Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/240

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delet à l’évêché de Poitiers ; son caractère ; sa vie licencieuse, II, 102 ; sa fin tragique, 279.

LA COMBE (le P.), est mis à la Bastille à cause de l’affaire de M. de Cambrai, II, 121.

LACONI (le marquis de), grand d’Espagne, XVIII, 436.

LA COUR DES CHIENS, fameux financier, achète la charge d’intendant de l’ordre, III, 58 ; le ministre Chamillart lui donne les meilleures affaires de finance ; il s’enrichit prodigieusement : Son habileté ; son caractère ; mauvais discours des financiers contre lui et Chamillart, VII, 119.

LA CROPTE-BEAUVAIS (Uranie de). Note rectificative, remise par M. de Chantérac pour établir qu’elle était fille légitime de La Cropte-Beauvais et de Charlotte Martel, IV, 441.

LA FARE, capitaine des gardes de M. le duc d’Orléans, meurt d’indigestion ; son énorme grosseur ; sa gourmandise ; ses vers, X, 203.

LA FARE, achète une lieutenance générale de Languedoc du comte de Roure, XVII, 37 ; est nommé par le régent pour aller remercier de sa part en particulier le roi d’Espagne de l’honneur du mariage de sa fille avec le prince des Asturies, XVIII, 247 ; son arrivée à Madrid ; il prétend être conduit à l’audience du roi comme le sont les envoyés des souverains, 335 ; M. de Saint-Simon essaye de le faire renoncer à cette prétention, 336 ; il est reçu à la cour d’Espagne avec toutes sortes de distinctions, mais non comme il le voulait, 337 ; reçoit du roi la Toison d’or ; son mécontentement ; quelle en est la cause, XIX, 135 et suiv, ; il boude longtemps M. de Saint-Simon qu’il regarde comme un obstacle à la grandesse qu’il a désirée, 137 ; revient ensuite à lui, 138.

LA FARE, évêque de Viviers et frère de La Fare, lieutenant général de Languedoc, est transféré à l’évêché de Laon ; ses débauches ; ses escroqueries, XX, 25 et suiv. ; comment il était devenu évêque de Viviers, 26 ; il meurt abhorré et banqueroutier dans son nouveau diocèse, 27.

LA FARE-LOPIS (l’abbé de), grand vicaire de M. de Mailly, archevêque de Reims, travaille avec adresse auprès de l’abbé Dubois à le faire consentir à ce que M. de Mailly obtienne des mains du roi la calotte rouge de cardinal ; son caractère, XVII, 341 et suiv.

LA FAYETTE (Mme de), fille unique de Marillac, doyen du conseil, et belle fille de la célèbre Mme de La Fayette, meurt assez jeune d’une longue apoplexie, X, 222.

LA FERTÉ ( le P. de), jésuite, est nommé par le cardinal de Rohan pour prêcher l’avent à la chapelle du roi ; querelle à ce sujet entre les cardinaux de Noailles et de Bissy ; comment elle se termine, XIV, 103 et suiv. ; le P. de La Ferté vient supplier le régent de le dispenser de prêcher l’avent, ce qui lui est accordé ; son portrait ; ses talents ; comment il s’était fait jésuite ; il est confiné à la Flèche, où il meurt, 104.

LA FERTÉ (le duc de), meurt à 43 ans, d’hydropisie ; sa valeur ; son imagination ; le vin et la crapule le tuent ; les conseils et les reproches du roi ne peuvent le corriger ; ses deux frères ; il vit brouillé et séparé de sa femme, IV, 138.

LA FERTÉ (la maréchale de), meurt à plus de 80 ans ; sa sœur, Mme d’Olonne et elle, firent grand bruit par leur beauté et le débordement de leur vie ; elles se font dévotes quand elles sont vieilles ; anecdote à ce sujet, XI, 55 ; Mme d’Olonne meurt trois mois après sa sœur, 56.

LA FEUILLADE (le duc de), allant à l’armée d’Allemagne, enlève de force à son oncle l’évêque de Metz 30 000 écus en or et beaucoup de pierreries ; le roi s’explique fort durement et en public sur cet avancement d’hoirie, I, 339 ; ses débauches de toute espèce ; sa négligence pour le service ; son portrait physique ; son esprit ; ses manières ; son ambition, III, 335 ; il recherche en mariage la fille de Chamillart ; l’obtient à la fin ; ne vit pas mieux avec cette seconde qu’avec la première, 336 ; est fait maréchal de camp et part pour l’Italie, 383 ; obtient le gouvernement, puis le commandement du Dauphiné ; prend Annecy, IV, 205 ; est fait lieutenant général et destiné pour l’armée de M. de Vendôme, 245 ; succède en tout à M. de Tessé ; prend le fort de la Brunette et reçoit la ville de Suse à capitulation, 287 ; annonce par force courriers ses conquêtes dans les vallées des Alpes, 352 ; vient à la cour, où il est bien reçu ; travaille avec le roi et Chamillart chez Mme de Maintenon ; retourne à l’armée, 421 ; prend Villefranche ; assiége Nice dont il se rend maître, 421 ; est envoyé en Lombardie ; est chargé de la continuation du siége de Chivas qu’il force