Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/247

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

valier d’honneur de Madame ; sa noblesse ; sa belle taille ; son honnêteté, sa mort, IV, 217.

LA ROQUE, attaché à d’Antin, est nommé secrétaire du conseil des affaires du dedans, XIII, 157.

LARRÉ, est nommé directeur général des troupes en Italie, I, 225.

LA RUE (le P. de), jésuite prêchant devant le roi s’élève contre la doctrine des quiétistes, I, 430 ; il passe pour nager entre deux eaux dans sa société, 432 ; est nommé confesseur de la duchesse de Bourgogne, II, 418 ; V, 5 ; il exhorte cette princesse malade à se confesser, X, 81 ; sur la répugnance qu’elle lui montre, il va lui chercher le confesseur qu’elle désire et le lui amène, 82 ; il va trouver le roi après la mort de cette princesse, 120 ; est nommé confesseur de M. le duc de Berry, 187 ; fait l’oraison funèbre de M. le Dauphin et de Mme la Dauphine, au service célébré à la Sainte-Chapelle, 191 ; confesse et administre M. le duc de Berry à son lit de mort, XI, 85.

LA SALLE, ancien maître de la garde robe, s’ennuie de son oisiveté ; son caractère ; son extraction ; son grand père vendeur de sabots ; son père devient commandant d’une compagnie de gendarmes, X, 257 ; La Salle sert aussi dans le même corps ; comment il devient maître de la garde-robe, 258 ; pourquoi il vend cette charge, 259 ; puis se marie à une demoiselle de basse Normandie, 260.

LASCARIS, envoyé du roi de Sicile à Madrid, a un entretien avec Albéroni dans lequel il lui reproche de n’avoir pas communiqué au roi son maître ce qui se passerait dans les négociations de la paix, XVI, 22 et suiv. ; lui et les autres ministres de Sicile sont inquiets et alarmés du soupçon qu’ils ont d’une intelligence prochaine du roi d’Espagne avec l’empereur, 115.

LASSAI, fils de Montalais, épouse en troisièmes noces la fille naturelle de M. le Prince et obtient la lieutenance générale de Bresse, 306 ; ses deux mariages précédents ; il s’attache et plaît à M. le Duc, 307 ; marie son fils à sa sœur ; son nom ; chanson faite sur lui par Mme la Duchesse, IX, 97 ; Lassai fils plaît à cette princesse, devient publique ment son maître et directeur de toutes ses affaires, 98 ; que devient le père ; ses filles, 99 ; le fils est destiné pour l’ambassade en Prusse, X, 493 ; le père marie sa fille au fils de M. d’O ; Mme la Princesse fait la noce chez elle, XII, 14 ; le fils chargé particulièrement de faire les honneurs à Chantilly à Mme la duchesse de Berry, XVII, 48.

LAS TORRES (le comte de), est envoyé avec quinze escadrons et trois bataillons contre les révoltés du royaume de Valence, V, 100 ; pourquoi il prend le parti de retourner à Madrid, 101 ; est fait capitaine général, VIII, 430.

LA TOUANE et SAURION, trésoriers de l’extraordinaire des guerres, font banqueroute ; ils sont mis à la Bastille ; le roi prend ce qui leur reste et se charge de payer les dettes, III, 156.

LA TOUR (maison de), originaire d’Auvergne, ancienne et heureuse en grandes successions n’eut et ne prétendit jamais aucune distinction particulière sur les premières maisons de cette province, V, 298 ; Henri de La Tour, vicomte de Turenne, est le premier qui ait eu des prétentions chimériques ; Henri IV le marie à l’héritière de Sedan, Bouillon, Raucourt et Jametz ; à la mort de sa femme, qui ne lui laisse point d’enfants, le maréchal de Bouillon prétend garder tout ce qu’elle possédait ; Henri IV soutient son usurpation, 298 ; marié en secondes noces à une fille du prince d’Orange, le maréchal se jette dans tous les complots ; il prétend à la qualité de prince souverain de Sedan ; état de ses prédécesseurs à Sedan, 299 et suiv. ; Sedan ne fut jamais une souveraineté, 302 ; preuves, 302 ; Bouillon ne fut jamais une souveraineté, 304 ; preuves historiques, 305 et suiv. ; le maréchal est repoussé du banc des ducs à l’assemblée des notables à Rouen, 311 ; il prend toujours dans ses titres la qualité de prince souverain de Sedan et de duc souverain de Bouillon, 312 ; son fils, le duc de Bouillon, obient par le crédit de Mazarin, en échange de Sedan et de Bouillon, le comté d’Évreux et les duchés d’Albret et de Château-Thierri avec la dignité de duc et pair, et le rang nouveau des princes étrangers en France ; le comté d’Auvergne est compris dans cet échange ; il commence à être prince en Italie avant de l’être en France, 312 ; M. de Turenne achève le mariage d’une des nièces de Mazarin avec le duc de Bouillon, son neveu, 313 ; obtient pour lui la charge de grand chambellan, et se fait nommer lui-même colonel général de la cavale rie, 314 ; pour prix de ses services, il est