Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/241

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M. de Savoie à abandonner, V, 50 ; est chargé du siége de Turin, 68 ; pourquoi ce siége ne se fait point, 69 ; perd Asti par une méprise ; essuie un rude combat en voulant reprendre cette place, 71 ; reste chargé du siége de Turin, V, 169 ; s’établit devant cette place, 170 ; se met à courir après le duc de Savoie, 214 ; revient au siége ; retourne à la poursuite du duc, 214 ; sa conduite harasse sa cavalerie et met à bout son infanterie, 214 ; se brouille avec M. de Chamarande qui lui fait des représentations sur ses courses, 215 ; reçoit magnifiquement le duc d’Orléans ; après son départ il fait changer toutes les dispositions que ce prince a ordonnées pour le siége ; se fait détester par ses hauteurs, 215 ; s’attache à se rendre maître de l’esprit du maréchal Marsin, 230 ; contre les ordres du duc d’Orléans, il défend à Albergotti de quitter les hauteurs qu’il occupe pendant la bataille de Turin ; va lui-même sur un petit pont empêcher l’arrivée d’autres troupes que le duc a appelées, 236 ; son désespoir pendant la bataille, 236, 237 ; comment il est encore la cause que les ennemis s’emparent du château de Bar, 243 ; envoie à Chamillart la démission de son gouvernement ; obtient de M. le duc d’Orléans de s’en aller à Antibes, pour se rendre auprès de Médavy et servir sous ses ordres ; sur un contre-ordre du duc, il revient à Briançon, 245 ; son portrait fait par M. le duc d’Orléans, 254 ; est rappelé de l’armée ; se met dans la tête de faire révoquer l’ordre de rappel ; est forcé d’obéir ; est sur le point d’être excommunié à Grenoble par le cardinal Le Camus, 255 ; comment il est reçu par le roi ; il vend ses équipages ; sa conduite dans sa disgrâce le fait mépriser, 256 ; il rend partout et hautement justice à la vérité dans l’affaire qui s’est élevée entre les ducs de Saint-Simon et de Mortemart, VII, 69 ; il demande au roi la permission de suivre Monseigneur à l’armée ; cette permission lui est refusée, 112 ; il essaye de lier Mlle Choin avec son beau-père Chamillart et par vient à l’y décider, 230 ; demande inutilement à son beau-père de l’avancement pour le frère de Mlle Choin, 233 ; le lendemain de la disgrâce de Chamillart, il vient prier le roi de lui conserver le logement que son beau-père lui avait donné ; quelle réponse il reçoit, 259 ; sa liberté d’esprit ne scandalise pas moins à l’Étang qu’elle a indigné à Versailles, 260 ; sa conduite dans l’affaire de d’Antin le couvre de mépris et de ridicule, IX, 59 ; son affliction à la mort de Monseigneur, 280 ; comment il se réconcilie avec le régent par l’entremise de Canillac, XIII, 312 ; il est nommé ambassadeur à Rome, 314 ; vend au régent, pour M. le duc de Chartres, le gouvernement de Dauphiné ; prix énorme qu’il en retire, XVII, 244 ; sa monstrueuse ingratitude, 244.

LA FEUILLADE (la duchesse de), meurt fort jeune de la poitrine ; son mérite fort peu apprécié de son mari, II, 43.

LA FEUILLADE (la duchesse de), deuxième femme du duc, meurt de la petite vérole, dans le dernier abandon de son mari, XIV, 16.

LA FEUILLÉE lieutenant général distingué, est donné pour conseil de Monseigneur à l’armée, I, 189 ; ses bonnes qualités, 189 ; sa mort ; son éloge, II, 256.

LAFITAU, jésuite, arrive à Paris dans la chaise de poste du cardinal La Trémoille et repart sept jours après avec la même promptitude ; pourquoi, XIV, 50 ; ses mœurs scandaleuses ; ses intrigues ; il devient évêque de Sisteron ; prêche un carême à la cour, 204 ; XVII, 292 ; l’abbé Dubois se débarrasse de lui en le faisant nommer à cet évêché, 293.

LA FONTAINE (le fabuliste), meurt en 1695, I, 256.

LA FORCE (M. de), marie son fils avec Mlle de Bosmelet, fille unique d’un président à mortier et d’une fille de Chavigny, secrétaire d’État, II, 168 ; meurt fort vieux après s’être fait catholique, 272.

LA FORCE (le duc de), s’offre pour accompagner le duc d’Aumont à la conférence que M. du Maine a proposée à Sceaux aux ducs, touchant l’affaire du bonnet ; son offre est acceptée avec joie ; son esprit ; son caractère, XI, 416 ; sa conduite à la conférence, 417 et suiv. ; malgré les conseils de M. de Saint-Simon, il entre au conseil des finances en qualité de vice-président, XIV, 114 ; sa brouillerie avec le duc de Noailles, XV, 149 ; il excite Law et le garde des sceaux contre le parlement ; son désir d’entrer dans le conseil de régence, XVI, 296 ; ce désir devient la principale cause du lit de justice tenu contre les arrêts du parlement, 339 ; comment et sous quel prétexte il entre au conseil de régence, 341 ; par quel moyen il y est admis, 342 et suiv. ; il favorise le projet de rembour-