Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/216

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FOUCAULT, conseiller d’État, obtient du roi la permission de donner à son fils l’intendance de Caen ; son goût pour les médailles, V, 200 ; extraits de son journal inédit, XV, 466 ; sa mort, XVIII, 134 ; son caractère ; son amitié avec le P. La Chaise, 134.

FOUILLOUX (Bénigne de Meaux du), voy. Alluye.

FOUQUET, surintendant. Récit officiel de son arrestation rédigé par ordre de Colbert, XII, 493 ; causes de sa disgrâce, son procès, XIV, 465. Voy. Belle-Ile.

FOUQUET (Mme), veuve du surintendant, meurt dans une grande retraite et dans une grande piété, XIV, 112 ; sa famille, 112.

FOUQUET, évêque d’Agde, fort riche en bénéfices ; meurt en exil, à Agde, après avoir souvent changé de lieu, III, 386.

FOURBIN (le chevalier de), maréchal des logis de la cavalerie, est tué au combat de Cassano, V, 43.

FOURCY (Mme de), femme du prévôt des marchands et fille du chancelier Boucherat, sert Mme la Dauphine debout derrière elle au dîner que le roi fait à l’hôtel de ville, VI, 115.

FOURILLE, ancien capitaine aux gardes et aveugle, meurt fort estimé ; son caractère ; sa pension est donnée à sa veuve, XVII, 440.

FRANGIPANI (le comte de), beau-frère du comte de Serin et un des principaux chefs de la révolte hongroise, est en fermé à Vienne avec lui ; dans l’espoir d’avoir sa grâce et d’obtenir les charges de son beau-frère, il n’oublie rien pour le perdre, X, 297.

FRÉDÉRIC III, électeur de Brande bourg, après s’être rendu nécessaire à l’empereur, se déclare roi de Prusse et s’établit à Koenigsberg, III, 49 ; se fait adjuger provisionnellement la principauté de Neuchâtel, VI, 65, 66 ; sa mort ; il servit puissamment l’empereur en toute occasion ; il mourut avant d’être reconnu roi de Prusse par la France et l’Espagne, X, 436.

FRÉDÉRIC Ier, roi de Prusse, aussitôt après la mort de l’électeur palatin, se rend à Clèves ; ce voyage inquiète également les États généraux et la cour de Vienne, XIII, 456 ; sa légèreté, son inconstance, sa timidité ; il attire grand nombre d’ouvriers français dans le Brande bourg, XIV, 76 et suiv. ; pourquoi il devient le plus mortel ennemi du roi d’Angleterre ; il tâche d’affaiblir l’union nouvellement resserrée entre lui et le régent de France, 240 ; sollicite le régent d’engager promptement une négociation pour la paix entre eux et la Suède, XV, 2 ; l’avertit de se défier du roi d’Angleterre ; fait savoir au czar qu’ils ne doivent compter ni l’un ni l’autre sur l’empereur, 3 ; lui fait communiquer l’avis qu’il a reçu des dispositions de l’empereur concernant les troupes moscovites dans le Mecklembourg, et ses soupçons des desseins secrets du roi d’Angleterre de joindre à ses troupes celles de Danemark, 3, 4 ; ses intentions sont également suspectes à Vienne et à Londres ; pourquoi, 73 ; il presse vivement le régent d’agir pour la paix du nord, 227 ; à quelle condition il veut traiter avec la Suède, 73 ; sollicite les offices du roi d’Angleterre auprès de cette puissance, 107 ; sa réconciliation avec ce prince ; il lui proteste qu’il ne se départira point de son union avec les puissances du nord pour forcer la Suède à une paix raisonnable, pourvu qu’on ne veuille pas traiter sans lui ; malgré ses protestations il ne perd point de vue sa paix particulière avec la Suède, 121 ; quelle réponse il reçoit à cet égard du général Poniatowski, 122 ; il entre dans le projet du czar dont il se défie, 170 ; offre à l’envoyé Goertz 100 000 écus pour aplanir les difficultés des négociations, 171 : irrité de son infidélité, il ne songe plus qu’à se lier intimement avec le czar ; il exhorte le régent à penser sérieuse ment à former un parti dans l’empire capable de borner l’autorité de l’empereur, 172 ; mouvements qu’il se donne ; son caractère ; sa situation difficile, 209 ; il tremble devant l’empereur, et déclame et propose tout contre lui, en parlant à la France, 210 ; combien il est sensible aux attentions du czar, 429 ; il essaye d’engager le régent à prendre avec lui des mesures sur les affaires de Pologne, 430 ; ses défiances des ministres anglais et hanovriens, 431 ; son envoyé à Paris l’entretient des bonnes dispositions où lui paraissent pour lui ceux qui sont à la tête des affaires, 432.

FRÉDÉRIC, prince royal de Danemark, voyage en France incognito ; s’arrête longtemps à Montpellier ; y devient amoureux d’une dame que Broglio, commandant en Languedoc, aimait aussi ; Broglio lui manque de respect et est suspendu de son commandement ; de-