Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/196

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financiers, 110 ; sa résolution de partager le royaume en pays d’états et de consulter quelquefois les états généraux, 11o ; ses vues concernant les rangs, les dignités et les charges civiles et militaires, 111 ; sa maxime que les rois sont faits pour les peuples et non les peuples pour les rois, 113 ; sa conversation ; ses amusements, 113 ; son respect pour le roi ; ses égards pour Mme de Maintenon, 114 ; sa tendresse pour ses frères ; son amour pour son épouse ; sa piété sublime à l’article de la mort, I 14 ; consternation générale en France et en pays étrangers, 116 ; le pape fait célébrer dans sa chapelle les obsèques publiques et solennelles de ce prince, 117 ; le cœur du Dauphin est porté au Val-de-Grâce, à Paris, avec celui de la Dauphine, 123 ; cérémonie de l’eau bénite ; le corps est porté à Saint-Denis avec celui de la Dauphine sur le même chariot, 123 ; singularité de ses obsèques, 128 ; autre singularité sur le deuil, 130 ; l’ouverture du corps du prince laisse de violents soupçons de poison, 139 ; mémoire du Dauphin sur l’affaire du cardinal de Noailles, imprimé à Rome par les jésuites ; ce qu’on doit en penser, 187 ; il tombe dans l’oubli, 188 ; service des deux Dauphins et de Mme la Dauphine célébré à Saint-Denis et à Notre-Dame ; détails à ce sujet, 188 et suiv.

DAUPHINE (Mme la), auparavant la duchesse de Bourgogne, s’occupe de resserrer de plus en plus l’union avec M. le duc de Berry et de faire oublier à Mme la duchesse de Berry les torts que cette princesse a eus envers elle et M. le Dauphin, IX, 160 ; son entretien avec elle ; réconciliation, 167 ; ce qu’elle fait pour sa toilette, afin de ne pas déplaire au roi, 170 ; son aversion pour Pontchartrain fils, 282 ; ses inclinations et sa conduite la mettent en grande opposition avec les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers, 298 ; elle tombe malade à Marly d’une grande fluxion, X, 78 ; est attaquée de la fièvre ; progrès de la maladie, 79 ; soupçons à l’occasion d’une tabatière donnée par M. de Noailles à la Dauphine, laquelle ne se retrouve plus, 80 ; le mal augmente, 80 ; la princesse refuse de se confesser au P. La Rue et choisit un autre confesseur, 81 ; elle est administrée ; sa mort ; portrait physique et moral de cette princesse, 83 et suiv. ; lavement pris en présence du roi et de Mme de Maintenon, 85, 86 ; anecdote concernant Mme la duchesse et Mme la princesse de Conti, 88 ; amitié de la Dauphine pour M. le duc de Berry ; pour Monsieur ; pour M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans, 89 ; ses faiblesses, 89, 90 ; tristesse que sa mort répand sur la cour 91 ; exposition de son corps ; cérémonie de l’eau bénite, 120 et suiv. ; son cœur est porté au Val-de-Grâce de Paris avec celui du Dauphin, 123 ; le corps est porté de Versailles à Saint-Denis avec celui du Dauphin, sur le même chariot, 123 et suiv.

DAVISARD, avocat général au parlement de Toulouse, répond pour M. du Maine au mémoire des princes du sang contre les bâtards, XIV, 35 ; fait un second mémoire dont les termes sont peu mesurés et cause une grande aigreur entre les parties, 120 ; est mis à la Bastille, XVII, 99 ; est remis en liberté, 289.

DELFINI, nonce du pape en France, est fait cardinal ; vient à Versailles remercier le roi qui lui a appris cette nouvelle par un billet de sa main ; est reçu en audience particulière ; son esprit ; sa galanterie, II, 360, réponse qu’il fait au roi qui veut le détourner d’aller à l’Opéra, 360 ; ne veut point aller visiter MM. du Maine et de Toulouse ; part sans audience de congé, ni lettres de récréance, ni présent accoutumé, 366.

DENONVILLE, ancien gouverneur du Canada et depuis sous-gouverneur des enfants de Monseigneur, meurt sans avoir été heureux ni en femme ni en enfants, VIII, 416.

DENONVILLE, colonel du régiment de Royal-Infanterie, est fait prisonnier à l’attaque du village de Bleinheim ; est envoyé avec un officier des ennemis pour persuader aux troupes que commande Blansac de se rendre à discrétion ; effet que produit sa harangue, IV, 309 ; il est honteusement cassé et son régiment est donné à un autre, 322 ; obtient la permission de venir se justifier, 388.

DÉPOTS des papiers d’État ; M. Louvois a le premier l’idée de rassembler les dépêches et les instructions qui concernent la guerre, VIII, 339 ; il en est fait un dépôt aux Invalides ; Croissy chargé des affaires étrangères fait un pareil dépôt des papiers qui y ont rapport ; Torcy, son fils, fait un dépôt public de ces papiers et le place dans un pavillon des Petits-Pères, près de la place des Victoires, 340 ; importance de ces établissements, 341.