Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/198

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DODUN, président aux enquêtes, est nommé contrôleur général des finances ; son caractère, sa capacité, XIX, 312.

DOHNA (le comte), se rend prisonnier de guerre avec cinq bataillons, après la bataille d’Almanza, V, 405 ; commandant la place de Denain, il périt à la prise de cette ville par les Français, X, 214.

DOMBES (le prince de), fils de M. du Maine, mène le deuil en troisième au service de M. le duc de Berry, XI, 121 ; il obtient de son père la permission d’aller faire la guerre en Hongrie, XIV, 211 ; se distingue à la bataille de Belgrade, XV, 63 ; revient en France, 65 ; est exilé à Eu, XVII, 99.

DOMINGO GUERRA (don), chancelier de Milan, est rappelé en Espagne où il occupe les premières places, X, 7.

DOMINGUE, porte-manteau de Mme la Dauphine, lui annonce que le duc de Charost est nommé capitaine des gardes ; bon mot à ce sujet ; son extraction ; son caractère ; son dévouement pour la princesse, IX, 426.

DONCIN (le P.), jésuite. Voy. Unigenitus.

DONGOIS, greffier en chef du parlement, meurt à 83 ans ; il est universellement regretté pour ses connaissances et ses qualités, XV, 29.

DONZI (M. de), ne pouvant être duc, épouse la fille aînée de J. B. Spinola, lieutenant général des armées du roi d’Espagne ; revient grand de première classe et prend le nom de prince de Vergagne, VI, 207.

DORIA, d’une des quatre premières maisons de Gênes, grand d’Espagne, XVIII, 376, 415.

DORSANNE (l’abbé), est nommé secrétaire du conseil de conscience ou affaires ecclésiastiques ; sa piété, son instruction, XIII, 147.

DOUGLAS (le colonel), est envoyé par l’ambassadeur Stairs, à la poursuite du prétendant, arrive à Nonancourt, XIII, 291 ; comment le prétendant lui échappe, 292 et suiv. ; est forcé de revenir à Paris, 295 ; disparaît de cette ville ; sa mort, 295 ; XV, 325, 326.

DOUY, lieutenant général et lieutenant des gardes du corps, découvre une con spiration dans Luxembourg et fait pendre les conspirateurs, VI, 306.

DREUX, gendre de Chamillart, obtient par son crédit un régiment d’infanterie, puis la charge de grand maître des cérémonies ; prend le titre de marquis sans prétexte de terre ; son caractère ; qualités de sa femme, II, 314 ; note de MM. de Dreux-Nancré et de Dreux-Brézé, établissant que M. de Dreux était de grande et ancienne maison, II, 451. Comment elle supporte la disgrâce de son père, ViI, 248 ; témoignage d’amitié qu’elle reçoit de Mme la duchesse en lui apprenant cette nouvelle, 248 ; au siége de Douai, Dreux chasse les ennemis d’une demi-lieue ; est blessé, VIII, 356 ; est fait lieutenant général, 357 ; sa conduite insolente et brutale envers les ducs aux obsèques du roi ; son caractère, XIII, 234 et suiv. ; il obtient du régent la survivance de sa charge pour son fils, XVII, 469 ; marie son fils à une autre Dreux, fille du frère aîné de Nancré qui est ensuite enfermée dans un couvent pour folie, 470.

DROMESNIL (l’abbé de), parent du maréchal de Boufflers, est nommé évêque d’Autun, puis passe à Verdun où il bâtit le plus beau palais épiscopal de France, VIII, 412.

DRUY (le major), est tué à la bataille de Marsaille, I, 106.

DUBOIS (l’abbé), d’abord valet, est introduit auprès du duc de Chartres ; en quelle qualité ; il plaît au jeune prince ; fait sa cour au chevalier de Lorraine, I, 20 ; est fait précepteur du duc ; travaille à le faire consentir à son mariage avec Mlle de Blois, 22 ; est envoyé à Madrid par le duc d’Orléans ; pourquoi, IV, 78 ; ne peut obtenir la place de secrétaire des commandements de M. le Duc, laquelle est donnée à l’abbé Thésut ; son ressentiment contre cet abbé, VI, 18o ; son extérieur ; ses vices ; ses basses intrigues, XII, 103 ; ses talents ; sa méchanceté ; son effronterie ; sa débauche, 104 ; son impunité, 105 ; sa liaison avec le duc de Noailles, 164 ; par le moyen de Rémond, il se lie avec l’ambassadeur Stairs ; persuade à Canillac, au duc de Noailles et à Nocé qu’il n’y a de salut pour M. le duc d’Orléans que par l’Angleterre ; ses vues, XIII, 284 ; va prier M. de Saint-Simon de demander pour lui au régent une place de conseiller d’État, 326 ; va lui annoncer quelques jours après qu’il l’a obtenue, 326 ; ses liaisons avec lord Stanhope, 27o ; il recherche l’ambassadeur Stairs pour se procurer des occasions de parler d’affaires au régent, 371 ; se fait envoyer secrètement à la Haye pour y conférer avec lord Stanhope ;