Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/185

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ses vifs reproches à Aldovrandi, 373 ; il tient une congrégation ; résolutions qui y sont prises, 375 ; sa conduite à l’égard de la demande que font les Impériaux du rappel d’Aldovrandi, 376 et suiv., il nomme vice-légat à Avignon le prélat Négroni mal vu en France, 378 ; sa réponse aux plaintes que lui fait le car dinal de la Trémoille sur cette nomination, 379 ; il refuse à Albéroni les bulles pour l’archevêché de Séville ; sous quel prétexte, 381 ; propositions secrètes qu’il lui fait faire à ce sujet, 405 et suiv. ; répond au mémoire et aux protestations que fait le cardinal Acquaviva sur ce même sujet, 409 ; son embarras sur deux ordres qu’il reçoit d’Espagne, 412 ; ses efforts et ses menaces auprès du roi d’Espagne pour le détourner de faire la guerre à l’empereur, XVI, 12 et suiv. ; ses griefs contre la cour de Madrid, 133 ; ses plaintes et ses exhortations à Albéroni, 14, et au P. Daubenton, 16, sa politique à l’égard du traité de Londres, 60 ; ses plaintes au P. Daubenton concernant le pouvoir qu’il lui a envoyé d’absoudre le roi d’Espagne ; éclaircis sements qu’il lui demande à ce sujet, 78 ; lui ordonne de représenter au roi que ce serait faire plaisir à Sa Sainteté de déclarer par une lettre que les remontrances paternelles du chef de l’Église l’ont engagé à faciliter la conclusion de la paix avec l’empereur, 80 ; sa colère contre le cardinal Acquaviva, 119 ; son étonnement et son embarras à la rupture de la cour de Madrid avec lui, 119 ; comment le pape justifie sa conduite, 151 ; il déclare qu’il ne traitera jamais avec le cardinal Acquaviva, 181 ; sa lettre au roi d’Espagne, 184 ; à la nouvelle du débarquement des Espagnols dans la Sicile, il écrit au roi d’Espagne un bref fulminant, 192 ; fait avertir son nonce à Paris de ses résolutions et de ses motifs, 194 ; fait déclarer qu’Albéroni a encouru les censures, 195 ; par un bref postérieur il blâme le nonce Aldovrandi d’avoir fait fermer le tribunal de la nonciature à Madrid, 210 ; embarras du pape à l’égard de l’Espagne, 236 ; il fait une promotion de dix cardinaux ; leurs noms, XVII, 314 ; il reste sourd aux instances que lui fait le roi d’Espagne pour ôter le chapeau de cardinal à Albéroni ; politique de la cour romaine à l’égard du cardinalat, 437 ; Clément meurt à 71 ans ; ses infirmités, XVIII, 142.

CLÉMENT (le prince), est élu évêque de Munster, puis de Paderborn, XVII, 184.

CLEREMBAULT, lieutenant général, de peur d’être tué à la bataille d’Hochstedt, se noie dans le Danube, qu’il veut passer à la nage, IV, 308.

CLEREMBAULT (maréchal de), connu d’abord sous le nom de comte de Palluau, XIX, 426 ; son caractère, 426.

CLEREMBAULT (la maréchale de), est attachée à Madame, sans avoir ni titre ni nom, avec une pension de 4000 livres ; sa famille ; ce qu’elle avait été auparavant ; son caractère singulier, III, 383 ; son avarice ; sa passion pour le jeu, 384 ; par quoi elle plaît à Madame ; son amitié pour sa sœur religieuse à Saint-Antoine ; son indifférence pour ses fils, 385 ; consultée par Madame si elle peut faire le voyage de Reims, elle lui répond qu’elle peut partir, elle-même qui doit la précéder au tombeau se portant bien, XIX, 425 ; elle meurt à 89 ans ; de qui elle était fille, 425 ; ses frères et sœurs ; caractère de son mari le maréchal de Clérembault ; devenue veuve elle fut gouvernante des filles de Monsieur, 426 ; son esprit ; sa conversation, 427.

CLEREMBAULT (l’abbé de), vilain bossu, avec de l’esprit et de la science et pourvu de quatre abbayes, meurt sans laisser beaucoup de regrets à sa mère la maréchale de Clérembault, XI, 158.

CLÉREMBAULT LA PERRUQUE, beau père de M. le duc de Luxembourg, meurt à plus de 100 ans ; son caractère ; ses deux mariages ; son avarice ; ses emplois, X, 363 et suiv.

CLERGÉ, comment le clergé devient le premier corps de l’État, XI, 275.

CLERGÉ (assemblée du), en 1700, présidée par l’archevêque de Reims ; discours de ce prélat, ses propositions ; dispute entre le premier et le second ordre ; censure de plusieurs livres dont les auteurs sont jésuites ; rapport de M. de Meaux sur ce sujet, II, 53 ; grande table tenue par M. de Reims ; ce prélat refuse du vin de Champagne au roi d’Angleterre, 419 ; s’aliène l’assemblée du clergé par ses brusqueries ; se démet de la présidence en faveur du cardinal de Noailles, 422.

CLERMONT, enseigne des gens d’armes de la garde, s’attache à M. de Luxembourg qui l’introduit chez Mme la princesse de Conti ; il en fait l’amoureux et la princesse le devient de lui, I, 209 ;