prononcé par M. d’O contre la résolution de M. le comte de Toulouse, d’attaquer de nouveau l’amiral Roock après le combat de Malaga, IV, 331 ; reçoit du roi d’Espagne son portrait enrichi de diamants, 360 ; est nommé chevalier de l’ordre, 391 ; retourne à Toulon pour aller de là favoriser l’entreprise de Barcelone, V, 141 ; y arrive assez tard, et y fait peu de chose, 167. Voy. Estrées (vice-amiral).
CŒUVRES (la maréchale de) accompagne Mme de Montespan à Bourbon, emmenant avec elle la fille des Noailles ; dans quel but ; ses souplesses auprès de Mme de Montespan, VI, 45 ; à la mort de cette dame, elle se retire à l’abbaye de Sainte-Menehould, 47.
COHORN, le Vauban des Hollandais, force les lignes des Français à Anvers, IV, 131 ; sa mort, 253.
COIGNY, est nommé directeur général des troupes en Catalogne, I, 225 ; est nommé pour commander à Barcelone, II, 8 ; son origine ; comment il épouse la sœur de Matignon et devient lieutenant général ; il change son premier nom de Guillot en celui de Franquetot ; partage avec ses beaux-frères la faveur de Chamillart, IV, 192, refuse d’aller en Bavière et perd sans s’en douter le bâton de maréchal, 193 ; va commander un corps d’armée sur la Moselle, 239 ; y meurt de chagrin, 362.
COIGNY, mestre de camp de Royal Étranger, épouse Mlle du Bordage ; origine et qualités de cette demoiselle ; ils sont arrêtés tous deux en voulant passer en Hollande, II, 361 ; par le crédit de Chamillart, il obtient l’agrément d’acheter du duc de Guiche la charge de colonel général des dragons, IV, 374 ; se bat en duel avec le duc de Mortemart ; pourquoi ; est blessé ; veut vendre sa charge et se retire en Normandie, XIV, 32 ; son désespoir, 146 ; par le crédit de M. de Saint-Simon, il entre au conseil de guerre, 34 ; sa reconnaissance envers M. de Saint-Simon, 35.
COIGNY (Mme de), sœur du comte de Matignon et du maréchal de Matignon, meurt fort vieille ; son mari ; son origine ; son premier nom, XVII, 282.
COISLIN, évêque d’Orléans, est nommé cardinal par le roi ; détails à ce sujet, I, 291 ; portrait physique et moral de ce prélat ; ses bénéfices ; ce qu’il en fait, 292 ; sa frugalité, sa modestie épiscopale, le roi le traite toujours avec distinction, 292 ; il se brouille avec M. de La Rochefoucauld ; à quelle occasion, 322 ; demeure inflexible aux avances du duc et va bouder dans son diocèse, 323 ; revient à Versailles pour exercer sa charge ; reçoit du roi une nouvelle mortification et retourne dans son diocèse, 441 ; le roi l’apaise ensuite en nommant son neveu à l’évêché de Metz, et le réconcilie avec M. de La Rochefoucauld, 442 et suiv. ; il reçoit des mains du roi la calotte de cardinal ; sa réponse à une question de Sa Majesté, II, 41 ; est nommé grand aumônier ; en reçoit les provisions à Rome, où il a été envoyé, 429 ; il vient supplier le roi, pour lui et pour son neveu, de faire éclaircir l’affaire intentée à ce dernier, V, 80 ; sa mort ; son éloge, 114 ; traits de sa charité, 115 ; il ne voulut jamais se démettre de son évêché ; pourquoi, 116 ; estime du roi pour lui ; honneurs qu’il lui fait rendre, 117.
COISLIN (l’abbé), neveu de l’évêque d’Orléans, est nommé à l’évêché de Metz ; sa singularité ; sa malice ; pour quoi il s’est fait prêtre ; obtient d’abord la survivance de premier aumônier du roi, I, 442 ; puis l’évêché de Metz sans y songer, 443 ; est nommé premier aumônier, II, 429 ; aventure éclatante et ridicule qui lui arrive ; comment le roi parvient à faire cesser le bruit qu’elle occasionne, V, 79 ; la vie régulière de l’évêque dément l’impudence de ses calomniateurs, 80 ; devient duc et pair par la mort de son frère le duc de Coislin, VIIl, 165 ; le roi lui défend d’en prendre les marques jusqu’à ce qu’il se soit fait rendre compte de son affaire ; de dépit, il s’en va dans son diocèse, 165 ; tombe malade de désespoir. 166 ; au bout d’un an, le roi lui permet de se faire recevoir, sans lui donner d’autres raisons de sa défense que d’avoir voulu le mortifier ; pourquoi, 166 et suiv. ; Metz va remercier le roi qui le reçoit honnêtement ; nouvel obstacle qu’il rencontre au parlement ; comment il est levé, VIII, 168.
COISLIN (le duc de) ; sa mort ; son éloge ; traits singuliers de sa politesse extrême, IV, 11 ; aventures d’une autre espèce, 13 ; comment il force le premier président Novion à lui rendre ce qui lui est dû, 15 ; sa générosité à son égard, 17. COISLIN (la duchesse de), meurt pauvre et retirée à la campagne depuis la