Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/199

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revient sans avoir rien fait ; est renvoyé à Hanovre, XIV, 75 ; presse de toutes ses forces et de son industrie le traité avec l’Angleterre ; pourquoi, 81 ; le conclut à la Haye, 185 ; revient à Paris triomphant de ses succès, 191 ; obtient la place de secrétaire du cabinet ; entre au conseil des affaires étrangères, 196 ; comment il s’y prend pour s’y faire admettre, 197 ; pourquoi il empêche le régent de s’unir à la Russie, et fonde toutes ses espérances de fortune sur l’Angleterre, 438 ; va à Londres, XV, 66 ; en revient et y retourne presque aussitôt, 156 ; rassure les ministres anglais sur la négociation qui va commencer, 166 ; rassure également Monteléon, ambassadeur d’Espagne, sur les bonnes dispositions du régent en faveur de l’Espagne, 166 ; il revient à Paris ; bruit sur le motif de son voyage, 202 ; il se lie avec Law ; dans quel but, 234 ; ressources qu’il trouve en lui, 235 ; il travaille à perdre le chancelier et le duc de Noailles auprès du régent en s’adressant au maréchal de Villeroy et au duc de Saint-Simon, 237 ; il porte de rudes coups à l’un et à l’autre auprès du régent, par une double vue, l’argent qu’il tire de Law et le désir de devenir premier ministre, 253 et suiv. ; il demande de la part du régent aux ministres de l’empereur une renonciation absolue et perpétuelle de Sa Majesté Impériale à tous les États de la monar chie d’Espagne et pour le fils aîné de la reine d’Espagne la succession aux États de Toscane et de Parme ; réponse des ministres impériaux ; 347 et suiv. ; propositions et menaces que lui font les ministres hanovriens du roi d’Angleterre, 352 ; son billet à Albéroni envoyé par Monteléon, 391 ; singulière ouverture qu’il fait à ce dernier sur les ministres d’Angleterre, 420 ; ses propos à Monteléon sur la conduite que tiendra le roi d’Angleterre, 456 ; fausse promesse qu’il fait à Monteléon, XVI, 63 ; déclare que le régent fera tout ce que voudra le roi d’Angleterre, 170 ; en partant de Londres, il fait au ministre de Savoie des protestations qui vont jusqu’à contredire ce que le régent a dit à Paris, 233 ; portrait moral de Dubois, 248 et suiv. ; sa conduite n’eut jamais d’autre motif que son ambition et son intérêt personnel, 251 et suiv. ; comment il obtient du roi d’Angleterre une pension secrète de 40 000 livres sterling et vise au chapeau de cardinal par le crédit de l’empereur, 257 et suiv. ; il affaiblit la marine d’Espagne et anéantit celle de France pour accroître la puissance des Anglais, 257 et suiv. ; les Anglais obtiennent par son moyen de monstrueux subsides, 258 ; il se réunit au garde des sceaux, à Law et à M. le Duc pour réprimer les entreprises du parlement, 294 ; rend visite à M. de Saint-Simon ; entre dans le projet arrêté par lui et le duc de La Force, Law et Fagon ; paraît ensuite chancelant, 299 ; contredit tout le projet d’arrêt du conseil de régence en cassation des arrêts du parlement, 444 ; sa sage prévoyance pour la tenue du lit de justice, 359 ; vient féliciter le régent du succès de cette grande me sure et l’exhorte à la fermeté ; lui peint la frayeur du parlement et le peu de satisfaction qu’il a eue du peuple par les rues, XVII, 3 ; son crédit augmente auprès du régent ; le conseil des affaires étrangères le gêne, 43 ; il est nommé secrétaire d’État des affaires étrangères, 46 ; devenu maître de M. le duc d’Orléans, il le veut être du secret de tout, 74 ; fait courir après l’abbé Portocarrero et Monteléon fils, porteurs du paquet de l’ambassadeur Cellamare ; reçoit leurs papiers, les parcourt ; en rend compte au régent, comme il le juge à propos, 75 ; n’admet dans cette affaire que le garde des sceaux et Le Blanc ; règle lui même tout ce qu’ils doivent faire, 76 ; il est seul instruit et maître absolu de tout le secret, et du sort des coupables, 77 ; se rend avec Le Blanc chez l’ambassadeur Cellamare ; y fait la visite de tous ses papiers, 81 et suiv. ; fait lecture au conseil de régence de deux lettres de Cellamare contre M. le duc d’Orléans, 84 ; donne ordre à tous les ambassadeurs de France de prendre leurs instructions des ministres du roi Georges et de s’y conformer exactement, 124 ; obtient l’abbaye de Bourgueil, 148 ; pourquoi il se rend maître absolu de toute l’affaire du. duc du Maine ; son but ; sa politique, 156 et suiv. ; il montre une joie odieuse de l’expédition faite contre le port du Passage, 176 ; fait former à Rome une op position ferme et solennelle à l’érection d’un évêché à Nancy, sollicitée par le duc de Lorraine, 249 ; il appuie sous main le projet présenté par Law de rembourser toutes les charges de justice avec son papier ; pourquoi, 251, 252 ; ses raisons pour être contraire au mariage de Mlle de Valois avec le prince de Pié-