Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/261

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mandie, de donner le titre de Monseigneur au maréchal de Choiseul, commandant de cette province, 188 ; veut que l’évêque de Noyon soit reçu à l’Académie ; et donne des ordres à Dangeau de faire connaître sa volonté aux académiciens ; l’évêque est reçu ; M. le Prince et tout ce qu’il y a de distingué à la cour se trouvent, selon le désir du roi, à sa réception, 213 ; crée huit directeurs généraux de ses troupes et deux inspecteurs sous chaque directeur ; leurs fonctions, leurs appointements, 221 ; ôte au duc de Chaulnes le gouvernement de Bretagne pour le donner à M. de Toulouse ; comment il s’y prend, 243 ; propose à Mme de Louvois l’échange de Meudon pour Choisy ; raisons qui le portent à cet échange qui est aussitôt conclu, 257 ; par quelle voie il apprend que M. du Maine a laissé échapper par sa faute l’occasion importante de battre le corps d’armée commandé par M. de Vaudemont, 275 et suiv. ; sa douleur ; il décharge son dépit sur le dos d’un valet du serdeau ; sa rencontre avec le P. La Chaise, 276 ; donne à M. de la Trappe une abbaye commendataire de 11 à 12000 livres, 294 ; joue avec Mme la Duchesse aux olives ; picoterie des princesses à la suite de ce jeu, 298 ; le roi les menace d’exil si leurs brouilleries continuent, 299 ; ôte le siége pliant aux cardinaux dans les cérémonies et leur rend le banc comme aux autres chevaliers, 300 ; mande le président Maisons et les gens du roi pour leur déclarer qu’il veut que l’affaire du droit de préséance entre M. de Luxembourg et les pairs opposants soit jugée par le parlement, selon les lois et sans tirer à conséquence pour de pareilles matières, 327 ; sa réponse flatteuse pour les pairs opposants à la plainte qu’ils lui font de l’avocat Dumont, plaidant pour M. de Luxembourg, 329 ; il trouve l’arrêt du parlement très-extraordinaire et contre toutes les formes, 334 ; en témoigne sa surprise au premier président, 334 ; fait le mariage de M. de Torcy, fils de M. de Croissy, avec la fille de M. de Pomponne, 346 ; est attaqué d’une anthrax au cou ; affecte de se laisser voir tous les jours ; rappelle avec beaucoup d’amitié M. de La Rochefoucauld qui est en Angoumois, 349 ; sur la demande du duc de Savoie, le roi nomme pour otages de la paix les ducs de Foix et de Choiseul, 35o ; nomme et déclare la maison de Mme la duchesse de Bourgogne, 351 ; va à Montargis au-devant de cette princesse, lui présente Monseigneur, Monsieur et le duc de Chartres, 380 ; lettre de Louis XIV à Mme de Maintenon à l’occasion de l’arrivée de la duchesse de Bourgogne, 447 ; conduit cette princesse à Fontainebleau ; détail sur la réception de la cour ; le roi règle qu’on la nommera tout court la Princesse, jusqu’à son mariage, et comment elle sera traitée jusque-là, 391 ; pense à faire élire le prince de Conti roi de Pologne, 399 ; l’entretient plusieurs fois à ce sujet, 400 ; se venge du comte de Galloway, en confisquant ses biens, 414 ; refuse de consentir au mariage du fils de M. de Pontchartrain avec Mlle de Malause ; et parle de son refus à MM. de Duras, de Lorges et de Bouillon, 417 ; motif de ce refus, 418 ; il trouve fort mauvais que le duc de Chevreuse ait fait le personnage de correcteur d’imprimerie pour le livre des Maximes des saints et que M. le duc de Beauvilliers le lui ait présenté, 426 ; s’explique durement avec le P. La Chaise et le P. Valois sur l’approbation qu’ils ont donnée à ce livre, 430 ; oblige M. de Cambrai à souffrir qu’il soit examiné par les évêques, 433 ; chasse précipitamment toute la troupe des comédiens italiens ; pourquoi, 443 ; annonce au prince de Conti qu’il est élu roi de Pologne et veut le traiter en roi, II, 20 ; sommes qu’il lui donne à son départ ; sa joie de se voir délivré de ce prince, 21 ; sentiments divers parmi les princes et princesses sur cet événement, 22 ; le roi reçoit à Fontainebleau la nouvelle de la signature de la paix à Ryswick, 37 ; raisons particulières qui lui rendent amère la reconnaissance qu’il a été obligé de faire du prince d’Orange pour roi d’Angleterre, 39 ; il indique le jour de la célébration du mariage de Mme la Princesse ; et témoigne le désir que la cour soit magnifique, 58 ; choisit lui-même un dessin de broderie pour la princesse ; supprime toutes cérémonies, pour éviter les disputes et les difficultés, 59 ; ordonne au premier président de mettre fin à la dispute qui s’est élevée entre l’archevêque de Reims et les jésuites, 77 ; s’oppose à la promotion au cardinalat de l’abbé d’Auvergne, neveu du cardinal de Bouillon, 11t ; donne son consentement au mariage de Mlle d’Aubigné, nièce de Mme de Maintenon, avec M. le