Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/175

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451 ; les chanceliers pendant le règne de Louis XIV, XV, 469.

CHANCENAY, fils de Lavienne, a la survivance de son père, VIII, 416.

CHANDENIER (le marquis de), ancien premier capitaine des gardes du corps, meurt en 1696 ; quelques détails sur sa disgrâce et sur la fermeté et la grandeur d’âme qu’il montra pendant tout le temps qu’elle dura, I, 347 ; dans la dernière année de sa vie, il donne la démission de sa charge, en reçoit le prix de M. de Noailles, pour payer ses créanciers, et se soumet à recevoir sa visite, 348.

CHANVIER (le frère), de la Trappe, sert avec beaucoup d’intelligence le P. La Chaise et M. de Pontchartrain dans l’affaire de l’abbé régulier de la Trappe, II, 207 et suiv.

CHAPEAU. Époque où il fut permis aux princes et aux ducs de se couvrir devant le roi ; dans quelles occasions ; détails historiques sur cet usage et sur celui du chaperon, II, 355 et suiv.

CHAPELLE (LA), secrétaire de M. le prince de Conti et membre de l’Académie française, est exilé à Bourges, puis rap pelé ; sa mort, XVII, 289.

CHAPELLE (LA), voy. La Chapelle.

CHARDON, fameux avocat, huguenot ainsi que sa femme, fait semblant d’abjurer, mais ne fait aucun acte de catholique, IV, 347 ; comment Mme Chardon est ramenée à la religion et y ramène son mari ; tous deux font une abjuration nouvelle ; Mme Chardon convertit beaucoup de huguenots, entre autres la comtesse d’Auvergne, 347, 348.

CHARGES. Leur origine et leur vénalité dans l’ancienne France, XVII, 490.

CHARLES XI, roi de Suède, gagne plusieurs victoires sur les Danois ; affranchit l’autorité royale ; ruine la noblesse ; établit la tyrannie ; sa maladie longue, cruelle et secrète ; après sa mort, le feu prend au palais où il est exposé en parade, II, 1, 2, 3.

CHARLES XII, roi de Suède, bat les Moscovites à Narva ; les chasse de la Livonie ; s’irrite contre le roi de Pologne, III, 51 ; impose au roi Auguste les conditions les plus humiliantes ; pourquoi, V, 262 ; fait couper la tête au général Patkul, 263 ; est entraîné, par son ministre Piper, dans la guerre des Moscovites, 263 ; a une entrevue avec le roi Auguste qu’il a forcé d’abdiquer, 331 ; demande hautement à l’empereur satisfaction de l’insulte faite à son envoyé, et la restitution des Moscovites et des églises de Silésie déjà accordées ; fait enfermer le comte Zabor dans une rude prison ; pourquoi ; le remet en liberté ; part pour son expédition de Moscovie, VI, 83 ; ses succès et ses revers dans ce pays, 432 ; après avoir perdu toute son armée, il se sauve fort blessé à Bender chez les Turcs, VII, 395 ; de cet asile, il sait si bien remuer la Porte en sa faveur qu’elle déclare la guerre à la Russie, IX, 42 ; reçoit beaucoup d’argent de Constantinople et y fait faire dans le ministère tous les changements qu’il désire, X, 295 ; arrive à Stralsund, XI, 255 ; projets qu’il avait formés dans les dermiers temps de son règne ; ses relations avec le régent, XIV, 475 ; à quelles conditions il consent à traiter de la paix avec le roi de Prusse ; il sollicite vivement en France le payement de ses subsides, XV, 122 ; est tué au siége de Frédéricshald ; les Suédois se remettent en possession du droit d’élire leur roi, XVII, 121 ; ils élisent pour reine Ulrique, sœur du feu roi et mariée au prince de Hesse ; comment ils limitent son pouvoir ; par la suite, ils lui associent son époux, 122, 123.

CHARLES II, roi d’Espagne, fait un testament par lequel il appelle à la succession de tous ses Etats le prince électoral de Bavière, II, 252 ; déclare au roi de France qu’il a assez de troupes et en assez bon état pour n’en pas prendre d’étrangères dont il n’a aucun besoin, 435 ; ses irrésolutions, lorsque le cardinal Portocarrero lui a conseillé de choisir pour successeur un prince de la maison de France, III, 14 ; il se détermine enfin à consulter le pape, 14 ; réponse qu’il en reçoit, 15 ; fait brûler le testament qu’il a fait en faveur de l’archiduc et signe celui que lui présente le ministre Ubilla en faveur du duc d’Anjou, 16 ; sa mort, 18.

CHARLES VI, empereur d’Allemagne, fait couronner à Presbourg l’impératrice, sa femme, reine de Hongrie, et tâche d’obtenir des états qu’iIs déclarent les filles capables de succéder à leur couronne, XI, 248 ; prend le ton haut avec toutes les puissances qu’il menace toutes, XIII, 446 ; ne répond point à l’empressement du pensionnaire Heinsius, et ne fait aucune réponse aux propositions que les Etats généraux lui ont