Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/230

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

perd Louville dans l’esprit de Mme de Maintenon, 177 ; excite autant qu’il peut cette dame à soutenir Orry dans une occasion où il va de tout pour lui et pour la princesse des Ursins, 264 ; moyen qu’il imagine avec Mme de Maintenon pour que Mme des Ursins reste en France et qu’elle n’aille pas en Italie, 274 ; est nommé chevalier de l’ordre, 391 ; comment de concert avec Mme de Maintenon il travaille à disposer l’esprit du roi pour permettre à la princesse des Ursins de venir à Paris se justifier, 406 ; il cherche à s’unir avec les Pontchartrain père et fils ; essaye inutilement d’employer M. de Saint-Simon pour opérer cette réunion ; y réussit par la voie du grand écuyer, 408 et suiv. ; en faisant cette union il exige et obtient que la princesse des Ursins y soit comprise, 409 ; fait visite à cette dame, lors de son arrivée à Versailles, 413 ; prend auprès du roi la défense de du Charmel, V, 123 ; son refroidissenment avec Mme de Maintenon ; il vient à Fontainebleau et tâche de laisser croire qu’il y a été mandé ; ne peut voir le roi en particulier, VI, 357 ; à l’aide de Mme d’Heudicourt et de Mme de Dangeau il commence à se rapprocher de Mme de Maintenon, 358 ; ne pouvant vendre sa charge de lieutenant général de Normandie, il obtient 200 000 livres de retenue sur cette charge, VII, 39 ; projet de Mme de Maintenon de le faire entrer au conseil, 103 ; comment ce projet devait s’exécuter, 104 ; pourquoi il manque, 106 et suiv. ; M. d’Harcourt est nommé pour aller commander sur le Rhin, sous les ordres de Mgr le duc de Bourgogne, 111 ; obtient 80 000 livres comptant pour ses équipages, 112 ; sa conduite modeste en cette occasion ; il travaille avec Mgr le duc de Bourgogne ; par quel moyen il cherche à plaire à la duchesse, 213 ; déclame contre Chamillart chez Mme de Maintenon ; lui propose le médecin Fagon pour le remplacer au ministère, 215 ; il part pour l’armée du Rhin, après avoir entretenu longtemps Monseigneur et s’être assuré des subsistances et de l’argent pour ses troupes, 220 ; passe le Rhin à Altenheim, 365 ; le repasse à Strasbourg, à l’arrivée du duc d’Hanovre, 365 ; averti par un courrier de Franche-Comté qu’il existe une conspiration tendant à livrer cette province aux Impériaux et, voyant les dispositions menaçantes des ennemis, il envoie dans la haute Alsace huit escadrons et huit bataillons au comte du Bourg avec ordre de combattre, fort ou faible, sitôt qu’il pourra joindre les ennemis, 387 ; lui détache encore deux régiments de dragons avec le même ordre, 368 ; comment il est fait pair de France, 387 : projette de se faire recevoir avant Villars, VIII, 109 ; en reçoit la défense du roi, 99 ; est reçu duc et pair au parlement ; va commander l’armée de Flandre, 361 ; il obtient du roi une déclaration qui donne une préférence à tous ses issus mâles exclusive de tous issus par femelle, à la succession de son duché-pairie, IX, 196 ; sa déclaration franche et sage sur les bâtards, 197 ; il se rend aux raisons de M. de Saint-Simon sur un projet de déclaration que celui-ci lui présente concernant les transmissions de la dignité de duc et pair, 199 ; il se console plus aisément que personne de la mort de Monseigneur ; pourquoi, 278 ; réunit chez lui plusieurs ducs pour les consulter sur les propositions que lui a faites M. du Maine concernant l’affaire du bonnet, XI, 384 (voy. Parlement) ; étonnement et embarras des ducs, 385 ; leur réponse à M. du Maine, 386 ; M. d’Harcourt est nommé du conseil de régence, XIII, 165 ; après avoir voulu vendre sa charge de capitaine des gardes au comte de Roucy, puis au duc de Lorges, il obtient du régent qu’elle soit donnée à son fils, 279 ; une attaque d’apoplexie lui ôte l’usage de la parole pour toujours, 438 ; il meurt à 55 ans ; triste état où il était réduit, XVII, 51 ; son caractère, 51, 52.

HARCOURT (la marquise d’), fille du duc de Villeroy, nouvellement mariée, meurt à Paris sans enfants, XIII, 438 ; son mari se remarie à une fille de M. de Barbezieux, XIV, 414.

HARLAY, archevêque de Paris ; pourquoi il déplaît à Mme de Maintenon, I, 289 ; son savoir, son éloquence, sa conduite habile comme évêque ; sa capacité dans les affaires ; ses mœurs galantes ; ses manières de courtisan ; dégoûts qu’il éprouve de la part du clergé ; son intimité avec la duchesse de Lesdiguières ; son délicieux jardin de Conflans, sa mort, 290.

HARLAY, premier président, sa gravité cynique ; sa fausse modestie, sa fausse probité ; son savoir ; son autorité sur sa compagnie, I, 141 ; son portrait moral et physique ; par quel endroit il tient au roi et à Mme de Maintenon, 143 ;.