Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/226

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il se fait aimer et considérer ; sa faiblesse de vouloir être homme de qualité, 404 ; comment il reçoit M. de Saint-Simon, ambassadeur extraordinaire, XVIII, 268 ; son portrait, 272 ; autres détails sur sa fortune, XIX, 36 et suiv. ; comment il se trouve chargé des autres départements des secrétaires d’État, 38 ; ses manières douces et polies, 39 ; il est d’abord chancelier de l’ordre de la Toison d’or ; en devient ensuite chevalier, 40 ; caractère de sa femme et de son frère l’abbé Grimaldo, 41 ; après la chute de Riperda il reprend ses fonctions auprès du roi, 42 ; pressé par sa femme il vise à la grandesse, 42 ; il prend le parti de supprimer les lettres du duc d’Orléans et du cardinal Dubois qui demandent la grandesse pour M. de Saint-Simon, et de lui procurer cette dignité sans ces lettres, 103.

GRIMANI (le cardinal), chargé des affaires de l’empereur à Rome, s’y montre le plus furieux partisan de l’Autriche ; son audace, sa scélératesse, III, 403 ; il veut en vain s’opposer à la nomination d’un légat a latere à Naples, 404 ; sa mort, IX, 2.

GRISENOIRE, maître des requêtes, fait devant le roi un rapport très-nerveux contre une demande faite par les jésuites, XII, 75 ; il devient avocat général, 85.

GUALTERIO, vice-légat d’Avignon, est choisi par le roi pour nonce du pape auprès de lui ; raison de ce choix, II, 368 ; sa liaison avec M. de Mailly, archevêque d’Arles, V, 47 ; son caractère ; son esprit ; sa probité ; il recherche l’amitié du duc de Saint-Simon, 47 ; se lie intimement avec lui, 49 ; est promu cardinal, 113 ; est nommé abbé de Saint-Remi de Reims ; arbore les armes de France, sur la porte de son palais à Rome, VIII, 414 ; fait un voyage en France, X, 397 ; accueil distingué que lui fait le roi ; va voir le roi Jacques en Lorraine ; retourne en Italie, 398 ; nouveaux détails sur sa liaison avec M. de Mailly, XVII, 326 ; écrit au duc de Saint-Simon, pendant le congrès de Cambrai, pour régler les entrées et la suite des ambassadeurs dont le luxe croissant était ruineux pour eux et pour leurs maîtres, XVIII, 82.

GUASTALLA (le duc de), qui aurait dû succéder au duc de Mantoue, si l’empereur ne s’était emparé de ses Etats, meurt en 1714, XI, 95.

GUÉMÉNÉ (branche de), quand la seigneurie de Guéméné fut érigée en principauté, mais sans distinction pour la terre, II, 148.

GUÉMÉNÉ (Louis, prince de), est le confident des galanteries de sa femme, de Mme de Chevreuse et de leur belle mère, II, 150 ; il meurt duc de Montbazon en 1667, 166.

GUÉMÉNÉ (Mme de), plaît infiniment à la reine mère ; comment et par qui elle en obtient le tabouret partout, II, 153, 154 ; ce tabouret et celui de Mme de Senecey, dame d’honneur, sont supprimés, à la demande des princes, 154, sont rendus longtemps après, 155 ; Mme de Guéméné meurt duchesse de Montbazon à l’âge de 81 ans, 167.

GUÉMÉNÉ (le fils aîné du prince de), épouse la troisième fille du prince de Rohan, avec de grandes substitutions ; les fiançailles et le mariage se font à l’abbaye de Jouarre ; pourquoi, XV, 340.

GUÉMÉNÉ (le prince de), fils du duc de Montbazon, mort fou, se fait recevoir au parlement comme duc de Montbazon, sans en prendre le nom, II, 292 ; l’oisiveté, l’ennui le font passer à Londres où il vit dans l’avarice et l’obscurité, V, 277 ; pourquoi il forme le projet de faire quitter le nom et les armes de Rohan aux enfants du duc de Rohan ; comment il s’y prend, 278 ; il est soutenu par Mme de Soubise, 282 ; l’affaire est évoquée au conseil du roi ; éclat que font dans le public les mémoires des parties, 283 ; il perd son procès, 289.

GUÉMÉNÉ (l’abbé de), est nommé à l’archevêché de Reims par le crédit réuni de M. de Fréjus et du cardinal Dubois, XVIII, 204 ; il prétend à être commandeur du Saint-Esprit, quoique n’en ayant pas l’âge, XIX, 313 ; il n’en veut plus quand il a passé l’âge ; pourquoi, 314.

GUERCHOIS (Le), rapporteur dans le procès de M. de Saint-Simon avec le duc de Brissac est fait conseiller d’État par le crédit du premier, V, 93 ; étant intendant de Besançon il découvre par un perruquier une conspiration tendante à livrer la Franche-Comté aux Impériaux ; VII, 366 ; comment il la fait échouer, 366 ; il commence des procédures juridiques ; plusieurs coupables sont condamnés, 370.

GUERCHOIS (Le), frère du précédent, capitaine aux gardes, obtient le régiment de la Vieille-Marine, est fait maréchal de camp, puis lieutenant général ; par sa hardiesse et la justesse de son coup