Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/221

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lamare, ambassadeur à Paris, meurt fort vieux ; quel était son grand-père, XV, 333 et suiv.

GIOVENAZZO del Giudice, grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 378 ; cause de sa mort, 379. Voy. Cellamare.

GIRARDIN, capitaine au régiment des gardes, se bat en duel avec Ferrant capitaine au régiment du roi ; est blessé ; perd son emploi, XIII, 304.

GIRARDIN, brigadier de cavalerie, et qui avait commandé en Irlande, est blessé dans un engagement près de Landau, I, 201.

GIRAUDAN, lieutenant général, est nommé pour commander en Savoie, V, 255.

GIRON (don Gaspard), majordome du roi ; il est chargé de recevoir et de faire servir le duc de Saint-Simon ; sa famille, XIII ; son extérieur ; son savoir en fait d’étiquette, de cérémonie, etc., 11, 12 ; sa familiarité avec le roi et la reine ; son caractère, 12.

GIUDICE (le cardinal del), est dépêché en toute hâte à Versailles par la princesse des Ursins, afin d’y prévenir l’arrivée et les rapports du marquis de Brancas, XI, 69 ; il n’arrive cependant que quatre jours après lui, 70 ; est présenté au roi ; à quoi se borne sa mission, 70 ; son caractère ; son assiduité auprès du roi ; ses vues, 70 ; le roi qui le distingue lui accorde un logement à Marly, 82 ; il expédie en qualité de grand inquisiteur et date de Marly un décret furieux de l’inquisition d’Espagne contre Macañas et son ouvrage, 221 ; donne part au roi du mariage du roi d’Espagne avec la princesse de Parme ; est aussitôt rappelé en Espagne, 222 ; s’en retourne à Paris ; son chagrin ; il reçoit de la part du roi un diamant de 10 000 écus ; arrivé à Bayonne, il lui est enjoint d’attendre de nouveaux ordres, 222 ; retourne à Madrid après la disgrâce de la princesse des Ursins, XII, 11 ; est mis à la tête des affaires politiques, de justice et de religion ; est fait gouverneur du prince des Asturies, 37 ; est abreuvé de dégoûts, XIII, 388 ; ne parle que de retraite, 442 ; reçoit ordre de se retirer d’auprès du prince des Asturies ; demande et obtient la permission d’écrire au pape pour se démettre de la charge de grand inquisiteur ; reçoit ordre de s’abstenir de se trouver au conseil, XIV, 61 ; publie des horreurs sur la conduite d’Albéroni, 84 et suiv. ; écrit à Rome contre lui et contre Aldovrandi, 91 ; part d’Espagne sans pouvoir prendre congé du roi et de la reine, s’embarque à Marseille et se rend à Rome par la Toscane, 231 ; 1l remplit Rome de ses plaintes contre Aldovrandi, Daubenton et Albéroni, 246 ; il arrive dans cette ville, comment il y est vu et traité, XV, 23 et suiv. ; il réclame les bons offices du régent contre les persécutions de l’Espagne, 103 ; se lie avec le cardinal de La Trémoille, 103 ; son attachement pour la princesse Carbognano ; il est accusé d’avoir découvert au pape les désordres de ses neveux, 407 et suiv. ; ses accusations contre Acquaviva et Albéroni, 412 et suiv. ; vaines espérances qu’il conçoit sur la protection du régent ; ses reproches à son neveu Cellamare, XVI, 48 ; mépris qu’il affecte pour la personne et la toute-puissance d’Albéroni, 49 ; il blâme son neveu de la réponse imprudente qu’il a faite à un libelle publié par les Allemands, 51 ; veut tourner en ridicule la rupture de la cour de Madrid avec celle de Rome, et l’obéissance des Espagnols envers le roi leur maître, 119 ; sur les instances du pape, il ôte les armes d’Espagne de dessus la porte de son palais ; ménage les Allemands, 120 ; est dépouillé de son titre de protecteur des affaires de l’empereur à Rome ; donne chez lui une fête magnifique au cardinal d’Althan qui lui succède, XVIII, 68.

GLOCESTER (le duc de), héritier présomptif dn roi Guillaume, meurt à l’âge de 11 ans, II, 432.

GOBELINS et la Savonnerie. Mémoire des dépenses faites par Louis XIV dans ces deux manufactures jusqu’en 1690, XII, 528.

GOBERT, brigadier de dragons, rechasse brusquement dans le bois de Schweitzingen un corps de troupes commandé par le général Schwartz, I, 268.

GODET DES MARAIS, évêque de Chartres, directeur unique de Mme de Maintenon, gagne toute son estime et sa confiance par sa piété, par ses mœurs et sa doctrine ; son extérieur simple, I, 309 ; son savoir profond ; son esprit ; sa douceur, 310 ; comment il se fait instruire de la doctrine de Mme Guyon qui commence à se répandre à Saint-Cyr ; il éclate à temps contre cette doctrine ; ouvre les yeux à Mme de Maintenon, 310 ; fait chasser Mme Guyon et se raf-