Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/225

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n’ont jamais eu d’habit particulier en aucune cérémonie, pas plus que le roi d’Espagne, 296 ; les divers ordres de chevalerie prévalent sur leur dignité, même sur celle des infants ; exception en faveur du prince des Asturies, fils de Philippe V, et mort roi d’Espagne, 297 ; les grands, malgré leur dignité, n’en recherchent pas moins les emplois et même d’assez médiocres, 297 ; la grandesse s’achète quelquefois, 298 ; résumé sur les usages de cette dignité, 298 et suiv. ; un grand peut réunir plusieurs grandesses sans acquérir plus de dignité, 303. ; différence entière entre les pairs et les ducs de France et les grands d’Espagne, quant à leurs droits civils et politiques, 305 et suiv. ; quant à l’inhérence et à la stabilité de la dignité, 307 ; quant aux tributs imposés, 308 ; quant à la vénalité, 308 ; pourquoi la dignité de grand d’Espagne brille plus au dehors que celle des ducs de France, 309 ; pour quoi elle s’est mieux maintenue au dedans, 310 et suiv. ; deux autres avantages que les grands d’Espagne ont conservés et que les ducs de France ont perdus, 311 ; autres avantages des grands, 312 ; distinctions de leurs femmes ou filles aînées s’ils n’ont point de fils ; cet avantage, le seul effectif des grands au-dessus des ducs, ne change rien au fond de leur dignité ; il est un reste de l’ancienne multiplication des ricos-hombres, 313 ; désavantages effectifs et réels des grands que n’ont point les ducs ; en quoi ils consistent, 314 et suiv. ; désavantage jusque dans le droit de se couvrir devant le roi ; d’où vient celui qu’ont en France certaines personnes de se couvrir devant le roi, 318 et suiv. ; abus de la grandesse accordée à des Français, 322 et suiv. ; portraits des principaux seigneurs du conseil de Philippe V, tracés par le duc de Grammont, III, 439 ; liste des grands d’Espagne au moment de l’ambassade de M. de Saint-Simon, XVIII, 365 et suiv. et 466 ; charges ou état qui donnent la grandesse, 468 ; grandesse sous Henri II, 472 ; sous Henri III, Jean II et Henri IV, 473 et suiv. ; sous les rois catholiques, 476 et suiv. ; sous Charles-Quint, 478 ; sous Philippe II et Philippe III, 479 ; sous Philippe IV, 481 et suiv. ; sous Charles II, 483 et suiv. ; sous Philippe V, 485 et suiv. ; liste des grands suivant leur ancienneté, 490 ; les grands ne prennent jamais dans leurs titres la qualité de grands d’Espagne ; pourquoi ; XX, 7.

GRANGE (La), voy. La Grange.

GRAVELLE, officier aux gardes, se bat en duel avec Breteuil, autre officier aux gardes, et le tue, XVIII, 162.

GRAVINA (le duc de), grand d’Espagne ; quelle était sa maison, XVIII, 379. Voy. Saint-Michel.

GREDER, lieutenant général forestier, meurt aux eaux de Bourbonne, XIV, 8.

GREFFIN (milord), protestant, mais fidèle au parti du roi Jacques, donne une preuve remarquable de sa fidélité ; il s’embarque à Dunkerque pour être de l’expédition d’Écosse, VI, 194 ; est fait prisonnier et conduit à Londres ; est condamné à mort ; son exécution est suspendue, il meurt en Angleterre de sa mort naturelle, 197, IX, 34. GRIGNAN (le chevalier de), tourmenté par M. le comte de Grignan et sa femme, épouse Mlle d’Oraison ; son caractère, IV, 424.

GRIGNAN (le comte de), obtient un brevet de retenue de 200 000 livres sur sa lieutenance générale de Provence, IV, 424 ; meurt à 83 ans ; son extérieur ; son caractère ; ses deux filles, XI, 435.

GRIGNAN (la comtesse de), fille de Mme de Sévigné, vieille et précieuse, meurt à Marseille, peu regrettée de son mari, de sa famille et des Provençaux, V, 21.

GRIGNAN, fils unique du comte de Grignan, est marié à la fille d’un fermier général fort riche ; mot impertinent de Mme de Grignan sa mère, à l’occasion de ce mariage, lV, 361 ; Grignan se distingue à la bataille d’Hochstedt et meurt à Thionville de la petite vérole ; sa veuve passe le reste de sa vie dans sa maison, sans voir personne, 362. GRIGNAN, évêque de Carcassonne, et frère du feu comte de Grignan, gendre de Mme de Sévigné, meurt à 78 ans, XIX, 308.

GRILLO, noble Génois, est envoyé de la part de la reine d’Espagne pour re mercier le roi de France du présent que le duc de Saint-Aignan lui a rapporté, XI, 255, 434.

GRIMALDO, principal secrétaire d’Albéroni pour les affaires ; comment il arrive à cette place, XIV, 231 ; après la chute d’Albéroni, il devient secrétaire du roi, XVII, 402 ; sa naissance ; son extérieur ; son esprit ; sa douceur, 402, 403 ; attachement du roi pour lui, 404 ;