Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/188

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mort de son mari ; son nom de famille ; son mérite, V, 21.

COISLIN (le chevalier de), frère du duc et du cardinal de ce nom ; son caractère bizarre, arbitraire et incommode ; traits qui le peignent parfaitement ; sa mort, II, 254.

COISLIN (le duc de) ami de M. le Duc, meurt peu de temps après lui, VIII, 161 ; son caractère extraordinaire, dangereux et méchant, 161, traits qui le font connaître, 161 ; il se ruine avec une comédienne qui le gouverne jusqu’à sa mort, 164.

COLANDRE, lieutenant aux gardes, traite du régiment de la reine-infanterie ; le roi arrête le marché ; pourquoi, III, 383.

COLBERT, archevêque de Rouen ; meurt fort regretté des duchesses de Chevreuse et de Beauvilliers, ses sœurs ; son caractère ; ses qualités, son savoir ; son assiduité aux soins du gouvernement pastoral ; il embellit Gaillon bâti par le cardinal d’Amboise, VI, 73.

COLBERT DU TERRON, intendant de marine à la Rochelle, fait creuser un port à Rochefort, avec de grandes dépenses, V, 14 ; défaut qu’on y remarque ; Colbert du Terron prend soin de l’éducation du petit Renault, 15.

COLMENERO, confident du prince de Vaudemont et général d’artillerie dans le Milanais, est envoyé au roi pour presser l’envoi des troupes, III, 49 ; sa fidélité est soupçonnée par les Français ; il rend Alexandrie aux Impériaux, VI, 10 ; passe de leur côté ; obtient du prince Eugène le gouvernement du château de Milan, 10.

COLOGNE (l’électeur de), vient à Paris incognito ; se rend à Versailles ; comment il y est traité par le roi et les princes. V, 257 et suiv. ; son extérieur ; ses manières ; il va à Mons voir l’électeur de Bavière ; s’établit à Lille, 258 ; y reçoit de l’archevêque de Cambrai les quatre moindres, le sous-diaconat, le diaconat, la prêtrise, et est sacré évêque, 331 ; vient incognito à Versailles ; est reçu en audience chez le roi ; comment il est traité à Meudon, chez Monseigneur, IX, 40 ; dit la messe à Mme la duchesse de Bourgogne ; détails à ce sujet ; son poisson d’avril à Valenciennes, 41 ; il visite Saint-Cyr ; offre à Mme Dangeau pour le comte de Loweinstein son frère un canonicat de Liége, lequel est accepté de l’agrément du roi, 42 ; vient à Paris, est mené dans le cabinet du roi, X, 321 ; ses voyages à Versailles et à Marly, 371, XI, 248 ; retourne en ses États, XI, 435 ; il meurt à Rome à 52 ans ; sa famille ; ses évêchés, XX, 425.

COLONNE (le connétable de) vient d’Italie en Provence ; obtient avec peine la permission de voir sa famille, sans pouvoir mettre le pied à Paris ni à la cour ; s’en retourne promptement, V, 45.

COLONNE (le prince de), de Rome ; grand d’Espagne ; ancienneté de sa maison, XVIII, 415.

COMBAT naval représenté sur la place Major à Madrid à l’occasion du mariage du prince des Asturies ; description de ce combat singulier, XIX, 201.

COMBE (le P. La), voy. La Combe.

COMINGES, fils et neveu paternel de Guitaut et de Cominges, tous deux gouverneurs de Saumur et capitaines des gardes de la reine mère ; histoire du père et de l’oncle ; grosseur énorme du fils et neveu, X, 201 ; son nom de Cominges devient par plaisanterie celui des bombes et des mortiers du plus gros calibre ; son mariage secret ; sa mort ; son frère chevalier de Malte ; sa sœur, 202 et suiv.

COMMERCY( le prince de), est tué à la bataille de Luzzara, III, 432.

COMMERCY (la seigneurie de), fut souvent l’apanage des puînés des ducs de Lorraine ; dans quelles mains elle passa successivement, VI, 13 ; M. de Vaudemont se propose de se la faire donner en souveraineté par le duc de Lorraine, 13.

COMMISSAIRES nommés en 1709 pour faire la visite des blés, chacun dans un certain canton el pour juger des délits avec les présidiaux voisins, sous les yeux de l’intendant ; pourquoi l’établissement de ces commissaires devient inutile, VII, 125.

COMPAGNIE D’OCCIDENT ; édit en faveur de cette compagnie ; ses actions ruinent et enrichissent une foule de gens ; les princes et les princesses du sang y puisent des trésors, XV, 237, 238.

COMTE (M. le), titre affecté aux comtes de Soissons ; comment l’usage s’en établit depuis le comte de Soissons, oncle paternel du prince de Condé, fils du cousin germain d’Henri IV et dura jusqu’à la mort du comte de Soissons tué à la bataille de la Marfée, VII, 161 et suiv. ; Louis XIV essaye inutilement d’établir en