Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/253

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ordre ; parcourt l’Allemagne ; se retire à Venise ; sa femme ou soi-disant telle l’y suit, 83 ; caractère de l’un et de l’autre ; son savoir en fait de calcul, 84 ; sa banque, sa vie sage et modeste à Venise ; sa mort, 85 ; conseil de régence curieux sur les finances et la sortie de Law du royaume, 87.

LEACKE (le chevalier), commandant la flotte anglaise, soumet l’île Minorque et Port-Mahon au parti de l’archiduc, VI, 306.

LE BLANC, est nommé intendant d’Auvergne, IV, 298 ; passe à l’intendance d’Ypres, VI, 262 ; est nommé intendant de frontière pour les vivres, étapes, fourrages, etc., XIII, 152 ; son caractère, 254 ; est nommé secrétaire d’État de la guerre, XVII, 48 ; sa réponse à l’ambassadeur Cellamare qui vient lui redemander un paquet de lettres qu’il avait envoyé en Espagne ; il le reconduit dans son hôtel avec l’abbé Dubois, 81 ; tous deux visitent ses bureaux et ses cassettes et y mettent les scellés, 81 ; son entière dépendance de l’abbé Du bois dans l’affaire de M. et de Mme du Maine, 156 ; pourquoi il encourt la haine de Mme de Prie qui travaille à le perdre, XIX, 396 ; pourquoi le cardinal Dubois veut l’éloigner, 397 ; par quelles qualités il plaît à M. le duc d’Orléans, 398 ; on veut le rendre responsable du désordre · où le trésorier de l’extraordinaire des guerres a mis les affaires, 398 et suiv. ; il a ordre de donner la démission de sa charge et d’aller à vingt lieues de Paris : regrets publics que cause sa disgrâce, 450.

LE BLANC, frère du secrétaire d’État et curé de Dammartin est nommé évêque d’Avranches, XVII, 293.

LE BRUN, manant provençal, vient à Versailles avec un remède qui guérit, dit-il, de la gangrène : en fait prendre au roi qui éprouve un mieux momentané, XII, 377 ; comment il traite le médecin Fagon, 377.

LE CAMUS (le cardinal), sa dignité l’enivre et lui fait perdre la tête dans tout ce qui le regarde, III, 136 ; il meurt à 76 ans ; son esprit ; ses débauches ; son impiété ; sa pénitence ; comment il devient évêque de Grenoble, VI, 121 ; puis cardinal ; sa conduite en cette occasion offense le roi ; il lui est défendu de sortir de son diocèse, 122 ; va à Rome pour l’élection d’un pape ; comment il s’y conduit ; il tient jusqu’à la fin de sa vie au régime des légumes ; intempérance de sa langue ; son testament énorme surprend et scandalise, 123.

LE CAMUS, lieutenant civil, frère du cardinal Le Camus, meurt en 1710 ; ses bonnes qualités ; sa vanité, VII1, 415.

LE COMTE (le P.), jésuite, est nommé confesseur de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 352 ; est renvoyé à la suite de la condamnation de son livre sur les cérémonies de Confucius ; est envoyé à Rome par sa société, II, 418.

LE COMTE (M.). Voy. Comte (M. le).

LECZINSKI (Stanislas), devient roi de Pologne, IV, 298 ; est couronné, IV, 430 ; se retire dans le duché des Deux Ponts, XI, 118 ; manque d’être enlevé par un parti ; le régent lui donne un asile à Weissembourg en basse Alsace, XV, 40.

LEDE (le marquis de), est nommé général de l’armée d’Espagne destinée pour l’Italie, XVI, 175 ; debarque en Sicile et prend Palerme, 191 ; fautes que lui reproche Albéroni dans cette expédition, 217 ; il entre dans Messine sans résistance, 221 ; abandonne son camp de Melazzo aux troupes impériales, XVII, 213 ; est fait grand d’Espagne ; passe en Afrique avec son armée ; fait lever le siége de Ceuta ; reprend Oran ; gagne plusieurs victoires ; reçoit l’ordre de la Toison d’or, XVIII, 68 ; grand d’Espagne ; son origine ; son exterieur ; son caractère, 436.

LE DUC (M.), voy. Duc (M. le).

LÉE, blessé au siége de Lille, obtient l’expectative, les marques et la pension de grand’croix de Saint-Louis, VII, 2.

LEFEBVRE, capitaine dans le régiment de Royal-Roussillon, de gardeur de cochons parvient à ce grade à force de mérite, I, 90.

LEGALL, reçoit ordre du maréchal de Villars de surprendre le général de La Tour, campé près de Minderkingen ; rencontre l’ennemi, combat et le renverse dans le Danube, IV, 143 ; est fait lieutenant général, 44.

LEGANEZ (le marquis de), vient se justifier auprès du roi sur son attachement à la maison d’Autriche, III, 435 ; soupçonné d’être chef de deux conspirations formées contre le roi et la reine d’Espagne et contre les Français résidant à Grenade et à Madrid, il est arrêté, mené à Pampelune, puis à Bordeaux et enfermé au Château-Trompette, V, 24 ; meurt à Paris après sa prison de Vincennes, IX, 72.