Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/263

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fera plus la dépense des changements que les courtisans font dans leurs logements, 364 ; fait officier l’archevêque de Paris à la chapelle avec sa croix, 367 ; envoie 100 000 livres à Mme de Montespan pour lui aider à faire l’acquisition d’Oiron, 376 ; donne à Mme la duchesse de Bourgogne un collier de perles de 150 000 livres que lui a renvoyé Mme de Montespan, 377 ; bals et fêtes donnés à Versailles et à Marly pour Mme la duchesse de Bourgogne, 378 ; masque à quatre visages qui dans un de ces bals attire sur lui tous les yeux, 378, le roi accepte le plan de partage de la monarchie espagnole que lui fait proposer le roi d’Angleterre, 403 ; donne à M. du Maine la charge de lieutenant général en Languedoc pour en disposer en faveur de qui il voudra, 412 ; paye les dettes de Monseigneur, donne 100 000 livres à Mansart, 416 ; accorde à Mme de Chamillart d’entrer dans les carrosses de Mme la duchesse de Bourgogne et de manger avec elle, 420 ; affranchit par un arrêt l’évêque de Chartres de l’autorité de son chapitre, 422 ; sur les instances de la duchesse de Bourgogne, permet l’entrée de ses carrosses et de manger avec elle, à Mme Villacerf, 425 ; accorde une augmentation de pension à M. le prince de Conti et à M. de Duras, 425 ; rend un arrêt du conseil qui ordonne la saisie de tous les biens laïques et ecclésiastiques du cardinal de Bouillon, 428 ; signe un acte avec plusieurs princes de l’empire, par lequel il s’engage à ne pas reconnaître un neuvième électeur, 436 ; donne des ordres pour une augmentation de troupes, 437 ; juge en conseil extraordinaire un ancien procès entre l’amirauté de France et la province de Bretagne, 441 ; fait l’éloge de M. de la Trappe, 446 ; à la nouvelle de l’état mourant du roi d’Espagne, il donne ordre au marquis d’Harcourt d’aller à Bayonne rassembler une armée, III, 18 : déclare au petit couvert la mort du roi d’Espagne ; tient chez Mme de Maintenon deux conseils sur les dispositions du testament de ce prince, 21 ; les avis y sont partagés, 22 ; le roi se détermine pour l’acceptation ; donne audience à l’ambassadeur d’Espagne, 29 ; demande en riant aux princesses leur avis sur le parti qu’il doit prendre, 32 ; déclare publiquement le duc d’Anjou roi d’Espagne ; son discours à ce prince et à l’ambassadeur d’Espagne, 34 ; fait placer à côté de lui à la messe le nouveau roi ; lui donne le lit du grand appartement, 35 ; fait annoncer cette déclaration au roi et à la reine d’Angleterre, 37 ; adieux touchants du roi à son petit-fils le duc d’Anjou ; détails sur leur séparation, 41, 42 ; se contente de la soumission que lui fait le sacré collége à l’occasion du mauvais traitement fait à M. de Monaco, 45 ; donne 400 000 livres au cardinal Radziewski ; une grosse confiscation de vaisseaux de Dantzick à l’abbé de Polignac ; accorde des pensions à Mme de Lislebonne, à la femme de Mansart, à Mlle de Croissy ; fait ministre M. de Chamillart, 46 ; témoigne à table le jour de la fête des rois, où M. de Barbezieux venait de mourir, une joie bruyante qu’il fait partager aux dames qui pleuraient ce ministre, 56 ; reçoit la nouvelle de l’acte d’investiture de Charles V du duché de Milan et du comté de Pavie ; du passage de ses troupes en Italie accordé par M. de Savoie ; et d’un succès en Flandre, 68 ; il renvoie libres les troupes hollandaises dépostées des places fortes des Pays-Bas espagnols, 69 ; faute qui devient funeste, 69 ; il songe à se préparer à la guerre ; augmente ses troupes ; renouvelle la capitation, 139 ; fait avec le Portugal un traité d’alliance offensive et défensive, qui devint inutile, 141 ; fait un second traité par lequel M. de Mantoue livre ses places et ses États au roi ; un troisième qui déclare M. de Savoie généralissime des forces des deux couronnes en Italie, 142 ; les Vénitiens se déclarent neutres, 143 ; longue conversation du roi et de Monsieur sur le refus fait à M. de Chartres de servir, 145 et suiv. ; le roi apprend avec joie que la Suède a reconnu le roi d’Espagne, 147 ; convient avec le roi d’Espagne que les grands de ce royaume auront en France le rang, les honneurs, le traitement et les distinctions des ducs et vice versa, 157 ; sa querelle avec Monsieur, 160 ; son inquiétude sur la santé de ce prince, 162 ; son affliction à la nouvelle de sa mort, 165 ; paroles tendres qu’il adresse à son fils M. de Chartres ; donne des ordres pour le cérémonial de la mort de Monsieur, 166 ; son discours à M. de Chartres, 166 ; le lendemain de la mort de Monsieur, il se met à jouer avec Mme la duchesse de Bourgogne, chez Mme de Maintenon, 167 ; va chez Madame faire l’ouverture du testament de Monsieur, la traite avec amitié ; sa générosité