Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/208

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pagne et reçoit la Toison, IX, 70 ; hérite du titre et de la grandesse de son frère le prince de Robecque, XIV, 54. Voy. Robecque.

ESTAMPILLA, nom d’un emploi, de l’employé et de l’instrument de l’emploi, à la cour d’Espagne ; fonction de l’estampilla, III, 117.

ESTE (maison d’), tige de cette maison ; succession des princes d’Este, XVII, 265 et suiv. ; maison bâtarde d’Este ; succession dans cette maison, 268 et suiv.

ESTRADES (le comte d’), se laisse engager par M. du Maine à aller faire la guerre en Hongrie avec le prince de Dombes, XIV, 285 ; a une jambe emportée à la bataille de Belgrade ; meurt peu de jours après, XV, 63 ; son fils qui s’était trouvé aussi à la bataille obtient la mairie de Bordeaux qu’avaient son père et son grand-père, 63.

ESTRADES, fils aîné du maréchal d’Estrades, meurt après avoir mené une vie obscure et sans considération ; son père célèbre par ses négociations, IX, 44 ; son fils lieutenant général, son bisaïeul, 45.

ESTRADES (l’abbé d’), fils du maréchal de ce nom, meurt à Chaillot pauvre et retiré ; ses ambassades, il avait payé presque toutes ses dettes, XII, 52.

ESTRADES (Mme d’), sœur de Bloin, premier valet de chambre du roi, meurt en 1717, XIV, 284.

ESTRÉES (le maréchal d’) obtient le gouvernement de Nantes, III, 187 ; il meurt à l’âge de 83 ans, doyen des maréchaux de France, 37 ; ses services ; M. de Louvois voulut se défaire de lui ; pourquoi, 400 ; Colbert lui fait donner le commandement de la marine ; à quelle époque M. d’Estrées fut fait maréchal de France, 436 ; il vécut et mourut pauvre et très-uni avec ses frères, 439.

ESTRÉES (la maréchale d’), meurt à Paris où elle s’est fait transporter malade de Marly, xI, 95 ; de qui elle était fille ; son extérieur, son esprit, son caractère ; sa liberté ; sa franchise ; son gros jeu ; son avarice ; sa magnificence ; elle fut toujours crainte et considérée, 95 ; quelle fortune elle laisse à ses enfants ; son âge, 96.

ESTRÉEs (MM. d’), leur tentative pour arriver au duché-pairie ; sur quoi ils fondent leur prétention à laquelle ils renoncent, I, 168.

ESTRÉES (le duc d’), meurt de l’opération de la pierre, II, 180.

ESTREES (le duc d’), est blessé à la bataille de Friedlingen, IV, 26 ; se marie avec une fille du duc de Nevers, V, 389 ; reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 63, sa querelle avec le comte d’Harcourt ; tous deux refusent l’exempt de la connétablie que leur envoie le maréchal d’Huxelles ; pourquoi, X, 402 ; ils l’acceptent sur un ordre du roi, 403 ; reçoivent ensuite ordre de se rendre à la Bastille ; paraissent devant trois maréchaux nommés commissaires par le roi ; sont renvoyés libres et réconciliés, sans qu’il ait été question du sujet de leur querelle et de leur désobéissance au tribunal des maréchaux, 403 ; le duc d’Estrées meurt à 40 ans ; sa vie basse et crapuleuse, XX, 2.

ESTRÉES (le comte d’), vice-amiral en survivance, ferme avec sa flotte le port de Barcelone, II, 6 ; épouse Mlle d’Ayen, dont le cardinal de Noailles et une vieille bourgeoise payent la dot, 85 ; est nommé par le roi d’Espagne capitaine général de la mer, III, 155 ; reçoit ordre de mener son escadre à Naples, 332 ; est chargé d’aller prendre le roi d’Espagne à Barcelone pour le conduire à Naples, 390 ; reçoit ce prince sur sa flotte ; est fait grand d’Espagne, 401 ; revient de Toulon ; subit à Paris une grande opération, IV, 61 ; est nommé maréchal de France, prend le nom de maréchal de Cœuvres, 79 ; par quoi il fut favorisé dans cette nomination, 81 ; comment il devint riche, et usa de sa richesse, 83 ; sa capacité, son savoir, son esprit confus ; son caractère, 83 ; sa boiserie de Nanteuil ; son veau à l’engrais, 84 ; voy. Cœuvres (maréchal de) ; est nommé président du conseil de marine, XIII, 153 ; lit au conseil de régence un mémoire sur l’état de la marine et sur les déprédations des bois ; accuse de temps en temps le ministre Pontchartrain, 201 ; est grand d’Espagne, XVIII, 376.

ESTRÉES (le cardinal d’), ami de la princesse des Ursins, conseille de la choisir pour camarera-mayor de la nouvelle reine d’Espagne, III, 217 ; vient de Rome joindre le roi d’Espagne à Milan et le suit en Espagne, 434 ; ses brouille ries avec le cardinal Portocarrero, IV, 173 ; il se raccommode avec lui et tous deux se réunissent contre la princesse des Ursins, 173 ; il demande son rappel,