Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/214

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M. de Beauvau, frère de l’évêque de Nantes, XIV, 413.

FLÉCHIER, évêque de Nîmes, meurt fort vieux et fort regretté de son diocèse, VIII, 116.

FLEURY (l’abbé), autrefois sous-précepteur des fils de Monseigneur, est nommé confesseur du roi, XIV, 106 ; son éloge ; son Histoire ecclésiastique ; il consent avec peine à ce choix, 106 et suiv. ; meurt à 83 ans ; son caractère, XX, 1, 2.

FLEURY (l’abbé), fils du receveur des décimes du diocèse de Lodève ; plaît par sa bonne mine au cardinal Bonzi ; est fait chanoine de l’église de Montpellier, puis aumônier du roi ; son caractère souple et insinuant, 225 ; il se fait des protecteurs puissants ; M. l’archevêque de Paris demande ponr lui l’évêché de Fréjus et l’obtient du roi avec beaucoup de peine, 226 ; Fleury rend de grands honneurs au duc de Savoie, et trouve mauvais que M. de Torcy ne l’ait pas caché au roi ; cultive toujours depuis M. le duc de Savoie, VI, 86 ; son aveugle confiance pour ce prince lorsqu’il est de venu premier ministre, 87 ; comment il est tour à tour trompé par M. de Savoie, par l’Angleterre, par l’empereur, par M. de Lorraine, par la Hollande ; preuves historiques, 88 et suiv. ; il aspire à être précepteur du jeune Dauphin, par le crédit de Mme de Dangeau et de Mme de Lévi, XI, 447 ; quitte l’évêché de Fréjus et accepte l’abbaye de Tournus ; dans son mandement d’adieu, il s’élève contre le P. Quesnel et sa doctrine, 448 ; voue une haine implacable aux jansénistes, 449 ; il dit pontificalement la messe devant le roi le jour de la Toussaint, sans en avoir demandé la permission ni fait la moindre civilité, selon le droit et la coutume, au cardinal de Rohan, XIV, 105 ; entre dans le carrosse du roi en qualité de précepteur ; les sous-gouverneurs y entrent avec lui, XV, 67 ; avec quelle autorité absolue il gouverne pendant son long ministère ; sa vie avant d’arriver au timon des affaires, XVI, 261 et suiv. ; sa retraite à Issy ; comment il est rappelé par le roi, 263 ; son désintéressement personnel et sa simplicité poussés à l’excès, 265 ; sa facilité à se laisser séduire par les louanges et les protestations, 266 ; comment il est gouverné par les ministres anglais en croyant les gouverner lui-même, 267 et suiv. ; curieuse déclaration de Vittement sur l’abbé Fleury, XVII, 201 ; son éloignement pour le régent et pour l’abbé Dubois ; il fait tous ses efforts pour inspirer au roi la haine qu’il a pour ce dernier ; mais il est plus réservé à l’égard de M. le duc d’Orléans, XVII, 360 ; ne songe qu’à s’attacher le roi de plus en plus et y réussit ; sa conduite à l’égard du maréchal de Villeroy et à l’égard du régent, 195 et suiv. ; il refuse l’archevêché de Reims que lui offre le roi et que le régent le presse d’accepter, 197 ; résiste également aux instances de M. de Saint Simon à ce sujet, 200 ; accepte avec peine l’abbaye de Saint-Étienne de Caen, 201 ; son ingratitude envers la famille de Castries, 202 ; il refuse de favoriser la nomination de l’abbé de Castries à l’archevêché de Reims, 203 ; il disparaît après le renvoi du maréchal de Villeroy, XIX, 349 ; est ramené à Versailles ; comment il est reçu par le régent, 351 ; comment il se justifie du reproche d’ingratitude dont le maréchal de Villeroy l’accuse, 354 ; il cherche à éteindre dans l’esprit du roi les funestes idées que son gouverneur lui avait inspirées, 356 ; comment il reçoit le conseil que lui donne M. de Saint-Simon de prendre ses me sures pour remplir la place de premier ministre à la mort prochaine de M. le duc d’Orléans ; leur entretien sur ce sujet, 421 et suiv. ; averti de la mort de ce prince, il conseille au roi de déclarer M. le Duc premier ministre et de lui en faire prêter le serment ; ce qui est exécuté, 71.

FLORENSAC (Mme de), meurt à 35 ans, la plus belle femme de France ; sa famille ; son caractère, V, 20 ; fut exilée pour Monseigneur dont l’amour commençait à faire du bruit ; sa fille, belle comme elle, devient duchesse d’Aiguillon, 21.

FLOTTE, aide de camp de confiance du duc d’Orléans, est envoyé en Espagne par ce prince pour en faire revenir ses équipages et porter des protestations ; son caractère ; il arrive à Madrid ; y cherche en vain Renaut, secrétaire du duc, VII, 306 ; va à l’armée ; au bout de trois semaines il prend congé du maréchal Besons ; en obtient une escorte et un commissaire des vivres ; leurs inquiétudes pendant le chemin, 307 ; ils sont arrêtés par deux gros escadrons ; leurs paquets sont saisis ; note sur son arrestation et sur celle de Renaut, VII, 458 ; Flotte est envoyé, sous escorte, au