Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/176

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faites, XIV, 161 ; il souffre avec impatience le séjour des troupes russes dans le Mecklembourg, XV, 3 ; il forme le projet de les forcer à se retirer, 5 ; ses alliés dans ce projet, 5 ; il fait avec les Turcs une paix avantageuse, 63 ; fait arrêter à Hambourg les officiers de Ragotzi ; prend des mesures pour le faire enlever ou tuer, 100 ; se défie des desseins du régent, 103 et suiv. ; demandes exorbitantes qu’il fait faire au pape par son ambassadeur, 192 ; comment il en reçoit les grâces qu’il a sollicitées, 193 ; la restitution de la Sardaigne est la condition qu’il pose pour base du traité à faire avec l’Espagne ; ses ministres le disent partout, 198 ; sa répugnance à renoncer pour toujours à la monarchie d’Espagne ; à quelles conditions il consent à traiter, 200 ; il envoie ordre au vice-roi de Naples de faire sortir du pays le collecteur apostolique qui usurpe la qualité de nonce, 220 ; sa réponse aux demandes que lui fait le roi d’Espagne concernant l’Italie, 352 ; ses menaces au pape, 372 ; il prétend qu’avant tout ce roi retire ses troupes de la Sardaigne et le remette en dépôt entre les mains d’un prince neutre ; il désigne pour cela le roi d’Angleterre, 387 et suiv. ; ses autres propositions, 387 ; ses nouvelles réponses aux demandes du roi d’Espagne, 388 ; il s’oppose ouvertement à ce que le pape envoie à Albéroni ses bulles pour l’archevêché de Séville, 446, 447 ; il accuse ce ministre de traiter avec les Turcs ; prétendues preuves de ce fait, 447 ; il admet tous les articles du traité de Londres, 451 ; sa politique à l’égard des rois de Sicile et d’Angleterre, 28 ; il demande, par un nouvel article qu’il ajoute au traité, que les alliés consentent à ce qu’il mette des garnisons impériales dans les places des Etats de Toscane et de Parme, 83 ; il communique au roi d’Angleterre les propositions secrètes qu’Albéroni lui a fait faire, 206 ; sa réponse à Albéroni, 206 ; ôte au prince Jacques Sobieski la pension qu’il lui donnait, et lui envoie ordre de sortir de ses Etats ; pourquoi, XVII, 49 ; prend possession de la Sicile, XVIII, 2 ; obtient l’érection de l’évêché de Vienne en archevêché, 141 ; fait une promotion de grands d’Espagne ; déclare ensuite qu’il n’a point prétendu en faire une, mais seulement accorder des distinctions et des honneurs, 235.

CHARLES DE LORRAINE (le prince), grand écuyer, fils de M. d’Armagnac, se brouille avec sa femme et la renvoie chez le duc de Noailles son père ; se brouille avec les Noailles, XVIII, 161 ; son caractère, 161.

CHARLES-EMMANUEL, duc de Savoie, fortifie Suse par de prodigieux retranchements, I, 61 ; éperdu de la victoire de Louis XIII, il vient lui demander grâce en suppliant ; abuse du pardon qu’il obtient ; en est puni ; son humiliation et son dépit causent sa mort, 63.

CHARLUS (la marquise de), mère du marquis de Lévi, meurt riche et vieille ; sa mise grotesque lui attira souvent des avanies, XVII, 132 ; aventure plaisante qu’il lui arriva un jour chez Mme la princesse de Conti, 132.

CHARMAREL, fait construire des ponts de bateaux sur le ruisseau de Schweitzingen pour le passage de l’armée française, I, 266.

CHARMEL (Du), gentilhomme de Champagne, après avoir été très-bien à la cour, se retire dans une maison joignant l’institution de l’Oratoire ; va passer tous les ans le carnaval à la Trappe ; son caractère, II, 198 ; son austérité excessive ; ses longues prières, V, 120 ; il continue de voir Boileau, l’auteur du Problème, malgré les prières que le cardinal de Noailles lui fait de rompre avec lui, 122 ; il refuse d’aller voir le roi, malgré les lettres de Cavoye et les instances de Saint-Simon, 124 ; est exilé ; pourquoi, 127 et suiv. ; comment il reçoit l’ordre d’exil et refuse qu’on s’intéresse pour lui, 130 ; attaqué de la pierre il fait demander la permission de venir se faire tailler à Paris, ce qui lui est impitoyablement refusé, XI, 54 ; est opéré et meurt trois jours après dans de grands sentiments de piété et de pénitence, 54, 55.

CHARMOIS, envoyé du roi à Ratisbonne, en est chassé brusquement, IV, 61.

CHARMONT, des Hennequin de Paris, se défait de sa charge de procureur général du grand conseil et achète celle de secrétaire du cabinet, III, 58 ; obtient l’ambassade de Venise ; abuse de son droit de franchise ; sur les plaintes qu’en font les Vénitiens, il est rappelé, mais avec de grands ménagements ; à son retour, le roi lui donne la plume de Mgr le duc de Bourgogne, IV, 276.

CHARNACÉ, est arrêté en province, par ordre du roi, pour fausse monnaie ;