Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/254

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LE GENDRE, premier chirurgien du roi d’Espagne, est aimé du roi et de la reine ; son genre d’esprit, XIX, 17.

LÉGISTES (les), sont appelés par saint Louis aux assemblées tenues par les pairs et les hauts barons, pour faciliter les jugements par les lumières qu’ils leur communiquaient, XI, 281 ; quels étaient ces légistes ; ils étaient assis sur le marche-pied du banc où se plaçaient les pairs et les hauts barons ; d’où leur est venu le nom de conseillers, 282 ; les rois leur donnent ensuite voix délibérative pour les affaires contentieuses qui ne regardaient point les affaires majeures et les grandes sanctions de l’Etat ; 283 ; ils assistent au parlement quand le roi les appelle et en tel nombre qu’il veut, 283 ; à quelle époque les commissions de légistes conseillers devinrent des offices à vie, 284 ; monument remarquable de l’état des légistes séants aux pieds des hauts barons ; du marche pied où ils étaient placés ils ont fait un banc, et de ce banc ils sont montés en suite aux hauts siéges, excepté lors des lits de justice, 284 ; premier état des légistes, 363 ; deuxième état qui commença sous saint Louis, 364 ; troisième état ; ils jugent avec le peu de nobles et d’ecclésiastiques qui se trouvent aux parlements, 364 ; quatrième état ; ils jugent sans eux, mais toujours assis sur le marche-pied des nobles, 365 ; cinquième état ; ils demeurent seuls membres des parlements et seuls juges des procès, 365 ; sixième état, quand le parlement fut devenu fixe et sédentaire à Paris, 365 ; septième état, lorsque leurs offices devinrent vénaux, puis héréditaires, et que les autres parlements du royaume furent établis, 365. Voy. Parlement.

LÉGITIMATION (lettres et autres actes de), qui élèvent successivement et par degrés les enfants du roi et de Mme de Montespan à la capacité de porter la couronne par droit de naissance, XI, 132 à 144 ; réflexions sur ces actes, 144 ; comparaison entre le crime de lèse-majesté au premier chef, qui consiste à attenter à la vie d’un roi et celui qui tend à détruire dans sa racine le droit le plus saint, le plus important, le plus inhérent à la nation entière, 148 et suiv.

LE GRAND (M.), dénomination donnée au grand écuyer du roi, voy. Armagnac et Charles de Lorraine.

LELONG (le P.), de l’Oratoire, meurt à 56 ans ; sa Bibliothèque historique ; sa Bibliotheca sacra, XVIII, 185.

LEMOS (le comte de), est nommé capitaine d’une des deux compagnies espagnoles des gardes du corps, IV, 210 ; est arrêté avec son épouse pendant qu’il se rend auprès de l’archiduc, V, 191.

LEMOS Portugal y Castro (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison ; vice-roi de Sardaigne et capitaine général des galères à Naples ; son caractère, XVIII, 454 ; qualités de sa femme, 455. Voy. aussi Infantado.

LE NORMAND (l’abbé), official du cardinal de Noailles, est chassé honteuse ment pour des trahisons ; est nommé évêque d’Évreux, VIII, 411.

LE NÔTRE, célèbre par ses jardins, meurt à 88 ans ; son éloge, II, 429 ; comment il salue le pape en l’abordant ; sa réponse au roi sur Mansart, 426 ; son opinion sur les parterres, 426.

LÉON (le prince de), fils du duc de Rohan, devient amoureux d’une comédienne nommée Florence ; son extérieur ; son caractère ; son goût pour la dépense ; il refuse l’offre que lui fait son père s’il veut renoncer à la comédienne, VI, 152 ; résiste aussi au roi qu’il gagne par son esprit et sa souplesse ; devient furieux quand il sait Florence enlevée et mise dans un couvent, 153 ; son mariage projeté avec la fille aînée du duc de Roquelaure est rompu ; pourquoi, 266 ; le prince de Léon fait consentir Mlle de Roquelaure à un mariage secret et l’enlève, 267 ; leur mariage ; fureur des deux familles à la nouvelle de ce mariage ; leurs démarches pour le faire annuler ; le roi intervient, et fait célébrer de nouveau le mariage publiquement ; détails sur cette affaire, 268 et suiv.

LÉOPOLD, empereur d’Allemagne, fait part au roi, plus de trois mois après, du mariage du roi des Romains, son fils, avec la seconde fille de la duchesse d’Hanovre, II, 274 ; refuse les propositions que lui font les rois de France et d’Angleterre concernant le partage de la succession de la monarchie espagnole, 403 ; fortifie son parti en Espagne par le moyen de la reine sa belle-sœur, 405 ; déclare à la France, à l’Angleterre et à la Hollande qu’il ne peut, durant la vie du roi d’Espagne, entrer en aucun traité touchant sa succession, 435 ; s’engage à ne point envoyer de troupes dans les États de l’Espagne, 436 ; se prépare à la guerre ; s’assure de la maison de Bruns-