtient une pension de 10000 livres, XVII, 127 ; devient abbesse de Saint Antoine ; son esprit ; son caractère méchant ; elle est enlevée de ce couvent et conduite dans une petite abbaye où elle demeure prisonnière, 313.

BOURDALOUE (le P.), jésuite, prêche contre la doctrine des quiétistes, I, 431.

BOURDONNAYE (La), voy. La Bourdonnaye.

BOURG (Du), voy. Du Bourg.

BOURG (le chevalier), gentilhomme irlandais, est envoyé, par le crédit de la princesse des Ursins, en Espagne avec caractère public d’envoyé du roi d’Angleterre ; son caractère ; ses services auprès du cardinal de Bouillon, IV, 432 ; son mariage en France ; son état à la cour de Madrid ; il y est consulté, estimé, mais craint ; son fils et sa fille ; son retour à Rome, 433 ; son esprit de manége et d’intrigues ; comment il parvient à se faire pensionner par le sacré collége, XIX, 48 et suiv. ; comment il s’établit à la cour d’Espagne par le crédit de la princesse des Ursins, 50 ; et se soutient sous Albéroni, ses liaisons à Madrid ; son caractère, 5o ; il vise à l’ambassade de Turin ; pourquoi il échoue, 51 ; vient à Paris et va mourir à Rome, 52.

BOURGOGNE (Mgr le duc de), son mariage avec la princesse de Savoie, II, 61 ; fêtes qui le suivent, 62 ; le roi le fait entrer au conseil des dépêches, 335 ; revient de son voyage du midi ; est embrassé par le roi, III, 147 ; est nommé pour aller commander l’armée en Flandre, 390 ; il lui est sévèrement défendu de coucher à Cambrai, ni même de s’y arrêter pour manger ; sa courte et touchante entrevue avec l’archevêque de cette ville, 413 ; il s’arrête à Bruxelles où les sujets d’Espagne s’empressent à lui faire la cour ; va se mettre à la tête de l’armée ; loge chez le maréchal de Boufflers et à ses dépens, 414 ; montre beaucoup d’affabilité, d’application et de valeur ; est rappelé à Versailles, 417 ; le roi lui donne l’entrée du conseil des finances et même du conseil d’État ; le prince est fort touché de cet honneur, IV, 62 ; va prendre le commandement de l’armée du maréchal Tallard, sur le Rhin, 139 ; passe ce fleuve, assiége Brisach ; prend la place par capitulation, 165 ; sa conduite pendant le siége lui gagne les cœurs ; il est rappelé à la cour, 165 ; vend ses pierreries et en donne l’argent aux pauvres, V, 261 ; il lit avec application tous les mémoires publiés pendant l’instruction du procès entre M. de Guéméné et le duc de Rohan, 283 ; son opinion au conseil sur cette affaire, 287 ; il annonce lui-même au duc de Rohan qu’il a gagné son procès, 290 ; est nommé par le roi pour aller en Provence en chasser le duc de Savoie, VI, 95 ; pourquoi son voyage est rompu, 100 ; après la mort de Moreau son premier valet de chambre, il exécute ce que ce serviteur lui a demandé avant de mourir, 144 ; est nommé pour aller commander l’armée de Flandre, ayant M. de Vendôme sous ses ordres, 219 ; part pour l’armée ; passe à Cambrai ; embrasse tendrement son ancien précepteur, 285 ; composition de son armée, 288 ; il entre avec pompe dans la ville de Gand, 308 ; représente vainement au duc de Vendôme la nécessité de passer promptement l’Escaut, 309 ; le presse une seconde fois aussi inutilement de se mettre en marche pour prévenir l’ennemi qui approche, 309, 310 ; combat d’Audenarde, 310 et suiv. ; modération du prince aux paroles insultantes de M. de Vendôme, 314, 315 ; il traverse Gand après la retraite de l’armée et va établir son quartier général derrière le canal de Bruges, 317 ; ses dépêches au roi et à la duchesse de Bourgogne sur ce combat, 319 ; cabale formée contre ce prince ; de quels personnages elle se compose ; par qui elle est servie, 322 et suiv. ; elle hasarde d’abord des louanges de M. de Vendôme et ose blâmer le duc de Bourgogne touchant le combat d’Audenarde, 324 ; lettre d’Albéroni ; premier manifeste publié par elle, 324 ;