Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/222

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fermit dans la confiance et dans l’esprit de Mme de Maintenon, 311 ; intente un procès à son chapitre contre des droits qui le tenaient sous la dépendance des chanoines ; fait évoquer la cause pour être jugée par le roi, II, 420 ; le roi prononce en sa faveur, 421 ; l’évêque par sa douceur et sa modération regagne l’amitié de son chapitre ; partage avec le P. La Chaise la distribution des bénéfices ; mais ses choix ne sont pas toujours bons, 422 ; sa mort ; sa naissance ; ses alliances ; son savoir ; ses talents ; VII, 401 ; comment il devint le directeur de Saint-Cyr et de Mme de Maintenon ; son grand crédit, 402 ; son caractère, ses manières simples ; ses vertus ; son assiduité à ses fonctions pastorales ; ses ouvrages, 403 ; il demande au roi une abbaye pour pouvoir faire face à ses dépenses et à ses charités, et obtient 20 000 livres de pension ; mauvais choix qu’il fit pour les évêchés et autres dignités ecclésiastiques ; sa haine contre le jansénisme, 403 ; il se fait nommer un coadjuteur qu’il confirme en mourant, 404.

GODOLPHIN, grand trésorier d’Angleterre, chef du parti whig, meurt chez le duc de Marlborough, dont la fille était sa bru, X, 262.

GŒLLO (Mlle de), sœur de la mère de M. de Soubise, meurt à 80 ans ; son caractère ; son origine, V, 336.

GŒRTZ, ministre d’État de Suède à la Haye, vient à Paris ; il convient avec le baron Spaar qu’il faut profiter de la disposition générale de l’Écosse en faveur du prétendant, XIV, 139 ; projet qu’il ourdit avec lui en faveur de ce prince, 140 ; il hésite cependant ensuite à s’embarquer avec les jacobites, 144 ; sert mal le baron Spaar, 146 ; est arrêté à Arnheim par ordre des États généraux, et le frère de Gyllembourg l’est à la Haye, 241 ; Goertz déclare dans un interrogatoire qu’il a dressé un projet approuvé par le roi son maître pour faire au roi d’Angleterre une bonne guerre sans trahison, 243 ; est remis en liberté par les États de Gueldre, XV, 96 ; traite avec le roi de Prusse ; à quelles conditions, 107 ; entame une négociation à Paris pour le payement des subsides dus à la Suède, 107 ; son infidélité envers le roi de Prusse, 171 ; accusé de malversations, il est arrêté, jugé et décapité, XVII, 123.

GŒSBRIANT, gendre de Desmarest commandant à Aire, fait de grosses sorties sur les ennemis, VIII, 362 ; est forcé de capituler ; il rend aussi le fort Saint-François ; est fait chevalier de l’ordre, 363 ; obtient une pension de 20000 livres, IX, 33 ; une autre de 12 000 livres, X, 164 ; il marie son fils à une des filles du marquis de Châtillon, XI, 269.

GONDRIN, fils aîné de d’Antin, épouse la sixième fille des Noailles ; son père lui donne Bellegarde pour 10 000 livres de rente ; Mme de Montespan 100 000 francs en pierreries ; les Noailles 100 000 écus et 10 ans de nourriture, V, 333 ; Mme de Gondrin prend la place de la duchesse de Noailles, sa belle-sœur, 333 ; mort de Gondrin ; sa veuve tombe malade de douleur, X, 75 ; mot plaisant de La Vallière à la maréchale de Noailles qui s’effraye de sa maladie, 75 ; elle se remarie avec M. le comte de Toulouse, XX, 352, 478.

GOUFFIER, est tué à la bataille de Ramillies, V, 175.

GOURVILLE, meurt à 85 ans, dans l’hôtel de Condé où il avait été maître toute sa vie ; sa condition première, IV, 129 ; comment il devient un personnage ; son esprit ; son grand sens ; le roi le traite avec distinction ; il épouse secrètement une des sœurs de M. de La Rochefoucauld ; son extérieur, 130 ; sa conduite envers ses domestiques, 131.

GOUST (Le), archevêque de Narbonne, meurt dans son diocèse ; son portrait physique ; ses belles qualités, XVII, 214.

GOYON (Mme de), est nommée pour accompagner Mlle de Valois à Modène, XVII, 409 ; son mérite, 411 et suiv.

GOZZADINI (cardinal), légat a latere, marie la princesse de Parme avec le roi d’Espagne et la complimente au nom du pape, XI, 223.

GRAMMONT (le duc de), portraits tracés par lui du roi Philippe V, de la reine Louise de Savoie et des principaux seigneurs du conseil de Philippe V, III, 439 ; est nommé, au grand étonnement de tout le monde, ambassadeur en Espagne, à la place de l’abbé d’Estrées, IV, 270 ; quelques détails sur le maréchal de Grammont son père ; portrait physique du fils ; comment il acquiert la familiarité du roi ; ses mœurs ; sa bassesse, 270 ; il veut écrire l’histoire du roi ; brigue les ambassades ; se déshonore par un mariage honteux, 271 ; prétend faire sa cour au roi et à Mme de Maintenon par Ce mariage et s’attire au contraire leur indi-