Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/231

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pourquoi il se montre favorable au maréchal de Luxembourg dans son procès de préséance, 143 ; il nomme de petits commissaires pour examiner l’affaire chez lui et s’en rendre le maître ; veut étrangler le procès et passe sur toutes sortes de formes, 153 ; fait entendre à M. du Maine qu’il n’aura jamais un état solide s’il n’obtient une déclaration du roi enregistrée au parlement, qui le place entre les princes du sang et les ducs et pairs ; ses motifs en donnant ce conseil, 172 ; récompense qu’il en reçoit à la sollicitation de M. du Maine, 173 ; pressé par M. le duc de Chaulnes, il donne sa parole qu’il assemblera toutes les chambres pour juger les pairs opposants, 178 ; pressé ensuite par M. de Luxembourg, il retire sa promesse ; seconde visite de M. de Chaulnes qui lui reproche son manque de foi, 180 ; bruit que font les pairs opposants contre lui, 181 ; il s’abaisse à des soumissions envers M. le duc de Rohan, et obtient de lui qu’il se désistera du procès que ce duc allait intenter à son fils l’avocat général, 181 ; fournit lui-même aux pairs opposants un moyen de se faire récuser en mettant en cause le duc de Gesvres, son parent, 183 ; après la mort de M. de Luxembourg, il cherche à se rapprocher des pairs opposants, 234 ; ses artifices pour parer la honte d’une récusation ; il me peut cacher la rage qu’il conçoit de ce que le duc de Gesvres mis en cause ne lui a pas donné le moindre signe de vie, 325 ; il révèle au roi qu’il a entre les mains un dépôt de M. Ruvigny, protestant retiré en Angleterre, et le roi le lui donne comme bien confisqué ; Harlay se l’approprie sans s’inquiéter du bruit que cause ce trait de perfidie, 414 ; son dépit extrême de n’être pas nommé chancelier ; il s’en plaint au roi, II, 298 ; est forcé pour sa santé de quitter sa place 298 ; son discours au parlement sur la nécessité d’enregistrer les édits bursaux sans examen fait grand bruit ; il en écrit aux ministres et tâche de s’en justifier auprès du roi, V, 378 ; il va à Versailles offrir sa démission menant avec lui son fils, dans l’espoir d’obtenir sa place pour lui, 379 ; sort du cabinet du roi plus mécontent de lui-même que de sa démission ; son portrait physique et moral, 379 ; quelques-uns de ses dits qui le caractérisent, 382 et suiv. ; sa manière de vivre avec son fils, 384 ; avec sa sœur ; caractère de son fils, 385 ; mort du président ; anecdote curieuse, concernant les Jacobins du faubourg Saint-Germain, X, 209 et suiv.

HARLAY, fils du précédent, conseiller d’État et gendre du chancelier, est envoyé à Maëstricht ; comment il y est reçu par les Hollandais et assez brutalemeut congédié, I, 238 ; est nommé plénipotentiaire en Hollande ; son jugement ; son ambition, 392 ; son extérieur ; il devient amoureux de la maîtresse de M. de Pontchartrain, 394 ; comment il trahit M. de Chaulnes son ami pour plaire à cette dame ; étrange distraction de sa part ; ses inquiétudes, 395 ; vengeance généreuse de M. de Chaulnes, 396 ; il se brouille à Lille avec M. de Crécy son co-plénipotentiaire ; se hâte ensuite de se raccommoder avec lui, II, 5 ; tous deux reçoivent à Courtrai le caractère d’ambassadeurs ; pourquoi ; ils arrivent au château de Ryswick, 5 ; sa mort, IV, 253 ; XV, 27 ; détails curieux sur son caractère et sur ses rapports domestiques avec son père, 27 ; à qui il distribue sa bibliothèque, 28.

HARLAY, intendant à Pau, et fils de l’ambassadeur plénipotentiaire à la paix de Ryswick, obtient 2000 écus de pension ; intendant de Metz, puis d’Alsace, est nommé conseiller d’État par le crédit du maréchal de Villeroy ; son caractère ; XVIII, 133.

HARLEVILLE, gouverneur de Pignerol, meurt fort vieux ; sa parenté ; ses services, sa probité, XI, 21.

HARLEY, orateur de la chambre basse en Angleterre, devient secrétaire d’État. IV, 298.

HAROUIS (D’), ancien trésorier des états de Bretagne, meurt à la Bastille ; pourquoi il y était enfermé ; tout le monde s’afflige de son malheur ; sa piété ; son fils et sa belle-fille, II, 336.

HARRACH (le comte d’), ambassadeur de l’empereur à Madrid, est trompé d’une manière piquante par le duc d’Abrantès, à l’occasion de l’ouverture du testament de Charles II, III, 20 ; sa surprise et sa rage, 31.

HAUTEFEUILLE (le bailli d’), ambassadeur de Malte, fort aimé du roi, meurt très-âgé ; ses dispositions dernières pour que son ordre ne soit pas frustré de ses richesses, IV, 117.

HAUTEFEUILLE DE MONTPEROUX (M. de), est fait prisonnier à la bataille d’Hochstedt, IV, 310 ; sa lettre à sa femme, 313.