Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/212

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Maintenon ; vante à tous trois Mme Guyon ; la leur fait connaître ; est nommé archevêque de Cambrai, 287 ; sous la direction de Mme Guyon, il conduit un petit troupeau de personnes distinguées que s’est fait cette dame ; noms de ces personnes ; le siége de Cambrai n’était point celui qu’elles désiraient pour l’abbé de Fénelon, mais celui de Paris qui devait bientôt vaquer, 287 ; l’évêque de Meaux sacre le nouveau prélat à Saint-Cyr, 288 ; pour s’assurer de Mme de Maintenon, l’archevêque de Cambrai cherche à supplanter l’évêque de Chartres, 303 ; il persuade à cette dame de faire entrer Mme Guyon à Saint-Cyr, 309 ; leur doctrine de spiritualité commence à se répandre dans cette maison, 310 ; Mme de Maintenon éclairée par l’évêque de Chartres chasse Mme Guyon et se refroidit pour l’archevêque, 311 ; Fénelon, pour fermer la bouche à M. l’évêque de Meaux, se confesse à lui, 424 ; répond à l’Instruction sur les états d’oraison par son livre des Maximes des saints, diligence qu’il met à le faire paraître, 425 ; pourquoi cet ouvrage déplaît à tout le monde, 425 ; l’auteur cherche un appui dans les jésuites et se décide à sou mettre son livre au jugement de la cour de Rome, 427 ; se lie avec le cardinal de Bouillon, destiné à l’ambassade de Rome ; leurs vues secrètes, 427 ; Fénelon part pour son diocèse et reste malade à six lieues de Versailles chez son ami Malézieux, 430 ; est obligé par le roi à souffrir que son livre soit examiné par des évêques ; noms de ceux qui adhèrent aux sentiments des évêques de Meaux et de Chartres, soit par conviction, soit par des motifs personnels, 433 ; dégoûts qu’éprouve M. de Fénelon ; le roi lui défend d’aller à Rome pour y soutenir son livre ; sa lettre au pape produit un bon effet dans le public, 436 ; il reçoit ordre de se retirer dans son diocèse ; en partant pour Cambrai il laisse une lettre adressée à un ami, laquelle est fort courue, mais n’est point approuvée, 437 ; sa réponse aux États d’oraison de M. de Meaux ne détruit point le succès qu’a obtenu ce livre, II, 176 ; il fait tous les jours quelque nouvel ouvrage pour éclaircir et soutenir ses Maximes des saints ; M. de Cambrai et MM. de Meaux et de Chartres se traitent avec aigreur, 263 ; le livre des Maximes est condamné par le pape ; ceux qui le liront et le garderont chez eux sont excommuniés, 265 ; M. de Cambrai, en apprenant cette nouvelle, monte en chaire, rétracte ses opinions ; publie ensuite un mandement où il condamne lui-même son livre, 265 ; assemble ses suffragants comme le font, par ordre du roi, tous les métropolitains de France, pour prononcer sur la condamnation de son livre ; répond avec modération à l’évêque de Saint-Omer, sa conduite dans son diocèse jusqu’à la mort de Monseigneur le fait aimer et adorer de tous ; ses qualités ; ses vertus ; son Télémaque ; ce que M. de Noailles en pense ; ses visites pastorales ; ses occupations ; son hospitalité, IX, 289 ; ses soins pour parvenir aux premières places ; son union avec les jésuites ; ses écrits dogmatiques, 290 ; il vient à bout de se concilier le curé de Saint-Sulpice, directeur de Mme de Maintenon ; il laisse vivre en paix dans son diocèse les jansénistes qu’il combat avec sa plume, 291 ; à la mort de Monseigneur son petit troupeau conçoit de grandes espérances pour son retour ; le dévouement des ducs de Chevreuse et de Beauvilliers pour Fénelon les retient à la cour et devient le mobile de leur conduite intérieure, 292 ; noms de quelques autres personnes attachées au petit troupeau, 294 ; la ville de Cambrai devient la seule route de toutes les différentes parties de la Flandre, 298 ; conduite adroite et sage de Fénelon envers tous ceux qui viennent le visiter, 299 ; le roi ni Mme de Maintenon ne témoignent rien de ce concours, 299 ; ambition de M. de Cambrai ; son esprit porté à la domination ; pourquoi il craint M. de Saint-Simon, XI, 199 ; sa mort ; digression intéressante sur cet homme célèbre, 436 et suiv.

FÉNELON, frère de l’archevêque de Cambrai et exempt des gardes du corps, est cassé par cela seul qu’il est frère de l’archevêque, II, 127.

FÉRIOL, est envoyé ambassadeur à Constantinople, II, 313 ; il se brouille avec le grand vizir ; à quel sujet, VI, 437 ; un aga vient en France de la part de la Porte pour se plaindre de la hauteur de Fériol, 438.

FERRANT, capitaine au régiment du roi, se bat en duel avec Girardin, capitaine au régiment des gardes ; il perd son emploi, XIII, 304.

FERRARI (le cardinal), meurt à Rome ; sa vertu et son savoir, XIV, 49.

FERREIRO, ambassadeur de Savoie, persuade aux autres ambassadeurs invi-