Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/258

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de Mme de Dangeau, est fait prince de l’empire, X, 180 ; est député par le chapitre de Strasbourg, dont il est grand doyen, pour traiter avec le roi de quelques adoucissements à apporter aux droits d’entrée au chapitre de cette ville ; quels sont les adoucissements adoptés, 320 ; est nommé évêque de Tournay, 374.

LOIRE (inondation de la) en 1707 ; ravages qu’elle occasionne ; les débordements désastreux de ce fleuve sont dus au duc de La Feuillade, depuis qu’il a fait sauter les rochers qui étaient au dessus de Roanne dans la Loire, VI, 85 ; autres inondations en 1709 ; ravages et pertes qu’elles causent, VII, 227 ; nouvelle inondation en 1710 ; elle renverse une seconde fois le pont de Moulins, rebâti par Mansart. IX, 27.

LOI SALIQUE. Comment et pourquoi cette loi qui s’appliquait d’abord à tous les fiefs fut ensuite restreinte au fief des fiefs qui est la couronne, XI, 277.

LOMÉNIE, ses Memoires. Voy. Brienne (Mme de).

LONGEPIERRE, revenu à la cour, s’attache aux Noailles ; fait sa tragédie d’Electre, qui est jouée sur un magnifique théâtre chez Mme la princesse de Conti ; son caractère ; il entre chez M. le duc d’Orléans, III. 340 ; devient secrétaire des commandements de la duchesse de Berry, X, 435 ; sa liaison avec le duc de Noailles, XII, 167.

LONGUEVAL, lieutenant général, est emporté d’un coup de canon en Catalogne, I, 341.

LONGUEVILLE (l’abbé de), meurt à l’abbaye de Saint-Georges, où il était renfermé pour cause de folie ; en lui s’éteint la fameuse maison de Longueville, I, 184.

LOPINEAU, commis de Chamillart, perdu depuis trois mois, est retrouvé assassiné dans la rivière près du pont de Neuilly ; sa douceur, sa politesse, sa probité, III, 342.

LORGES (le maréchal de), passe le Rhin. prend la ville et le château d’Heidelberg : s’opiniâtre, malgré Monseigneur, à attaquer Heilbronn, I, 103 ; sa belle retraite en deçà du Rhin, 193 ; il reçoit ordre du roi de ne point laisser de troupes en Alsace, 199 ; est nommé gouverneur de la Lorraine, 206 ; ses talents et ses succès aux armées ; sa probité ; sa franchise ; considération dont il jouit ; intérieur de sa maison ; sa famille, 247 et suiv. ; il tombe dangereusement malade au camp d’Unter-Neisheim,. 261 ; les médecins désespèrent de lui ; Saint-Simon lui fait prendre des gouttes d’Angleterre qui réussissent ; l’armée déclare par ses officiers qu’elle ne fera aucun mouvement tant qu’elle saura son chef en danger, 261 ; elle fait éclater sa joie de sa convalescence par des festins et des feux allumés à tous les camps ; le maréchal est transporté à Philippsbourg, au milieu de la fleur de l’armée, 263 ; réjouissances incroyables quand le maréchal revient parfaitement guéri à son camp, 282 ; il tombe en apoplexie ; part pour Vichy avec la maréchale, 282 ; revient à Versailles ; accueil distingué que lui fait le roi ; ce prince lui fait entendre, par M. de La Rochefoucauld, que sa santé chancelante ne lui permet plus de commander, 296 ; ne cesse de proposer le siége de Mayence et d’emporter les lignes d’Heilbronn ; pourquoi le roi s’y refuse toujours, 336 ; chagrin que lui donne M. de Lauzun, 338 ; il est attaqué de la pierre, IV, 34 ; subit une opération longue et cruelle, 35 ; sa mort ; regrets de sa famille et surtout de Mme de Saint Simon ; il porte les armes à 14 ans ; son attachement pour M. de Turenne, son oncle, 36 ; il suit le parti de M. le Prince ; revient servir sous M. de Turenne ; veut s’éclaircir sur ses doutes en matière de religion ; consulte Bossuet et le ministre Claude, 36 ; s’ouvre à M. de Turenne sur son projet d’abjurer le protestantisme, 38 ; se convertit cinq ou six mois après son oncle, : 38 ; obtient les commandements les plus importants dans la guerre de Hollande ; fait sauver le maréchal de Bellefonds ; sa retraite d’Altenheim après la mort de Turenne est hautement louée par le grand Condé, 39 ; il refuse le commandement en chef de l’Alsace que Louvois lui fait offrir, 41 ; est fait maréchal de France ; son mariage ; son épouse, 41 ; il devient capitaine des gardes du corps, 42 ; son opinion dans le conseil des maréchaux tenu par le roi devant Bouchain, 43 ; compli| ment qu’il en reçoit de la part du prince d’Orange ; il est envoyé en Angleterre pour complimenter le roi Jacques II sur sa victoire contre les rebelles, 44 ; est fait chevalier de l’ordre et commandant, en chef de la Guyenne ; peu après commandant de l’armée du Rhin ; il insiste vainement pour porter la guerre en Allemagne ; Louvois persuade au roi le