Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/195

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livres et le titre d’historiographe de France, 395.

DAQUIN, premier médecin du roi, par ses demandes et ses importunités, lasse le roi ; son caractère ; il est congédié ; à quelle occasion, I, 109, 110 ; meurt de chagrin à Vichy ; sa famille retombe dans l’obscurité, 323.

DARMSTADT (le prince de), sa famille, dans un premier voyage qu’il fait en Espagne, il ne déplaît pas à la reine, II, 51 ; le conseil de Vienne le choisit pour assurer la succession du roi d’Espagne en donnant des enfants à la reine ; le prince s’attache entièrement au service d’Espagne ; devient grand de première classe, 52 ; arrive à une grande faveur auprès du roi et de la reine, mais sans aucun fruit pour la succession de la couronne, 53 ; est fait vice-roi de Catalogne, 67 ; est remercié par le conseil d’Espagne et son régiment licencié, III, 12, 13 ; s’embarque sur la flotte qui mène l’archiduc en Portugal ; tente de sur prendre Cadix ; n’y pouvant réussir il pille les environs de la terre ferme ; est forcé de se rembarquer, IV, 328 ; s’empare de Gibraltar, 329 ; est tué au mont Joni, 329.

DAS MISSAS, est blessé à la bataille d’Almanza et son armée dispersée, V, 406.

DAUBENTON, voy. Aubenton. DAUPHIN (le grand), fils de Louis XIV, Voy. Monseigneur.

DAUPHIN (M. le), auparavant duc de Bourgogne, s’occupe de resserrer de plus en plus l’union avec M. le duc de Berry et de faire oublier à Mme la duchesse de Berry les torts qu’elle a eus envers lui et Mme la Dauphine, IX, 168 ; pour plaire au roi, il déclare qu’il ne mettra pas le pied à Meudon ; refuse 50 000 livres par mois que le roi veut lui donner ; n’en accepte que 12 000, 171 ; ne veut point être appelé Monseigneur, mais M. le Dauphin, 171 ; il est harangué par le parlement et autres compagnies, 179 ; le changement qui s’opère dans sa conduite et dans ses manières lui mérite les applaudissements de la cour, de la ville et des provinces, 300 et suiv. ; les ministres reçoivent ordre du roi d’aller travailler chez lui toutes les fois qu’il les mandera, 304 : comment il les accueille ; quels ministres travail lent plus particulièrement avec lui, 306 ; il paraît fort attendri de la réponse que fait le roi au discours prononcé par l’archevêque d’Alby au nom de l’assemblée du clergé ; sa réponse à la harangue du cardinal de Noailles, 316 ; sa conduite au dîner que donne le cardinal après le service célébré à Notre-Dame pour Monseigneur, achève de lui gagner tous les cœurs, 318 ; il s’ouvre à M. de Saint-Simon sur ce qu’il pense de la dignité des ducs, X, 4 ; sur le roi et sur le gouvernement de ses ministres, 5 et suiv. ; dans une autre audience il s’en tretient avec le même de l’état des ducs et des grands, 11 et suiv. ; de l’édit fait à l’occasion de d’Antin sur les duchés, 14 ; et sur les princes légitimés ; sentiments du prince sur ces divers sujets, 16 et suiv. ; demande la charge de capitaine des gardes pour le duc de Charost et l’obtient, 73 ; il donne à du Mont une très-belle bague qui avait appartenu à Monseigneur, et une autre à Lacroix ami intime de Mlle Choin, 63 ; reçoit avis du roi d’Espagne qu’on veut l’empoisonner, 65 ; son assiduité auprès de la Dauphine malade ; il est lui-même pris de la fièvre, 82 ; sa douleur amère de la mort de Mme la Dauphine, il ne sort point de son appartement et ne veut voir que son frère, son confesseur et le duc de Beauvilliers ; il se rend à Marly, 92 ; changement frappant dans sa figure ; il se rend avec peine chez le roi, détails touchants sur cette entrevue, 93 et suiv. ; il va se mettre au lit, 94, progrès de sa maladie ; il répète plusieurs fois qu’il se croit empoisonné, 95 ; détails sur ses derniers moments, 95 ; caractère fougueux de ce prince dans sa jeunesse, 97 ; son extérieur ; comment il devint bossu, 97 ; les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse, les abbés de Fénelon et Fleury, Moreau, premier valet de chambre, travaillent chacun de son côté à changer et à modifier les inclinations de ce prince, 99 ; heureuse révolution qu’ils opèrent en lui ; qualités et vertus du Dauphin, 99 et suiv. ; ses campagnes en Flandre et sur le Rhin ; comment il supporte les efforts de la cabale de Meudon, 101 ; son application aux choses du gouvernement, 102 ; jusqu’où allait sa confiance dans son confesseur et dans MM. de Beauvilliers et de Chevreuse, 103 ; son discernement, 104 ; ses tête-à tête avec M. de Saint-Simon, 105 ; ses défauts, 107 ; ce qu’il pensait de l’anéantissement de la noblesse ; ses projets pour en relever l’éclat, 107 ; ce qu’il pensait sur la magistrature et sur les