Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/252

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ment il échoue dans son entreprise, 472 ; averti de l’apoplexie de M. le duc d’Orléans, il court l’apprendre au roi et à l’évêque de Fréjus, puis à M. le Duc, XX, 71 ; propose à M. de Fréjus de faire prêter sur-le-champ devant le roi à M. le Duc le serment de premier ministre, 70 ; va faire visite à Mme de Saint-Simon qu’il scandalise par son ingratitude, 76.

LA VRILLIÈRE (Mme de), fille de Mme de Mailly, fait la conquête de Nangis ; la jalousie l’éclaire sur les sentiments que la duchesse de Bourgogne a pour son amant ; elle veut le lui disputer et l’emporter sur elle, IV, 354 ; ses douleurs et son humeur tourmentent Nangis, 354, peur que lui cause la jalousie de Maulevrier ; ses propos contre lui, 358 ; elle rend Schaub amoureux d’elle, lui fait confidence de ses vues pour le duché-pairie et du besoin qu’elle a de la protection du roi d’Angleterre, XIX, 464 ; moyen concerté entre eux pour faire réussir l’affaire, 465 et suiv.

LAW, Écossais, grand joueur et grand combinateur, vient en France, peu avant la mort du roi ; entretient plusieurs fois M. le duc d’Orléans de banque, de commerce, de finances, etc. ; est adressé à Desmarets ; se lie avec l’abbé Dubois ; après la mort du roi, propose au régent des plans de finances, XIII, 429 ; explique dans une assemblée de finances et de commerce le plan de banque qu’il se propose d’établir, 431 ; ce plan est adopté par le conseil de régence et enregistré au parlement, 432 ; il rend plusieurs visites à M. de Saint-Simon, 433 ; son but en se liant avec lui, 434 ; procès-verbal du conseil extraordinaire de finances tenu le 24 octobre 1715, pour l’institution de sa banque, 469 ; se rapproche davantage de l’abbé Dubois, XV, 235 ; ressource qu’il lui fournit, 335 ; ses démêlés avec le duc de Noailles concernant les finances, 236 ; il travaille à le perdre auprès du régent en s’adressant au maréchal de Villeroy et à M. de Saint-Simon, 237 ; il se rend à la conférence de la Roquette où se trouvent le régent, le chancelier et le duc de Noailles ; il y persuade si bien le prince que celui-ci s’abandonne tout à lui pour les finances, 239 ; se plaint souvent à M. de Saint-Simon des chagrins et des peines que lui donnent le chancelier et le duc de Noailles ; découvre au régent leurs manéges, 253 ; s’unit à l’abbé Dubois, au garde des sceaux et à M. le Duc pour réprimer les entreprises du parlement, XVI, 294 ; danger dont il est menacé par le parlement ; il a ordre du roi de se rendre chez M. de Saint-Simon avec le duc de La Force et Fagon, pour aviser ensemble sur ce qu’il y a à faire, 297 ; sa frayeur ; de l’avis de M. de Saint-Simon il se retire au Palais-Royal, 297 ; retourne chez lui ; changement de résolution à son égard par le parlement, 393 ; le conseil des finances le gêne, XVII, 43 ; sa banque est déclarée royale, 61 ; il fait merveille avec son Mississipi ; est assiégé chez lui de suppliants et de soupirants ; presse en vain M. et Mme de Saint-Simon d’en recevoir sans qu’il leur en coûte rien et sans qu’ils s’en mêlent, 196 ; propose au régent de rembourser avec son papier toutes les charges du parlement, 252 ; engouement général qui fait adopter des mesures réglementaires, XVII, 290 ; les succès de sa banque lui inspirent le désir de s’élever plus haut, 294 et suiv. ; est converti par l’abbé Tencin, 297 ; achète l’hôtel Mazarin et la maison du comte de Tessé pour y mettre sa banque, 3o1 ; ses démêlés avec d’Argenson ; il est déclaré contrôleur général des finances, 378 ; comment il est traité par le prince de Conti, 381 ; il obtient du régent que son fils danse au ballet du roi ; grande rumeur dans le public à ce sujet, 383 ; son système de finances touche à sa fin ; pourquoi, 413 et suiv. ; moyens violents employés pour le soutenir ; ses suites funestes, 414 et suiv. ; exécutions, confiscations, 416 ; Law devient odieux à cause des enlèvements d’hommes faits pour le Mississipi, 462 ; un arrêt du comseil d’État qui réduit les actions du Mississipi et les billets de banque met au grand jour le désordre des finances ; l’arrêt est presque aussitôt révoqué ; pourquoi, XVIII, 6 ; dans quelle situation se trouve Law, 6, 7 ; il est déchargé de l’emploi de contrôleur général ; des Suisses sont mis chez lui pour empêcher qu’il ne lui arrive quelque mal, 9 ; voit le régent en secret ; travaille en suite avec lui, 9 ; il est envoyé avec le chevalier Conflans à Fresnes pour engager le chancelier à venir reprendre les sceaux, 18 ; danger qu’il court en allant au Palais-Royal ; son carrosse est attaqué à coups de pierres, sa maison menacée, 34 ; il part secrètement, est arrêté à Maubeuge, puis relâché par