Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/211

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FAGON est nommé premier médecin du roi par le crédit de Mme de Maintenon, I, 109 ; ses connaissances variées ; ses qualités ; ses défauts, 110 ; son aversion pour le médecin Helvétius, III, 82 ; son attaque d’épilepsie dans la chambre du roi, 84 ; est taillé de la pierre par le chirurgien Maréchal, 337 ; gagné par le maréchal Tessé, il persuade au roi qu’il est nécessaire pour la santé de Maulevrier qu’il aille en Espagne ; raisons véritables qui font demander cette permission, IV, 358 ; il tente un essai de médecine, jusqu’alors sans exemple, sur Mme de Pontchartrain, VI, 104 ; jugement qu’il porte sur le P. Le Tellier, confesseur du roi, lorsque ce jésuite est présenté au roi pour la première fois, VII, 54 ; sa conduite pendant la maladie et à la mort de Monseigneur, IX, 112 et suiv. ; il dit nettement au roi, en présence de Mme de Maintenon, que la cause de la mort de Mme la Dauphine est le poison, X, 135 ; attribue la même cause à la mort du Dauphin, 139 ; se trompe opiniâtrement sur l’état de la santé du roi, XII, 312 ; et sur le régime qu’il lui fait suivre ; 313 ; couche pour la première fois dans sa chambre, 315 ; lui propose enfin une assemblée des principaux médecins de Paris et de la cour, 322 ; il meurt retiré au Jardin du roi, XV, 299.

FAGON, maître des requêtes, fils du premier médecin du roi, est nommé intendant des finances, IX, 118 ; puis membre du conseil des finances, XIII, 148, est fait conseiller d’État surnuméraire, 186 ; reçoit ordre du régent de se trouver chez M. de Saint-Simon avec M. de La Force et Law, pour aviser ensemble à ce qu’il y a à faire pour arrêter les entreprises du parlement, XVI, 297.

FAISANS (Ile des), où se fait en 1722, l’échange des princesses futures épouses du roi de France et du prince des Asturies, XIX, 106 ; comment se fait cet échange, 110.

FALARI (Mme), aventurière fort jolie, et maîtresse de M. le duc d’Orléans, voit tomber ce prince à côté d’elle frappé d’apoplexie ; son effroi, son embarras, XX, 70 ; elle se sauve le plus vite à Paris quand le secours est arrivé, 71.

FALKENSTEIN (le comte de), est fait prisonnier au combat de Calcinato, V, 162.

FANATIQUES du Languedoc et des Cévennes ; leurs progrès, ils sont soutenus par les Hollandais et Génevois ; les premiers leur fournissent de l’argent et des armes ; les seconds leur envoient des prédicants, IV, 234.

FARE (La), voy. La Fare.

FARGUES, si connu dans les troubles de la Fronde et retiré dans sa maison de Courson près de Paris, accueille et traite honorablement des seigneurs de la chasse du roi égarés pendant la nuit, V, 59 ; cet acte d’hospitalité devient la cause de sa perte ; comment, 59 ; extrait du Journal d’Olivier d’Ormesson relatif à l’affaire de Fargues, mis en regard de celui de Saint-Simon, V, 434 ; il est décrété par le premier président Lamoignon pour crime de meurtre ; sa défense ; il est condamné à mort et exécuté ; ses biens sont donnés pour récompense à M. de Lamoignon, X, 60.

FARNESE (Maison), son origine ; succession dans cette maison, XVII, 271 ; bâtards Farnèse ; succession de ces princes, 272 et suiv.

FAUSSAIRES (Chambre établie contre les), séante à l’Arsenal ; sa composition, V, 297 ; elle condamne à une prison perpétuelle de Bar, comme atteint et convaincu d’avoir fabriqué le cartulaire de Brioude fait en faveur de la maison de Bouillon, 325.

FAUTEUIL (Usage du), devant le roi et la reine en Espagne et en France ; à qui il est réservé ; historique à ce sujet, V, 395 et suiv. ; les complaisances à cet égard ont mené à des excès, preuves, 398 et suiv.

FAVANCOURT, brigadier dans la compagnie des mousquetaires, est chargé de garder M. du Maine dans sa prison à Dourlens, XVII, 97.

FAYETTE (La), voy. La Fayette.

FÉLIX, premier chirurgien du roi, meurt en 1703, IV, 121.

FÉNELON (l’abbé de), son peu de fortune ; son esprit insinuant, ses grâces, son savoir, son ambition ; il quitte les jésuites pour suivre les jansénistes, I, 284 ; il abandonne ceux-ci pour s’attacher aux sulpiciens ; leur devient cher ; cherche toujours à se faire des connaissances et des amis, 284 ; voit Mme Guyon ; se lie avec elle ; est choisi par M. de Beauvilliers pour précepteur des enfants de France, s’applique à gagner entière ment la confiance de ce duc et de son beau-frère le duc de Chevreuse, 286 ; devient leur directeur de conscience ; réussit presque autant auprès de Mme de