Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/173

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solider son fils par une alliance ; il rejette l’alliance des Noailles, 161 et suiv. ; recherche celle de la duchesse de Mortemart, 162 ; se fait remplacer dans les finances par Desmarets, 164 ; obtient avec quelque peine le consentement du roi et de Mme de Maintenon pour le mariage de son fils avec Mlle de Mortemart, 167 ; il veut abandonner les affaires ; pourquoi, 168 ; ses mesures pour faire donner les finances à Desmarets, 168, 171 ; son voyage en Flandre ; quel en est le but, 219 ; ses démêlés avec Bagnols, intendant de Lille ; à quelle occasion, 258 ; Chamillart a le dessus ; il se prête néanmoins à faire en sorte que Bagnols reste à sa place, et l’emporte encore sur lui ; cabale formée contre Chamillart ; par qui, 258 ; il suit le conseil que lui donne le duc de Saint-Simon, 260 ; parle au roi et triomphe de la cabale, 261 ; comment il sert sans le vouloir la cabale formée contre le duc de Bourgogne, 323 ; écrit de la part du roi à M. de Vendôme, à Albéroni et à Crosat des lettres fortes et leur ordonne de demeurer en silence sur le duc de Bourgogne, 351 ; il se laisse induire par la cabale à écrire à M. le duc de Bourgogne pour lui conseiller de bien vivre avec M. de Vendôme, 353 ; il part précipitamment pour l’armée de Flandre ; la cabale triomphe avec audace de ce voyage, 395 ; il travaille sur-le-champ à raccommoder le duc de Berwick avec Vendôme et à rapprocher de lui Mgr le duc de Bourgogne ; passe les défilés avec les princes et les ducs de Vendôme et de Berwick et va reconnaître les retranchements des ennemis, 396 ; mande au roi l’état des choses et qu’on a eu raison de lui demander de nouveaux ordres, 397 ; il revient à Versailles ; fait espérer au roi que les ennemis seront réduits à le ver le siége de Lille, 399 ; il retourne en Flandre ; y porte les grâces répandues sur ceux qui viennent de sortir glorieusement de Lille, VII, 2 ; il écoute les généraux qui plaident devant lui chacun son avis ; discute toutes leurs raisons ; prend un parti mitoyen qui après son départ n’est suivi par personne ; vient rendre compte au roi chez Mme de Main tenon ; loue Vendôme, ménage peu Mgr le duc de Bourgogne, 3 ; conçoit un grand projet pour la reprise de Lille ; le communique à Chamlay qui s’efforce en vain de l’y faire renoncer, 27 ; en fait part au roi qui l’approuve et lui promet le secret, 28 ; reçoit de Mme de Maintenon des compliments peu sincères à ce sujet, 28 ; vient, sans être mandé, trouver le roi au sortir de son souper pour lui communiquer une dépêche du maréchal de Bouf flers, 29 ; est très-touché, mais peu sur pris de voir son projet avorté par le crédit de Mme de Maintenon, VII, 39 ; anecdote curieuse concernant un traité signé entre ce ministre et M. de Torcy ; à quelle occasion, 115 et suiv. ; querelle entre lui et Desmarets ; à quel sujet ; comment elle se termine, 117 et suiv. ; pressé par sa fille Mme de Dreux, il parle au roi des bruits qui circulent que M. d’Antin doit le remplacer au minis tère ; le roi touché le rassure et fait son éloge, 214 ; sa fausse sécurité, 216 ; audiences du roi procurées par de Maintenon pour le perdre, 220 ; fautes qu’il commet à l’égard de Monseigneur, 229 ; sa réponse à Mlle de Lislebonne qui le presse de se lier avec Mlle Choin, 231 ; il refuse de l’avancement au frère de celle-ci, 233 ; une voix confuse s’élève à la cour contre lui, 237 ; présages de sa chute, 239 ; sa réponse admirable à M. de Saint-Simon qui le presse de parler au roi, 239 ; durs propos que lui tient Monseigneur, au sujet de l’état de la frontière et de l’armée de Flandre, 240 ; dernière faute qu’il commet en se trouvant avec le roi, 243 ; MM. de Beauvilliers et de Chevreuse viennent de la part du roi lui demander sa démission ; sa fermeté en apprenant cette nouvelle ; il écrit tranquillement une lettre au roi, puis une autre à Mme de Maintenon, 247 ; fait ses dispositions et s’en va à l’Etang avec ses fils ; annonce sa disgrâce à sa famille, 248 ; caractère de Chamillart, 251 ; peu de ressources qu’il trouve dans les siens, 252 ; sa sérénité à l’Etang, 259 ; grand nombre de visites qu’il y reçoit ; par crainte de Mme de Maintenon, il va aux Bruyères près de Ménilmontant, 260 ; revient à Paris, est visité par Bergheyck, 265 ; se retire à Mont-l’Évêque, maison de campagne de l’évêché de Senlis ; prend le parti forcé d’aller visiter les terres qu’on lui propose pour s’éloigner de Mme de Maintenon, 267 ; revient à la Ferté chez M. de Saint-Simon ; y reste longtemps ; achète la terre de Courceilles dans le pays du Maine, 270 ; va à la Flèche avec M. de Saint-Simon ; ce qu’il y rencontre, 425 ; assiste à l’abbaye de Fontaine-Saint-Martin à un sermon qui paraît avoir été fait pour lui, 426 ; il revoit le roi pour la première fois depuis