Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/237

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tions qu’il reçoit à cette occasion du pape et de sa cour ; réjouissances publiques ; sentiments de joie que cette naissance cause en Angleterre, XVIII, 127 et suiv.

JAMAÏQUE (le marquis de la), voy. La Jamaïque.

JANSÉNISME, naissance de cette secte, à qui elle est attribuée ; MM. de Port-Royal sont accusés de la défendre, VII, 412 ; formulaire proposé à signer et jurer, 412.

JANSÉNISTES (les), attaquent la doctrine de Molina, VII, 412 ; refusent de signer et jurer le formulaire, quoiqu’ils condamnent les cinq propositions qui y sont condamnées, 413 ; continuent d’attaquer la doctrine de Molina, 415.

JANSON (le cardinal), ambassadeur à Rome, est nommé grand aumônier de France, V, 117, 118 ; arrive à Versailles ; accueil qu’il y reçoit ; prête serment de grand aumônier, 199 ; célèbre le mariage de M. le duc de Berry avec Mademoiselle, fille aînée de M. le duc d’Orléans, VIII, 333 ; par sa fermeté il empêche les jésuites de rien entreprendre dans son diocèse, 410 ; il veut en vain s’opposer à ce que son neveu soit fait évêque, 411 ; il meurt à 83 ans ; son éloge ; ses deux évêchés ; ses ambassades, X, 366 ; son extérieur ; son caractère, 367 ; son savoir ; sa fermeté ; ses grandes aumônes, 368.

JANSON (l’abbé de), neveu du cardinal Janson, est nommé archevêque d’Arles ; son ignorance, VIII, 411.

JANSON, ancien gouverneur d’Antibes, meurt saintement en Provence, dans un couvent de Minimes qu’il avait bâti et où il vivait retiré, VII, 82.

JARNAC, dernier cadet de Montendre La Rochefoucauld, meurt de la petite vérole ; il s’était distingué à la guerre ; avait beaucoup d’esprit et d’amis, XI, 257.

JARNAC (Mlle de), fort riche, épouse un cadet de Montendre de la maison de La Rochefoucauld et reste dans son château de Jarnac ; pourquoi, VII, 198.

JARZÉ, gentilhomme d’Anjou, est nommé à l’ambassade de Suisse ; son caractère, sa richesse ; son extraction, VI, 208 ; il se repent d’avoir accepté l’ambassade ; va en Anjou ; y fait une chute, mande qu’il est hors d’état de remplir sa mission, 422 ; note sur son aventure avec la reine Anne d’Autriche, 458.

JEAN BART, brûle 55 vaisseaux marchands aux Hollandais, I, 344 ; sa mort, III, 400.

JEANNETTE PINCRÉ ; sa naissance ; comment elle amuse Mme de Maintenon et le roi par ses gentillesses ; elle est mariée à M. de Villefort, capitaine de cavalerie, qui obtient le gouvernement de Guérande, IX, 73 et suiv. ; elle porte le nom de Mme d’Ossy, 75.

JENNINGS, amiral anglais, transporte l’impératrice de Barcelone à Gênes ; revient faire le transport des troupes anglaises dans leur pays, X, 358.

JÉSUITES (les), sont condamnés par la Sorbonne au sujet de leur mémoire sur les cérémonies de Confucius et des ancêtres, II, 417 ; obtiennent du roi d’être affranchis des taxes et des impositions du clergé, 418 ; publient une protestation contre la censure de la Sorbonne, 418 ; ils obtiennent la cure de Brest, mais avec des conditions qui leur déplaisent, V, 76 ; ils défendent et propagent la doctrine de Molina, VII, 410 et suiv. ; leurs querelles avec les jansénistes, 413 et suiv. ; leur projet d’établir l’inquisition en France, XI, 268 et suiv. ; leur ingratitude envers ceux qui ont servi leur compagnie avec le plus grand travail et le plus de succès ; exemples, XVII, 145 ; anecdote sur les jésuites de la ville de Namur, après la prise de cette place, I, 14 ; ignorance des jésuites d’Espagne, XIX, 47 ; suivant leur morale le chocolat pris le matin ne rompt pas le jeûne les jours où le jeûne est d’obligation, 204 ; note sur le nom de Solipses qui leur a été appliqué, 256 ; comment les jésuites de la Chine empêchent le légat Mezzabarba d’exécuter les ordres qu’il a reçus pour les réduire à l’obéissance concernant les rites chinois, 457 et suiv. ; comment ils parviennent à empêcher qu’on ne rende à Rome des honneurs à la mémoire du cardinal de Tournon, leur victime, 460 et suiv.

JOFFREVILLE, est nommé membre du conseil de guerre ; ses talents et son mérite, XIII, 151 ; meurt lieutenant général distingué, XVIII, 134.

JOLY DE FLEURY, avocat général, parle avec grand applaudissement dans le procès de la succession de M. le Prince, et conclut contre Mme la Duchesse en faveur des princesses ses filles. Ses conclusions sont confirmées par arrêt du parlement, IX, 80 ; est nommé membre du conseil de conscience des affaires