Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/184

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pour exciter ses alliés, il munit ses places ; prend à son service des officiers généraux ; tire du château Saint-Ange de grandes sommes d’argent, 374 ; mal secondé par une ligue mal tissue et opprimé par les troupes de l’empereur, il est forcé de recevoir à Rome un plénipotentiaire de ce prince, 434 ; il refuse avec fermeté de nommer un cardinal, au nom de l’archiduc, comme roi d’Espagne ; détails à ce sujet, 435 et suiv. ; accorde le chapeau à l’abbé de Polignac, 437 ; comment il se voit forcé de recevoir le marquis de Prié, plénipotentiaire de l’empereur, VII, 42 et suiv. ; et de reconnaître l’archiduc roi d’Espagne, 129 ; il fait tout ce qu’il peut pour retenir à Rome l’ambassadeur de Philippe V, et celui du roi de France, 130 ; publie une bulle qui déclare idolâtriques et proscrit les cérémonies chinoises de Confucius et des ancêtres, IX, 26 ; fait toucher au roi Jacques III 50 000 écus de son propre argent, XIII, 302 ; il s’adresse à l’Espagne, au Portugal et même à la France pour en obtenir des secours contre les Turcs, 391 ; à la place de troupes, il demande des vaisseaux et des galères ; pourquoi, 403 : il s’engage à donner le chapeau de cardinal à Albéroni, XIV, 86 et suiv. ; ses offres sur le clergé d’Espagne et des Indes, 132 ; sa confiance dans le jésuite Daubenton, 134 ; manége de défiance réciproque entre lui et Albéroni, 148 et suiv. ; il renouvelle la demande qu’il a déjà fait faire de la dépouille des évêques qui viendront à mourir, 154 ; il ne peut se résoudre à faire Albéroni cardinal avant d’être sûr de son accommodement avec la cour d’Espagne, 245, ses angoisses, 347 ; il déclare Borromée cardinal sans donner à Albéroni la satisfaction de lui faire espérer le second chapeau qui vaquerait, 247 ; conditions qu’il met à la promotion d’Albéroni, 442 ; pense à faire une ligue entre l’empereur et le czar pour la défense de la chrétienté ; ordonne à son nonce Bentivoglio à Paris d’y travailler secrètement et prudemment, XV, 9 ; il lui adresse un bref qu’il écrit au czar ; quel en est l’objet, 11 ; son caractère, 13 ; sa conduite relativement à la détention du grand inquisiteur Molinez, 14 ; ses lettres au roi d’Espagne et au duc de Parme ; ses excuses, ses promesses con cernant la promotion d’Albéroni, 22 et suiv. ; son mécontentement en recevant l’accommodement conclu à Madrid, 76 ; il paraît content du roi et de la reine d’Espagne et d’Albéroni, mais outré contre Aldovrandi, 77 ; il fait enfin Albéroni cardinal ; comment cette promotion est reçue, 82 ; frayeur du pape sur l’entreprise de la flotte d’Espagne, il essaye en vain de détourner le roi de son projet, 86 ; effrayé des menaces de l’empereur, il essaye de l’apaiser, 102 ; adresse au roi d’Espagne des brefs remplis de plaintes et de reproches de son entreprise, 115 ; il avoue au cardinal del Giudice la faiblesse qu’il a eue d’élever Albéroni à la dignité de cardinal ; réponse plaisante que lui fait del Giudice, 116 ; fait prier l’empereur de garder la neutralité en Italie ; mépris où il est à la cour de Vienne, 117 ; la peur qu’il a de l’empereur lui fait faire tout ce que ce prince demande ; il fait arrêter le comte de Péterborough et garder étroite ment dans le fort d’Urbin ; par peur des Anglais, il le met en liberté et lui fait force compliments, 182 ; ordonne à son nonce de presser le régent d’agir pour procurer la paix entre l’empereur et l’Espagne ; ses embarras entre les cours de Madrid et de Vienne ; il fait imprimer et distribue à tous ses nonces le bref qu’il a adressé au roi d’Espagne pour démentir la part qu’on lui attribue à l’entreprise de ce prince, 183 ; révoque de nouveau les indults qu’il a accordés sur le clergé d’Espagne et des Indes ; veut obliger le roi d’Espagne d’annuler par un décret tous ceux qu’il a faits de puis neuf ans contre les prétentions de la juridiction ecclésiastique, 184 et suiv. ; il avoue au cardinal Acquaviva que ses démarches auprès de l’empereur n’ont et n’auront aucun succès, 185 ; il entre dans le projet de mariage de la fille du duc de Modène avec le prétendant, 196 ; il offre de se mêler de la paix entre l’empereur et l’Espagne, 196 ; il envoie ordre au nonce Aldovrandi de demander au roi d’Espagne que les choses soient rétablies dans leur ancien état ; singulier expédient dont il se sert pour permettre à Albéroni la non-résidence dans son diocèse, 220 ; il refuse les bulles pour l’archevêché de Séville ; pourquoi, 222 ; effrayé des mesures prises par le régent pour se passer des bulles qu’il refuse d’envoyer aux évêques de France nommés, il déclare au cardinal de La Trémoille qu’il accorde toutes les bulles, 335 et suiv. ; consterné des mesures qu’il prend, il porte ses plaintes à Madrid ;