Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/238

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ecclésiastiques, XIII, 146 ; puis procureur général, XIV, 176.

JONCHÉRE (La), trésorier de l’extraordinaire des guerres, accusé de désordre dans les affaires, XIX, 398 ; est mis à la Bastille, 421 ; fait à peu près tous les aveux que l’on veut, 449, 450.

JONVELLE, lieutenant général, meurt pendant le siége de Namur, fort regretté du roi, I, 7.

JONZAC, fils d’Aubeterre, se bat en duel avec Villette, frère de père de Mme de Caylus ; détails sur ce duel et ses suites, XIII, 346.

JOSEPH, roi des Romains, succède à l’empire après la mort de son père Léopold ; contre le traité qu’il a signé lui même avec l’électrice de Bavière, il fait entrer 6000 hommes dans Munich, V, 17 ; met au ban de l’empire les électeurs de Cologne et de Bavière, 168 ; rend ses bonnes grâces au prince de Salm, la présidence du conseil et sa charge de grand maître de la cour du roi des Romains, VI, 84 ; marie une de ses sœurs au roi de Portugal, et l’archiduc son frère à une princesse de Brunswick Blankenbourg-Wolfenbüttel ; donne l’investiture du Montferrat à M. de Savoie, 299 : fait passer à la diète de Ratisbonne un décret par lequel il déclare vouloir rentrer dans tous les droits de l’empire en Italie ; réunit les fiefs usurpés, et prétend que le pape fasse raison au duc de Modène des usurpations que la chambre apostolique a faites sur lui, 370 ; fait arrêter à Vienne le nonce du pape ; force le pontife à recevoir à Rome son plénipotentiaire, 434 ; sa mort ; son caractère violent, IX, 182.

JOURNAL de Dangeau, voy. Dangeau.

JOUVENCY (le P.), jésuite, publie à Rome une histoire latine de sa compagnie depuis son origine ; idée de cet ouvrage, X, 433 ; éclat qu’il fait dans le monde, 434 ; le livre est supprimé par arrêt du parlement ; les supérieurs des trois maisons de Paris sont mandés et légèrement admonestés par le premier Président, 435.

JOYEUSE (le marquis de), est fait maréchal de France, I, 39 ; reçoit du maréchal de Lorges un billet pour le prier de partir dans deux heures ; sa réponse verbale à ce billet, 202 ; rencontre des deux maréchaux ; négociation en tamée pour faire partir Joyeuse ; succès qu’elle a, 202 ; il prend le commandement de l’armée d’Allemagne pendant la maladie du maréchal de Lorges, 262 ; envoie visiter les ruines de Manheim et fait construire un pont derrière pour le passage de l’armée, 266 ; détails sur ce passage, 266 et suiv. ; l’armée repasse le Rhin, 270 ; Joyeuse est nommé gouverneur de Metz, Verdun et leurs évêchés, IV, 139 ; sa mort ; son caractère ; ses talents, VIII, 354.

JOYEUX, premier valet de chambre de Monseigneur et gouverneur de Meudon, meurt fort vieux ; caractère singulier et dangereux de ce personnage ; en quoi il servit le roi ; son extérieur ; son esprit ; Monseigneur le ménageait et se consola aisément de sa perte, V, 148.

JUAN (don), bâtard d’Espagne, reçoit du grand Condé une forte leçon sur la manière dont il doit traiter Charles II, roi d’Angleterre retiré aux Pays-Bas, V, 293, 326 et suiv. ; y soutient sa grandeur par des cabales et par un parti qui fait souvent trembler la reine, mère de Charles II, III, 294.

JUNQUIÉRE (La), qui s’est laissé prendre au Port-Mahon est traduit à un conseil de guerre, cassé et condamné à garder la prison ; le roi lui ôte ses pensions et la croix de Saint-Louis, VII, 32.

JUNTE d’Espagne nommée par le testament de Charles II, pour gouverner en attendant le successeur ; noms de ceux qui la composent, III, 30 ; elle supplie le roi de France de donner des ordres dans tous les États du roi son petit-fils, et lui mande qu’elle a envoyé l’ordre à tous les vice-rois et gouverneurs généraux et particuliers, ambassadeurs et ministres d’Espagne, de lui obéir en tout, 50 et suiv.

JUSSAC (Mme de), est mise à la suite de Mme la duchesse de Chartres, en quelle qualité ; elle sait allier la plus constante confiance de Mme de Montes pan avec l’estime de Mme de Maintenon ; son mari est tué à la bataille de Fleurus ; ses bonnes qualités, I, 407 ; ses deux filles, 407.

JUVEIGNEURS. Qui étaient ceux qu’on appelait ainsi, II, 138.


K.


KERCADO, maréchal de camp, est tué devant Turin, V, 227, 248, 249.

KŒNIGSECK (le comte de), commandant de la Mirandole, est forcé de se rendre prisonnier de guerre avec 70 offi-